(Minghui.org) « Cela fait six ans que j'ai été informé pour la première fois au sujet de la persécution du Falun Gong. Je ne peux pas supporter que cela soit toujours en cours ! Veuillez m'envoyer plus d'informations. Ma fille les postera sur son Facebook et vous aidera à créer un site web spécial. J'aiderai plus de personnes à le voir et je parlerai en votre nom pour empêcher qu'une chose aussi cruelle, injuste et terrible continue dans ce monde, » s'est exclamée Daniella.

Cette professeure d'anglais de lycée était parmi plusieurs personnes qui ont exprimé leur soutien au cours de l'événement de la « Grande Muraille de la Vérité » et la récolte de signatures organisée par les pratiquants de Falun Gong à Burwood, Sydney, le 27 juillet 2014.

De plus en plus de résidents locaux comme Daniella sont informés au sujet du Falun Gong et de la persécution grâce aux efforts continus des pratiquants pour sensibiliser les gens à la persécution brutale que le Parti communiste chinois (PCC) a lancé le 20 juillet 1999. Ils ont été émus par les efforts persistants des pratiquants et ont offert d'aider à informer plus de gens à ce sujet, de manière à y mettre fin dès que possible.

Des résidents de Burwood signent la pétition pour soutenir la fin de la persécution du Falun Gong.

Daniella, une professeure de lycée veut aider à diffuser les informations au sujet de la persécution.

Une professeure de lycée : « Je vais demander à plus de gens de soutenir vos efforts pour mettre fin à la persécution. »

Daniella s'est arrêtée devant la Grande Muraille de la Vérité formée par des pratiquants qui tenaient des banderoles contenant des informations sur la persécution.

Après en avoir appris plus, non seulement elle a signé en son nom, mais aussi au nom des quatre membres de sa famille sur un formulaire de collecte de signatures.

Elle a dit aux pratiquants que c'était pervers que le PCC arrête, torture et tue les gens qui pratiquent cette ancienne voie de cultivation et pratique qui porte une telle énergie positive.

Profondément émue par la souffrance des pratiquants, Danielle embrasse Mme Wang.

Mme Wang Xiaofang, âgée de 70 ans, a été une fois détenue au camp de travaux forcés pour femmes de Wulabo dans le Xinjiang pendant un an en raison de sa pratique du Falun Gong en Chine. Grâce à un interprète, elle a dit à Daniella : « Quand j'étais dans le camp de travail, ils m'ont piqué avec des aiguilles, m'ont privé de sommeil, et m'ont forcé à m'asseoir en position accroupie pendant de longues périodes. Si je me déplaçais un peu, ils me frappaient. J'étais à la fin de la cinquantaine alors et ils m'ont prélevé du sang trois fois (sans doute dans le but de prélever ses organes en cas de besoin). » Daniella a été émue par le calvaire de Mme Wang et en a eu les larmes aux yeux.

Une comptable : « J'aimerais aider s'il y a quelque chose que je peux faire »

Lilly, une comptable, et son amie Laurice sont passées près de la Grande Muraille de la vérité et ont été stupéfaites par ce qu'elles ont vu sur les banderoles. Elles ont pris des photos puis se sont dirigées vers les pratiquants pour en apprendre davantage au sujet de la persécution.

Judy, une pratiquante, a parlé aux deux femmes de son expérience personnelle d'avoir été persécutée quand elle était en Chine. Judy a dit : « Les gardiens de prison m'ont privée de sommeil pendant sept jours consécutifs, dans une tentative de me forcer à renoncer au Falun Gong. Ils m'ont aussi fait m'accroupir dans un petit cercle sans bouger. Ils me battaient si je bougeais. Ils ont également dit : « Si vous arrêtez de pratiquer le Falun Gong, vous serez libérée et vous retrouverez votre famille. »

Judy a continué : « J'ai fait une grève de la faim pour protester contre la persécution. Les gardiens ont utilisé un tube de l'épaisseur d'un doigt (pas le tube mince à usage médical) et l'ont inséré dans mon nez pour me nourrir de force avec de la farine de maïs qui avait moisi et un mélange d'un liquide salé et sale avec des mouches dedans. Ile me gavaient non pas pour me sauver, mais pour me torturer. »

Quand elle a entendu cela, Lilly est devenue très triste et a dit : « Pourquoi n'avez-vous pas fait semblant et ne leur avez-vous pas dit que vous vouliez arrêter de pratiquer, de façon à ne pas avoir à souffrir autant ? »

Judy a répondu tranquillement et sincèrement : « Nous pratiquons Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Je dois dire la vérité et je ne peux pas dire des mensonges contre ma volonté. Les gardiens font délibérément ainsi pour me forcer à renoncer à ma foi. Une pratiquante est mort dès qu'un garde a introduit quelque chose de force dans son poumon. Je connaissais aussi une étudiante de l'université de votre âge qui a refusé d'être « transformée », de sorte que deux gardes l'ont violée devant deux détenus criminels... » Des larmes coulaient sur le visage de Judy et c'était difficile pour elle de continuer à parler. Comme elles écoutaient, Lilly et Laurice ont également versé des larmes.

Laurice (à gauche), Judy et Lilly (à droite) ont essuyé leurs larmes avant que la photo soit prise.

Judy a continué : « J'ai de la chance parce que mon enfant étudie ici, donc j'ai réussi à venir ici pour lui rendre visite et j'ai échappé à la persécution en Chine. Mais des dizaines de milliers de pratiquants de Falun Gong la supportent toujours. Je suis ici aujourd'hui pour utiliser mon expérience personnelle pour aider à sensibiliser à la persécution et demander de l'aide pour y mettre fin dès que possible. »

Lilly a pris des photos des informations sur les banderoles pour aider à faire passer le mot.

Lilly a dit : « J'aimerais aider s'il y a quelque chose que je peux faire. Veuillez me faire savoir quand vous avez des activités de dénonciation, de sorte que je puisse y participer. C'est la première fois que j'entends dire que des personnes sont systématiquement torturées et que c'est grave à ce point. Voici mon numéro de téléphone et mon adresse courriel. Veuillez m'envoyer plus d'informations et je les mettrai sur mon Facebook. »

Traduit de l'anglais au Canada