(Minghui.org) De nombreux pratiquants de Falun Gong exercent aujourd'hui leur droit légal de poursuivre Jiang Zemin pour avoir lancé la persécution du Falun Gong et leur avoir causé de grands torts et d'immenses souffrances au cours des seize dernières années. L'élan de cette nouvelle vague de plaintes contre l'ancien dictateur chinois s'accélère.

Chaque jour, le site Internet Minghui reçoit les copies des plaintes criminelles déposées par de nombreux pratiquants contre Jiang Zemin. Dans ce rapport, nous présentons un aperçu de plaintes reçues par Minghui les 12 et 13 septembre 2015.

Ces plaintes sont envoyées à la Cour populaire suprême et au Parquet populaire suprême, qui sont tenus de prendre en charge toutes les plaintes criminelles déposées par des citoyens, selon une récente décision de la Cour populaire suprême.

Bref résumé des six plaintes présentées dans cet article

La plupart des pratiquants dans cet article ont été répétitivement arrêtés, détenus ou emprisonnés et leur domicile a été pillé. Deux pratiquants ont été torturés à mort pour avoir refusé d'abandonner le Falun Gong. Ces cas traitent de tortures, de lavage de cerveau, d'emprisonnement, de travaux forcés et de difficultés financières.

En particulier, une femme a déposé une plainte pour le décès injustifié sous la torture de son mari âgé de 45 ans. Les gardes du centre de détention ont d'abord déclaré qu'il s'était suicidé et ensuite qu'il était décédé d'une crise cardiaque. Les responsables ont fait incinérer son corps sans l'accord de sa famille.

Un autre pratiquant qui a été battu à mort par des responsables des autorités du bourg a laissé derrière lui ses parents, son épouse, deux filles et quatre frères et sœurs.

Cas n°1 : M. Song Wanxue (宋万学)

Profession : mineur dans les mines de cuivre, compagnie des métaux non-ferreux de la ville de Huangshi

Ville natale : Huangshi, province du Hubei

Date de dépôt de la plainte : août 2015

Principaux faits

M. Song Wanxue a été torturé à mort en 2001, à l'âge de 45 ans. Son épouse a déposé une plainte criminelle contre Jiang Zemin en août 2015.

Elle a dit que son mari avait été arrêté pour être allé à Pékin en octobre 1999 faire appel du droit de pratiquer le Falun Gong et avait été incarcéré au deuxième centre de détention de Huangshi pendant quinze jours.

Ensuite, il est retourné à Pékin en novembre 2000 et a été emmené dans le même centre de détention, où il a été torturé à mort en janvier 2001. Jusqu'à présent, personne n'a été désigné responsable de sa mort.

Le centre de détention a appelé son beau-frère le 24 janvier 2001 et a déclaré que M. Song s'était suicidé en se cognant la tête contre le mur. Le frère et le beau-frère de M. Song ont regardé son corps au crématorium. Il semblait avoir été au crématorium depuis un certain temps, car ses cheveux et sa barbe étaient couverts de givre.

Ils ont exercé des pressions sur les employés du centre de détention et ont dit qu'il était improbable que M. Song se soit donné la mort, car les enseignements du Falun Gong interdisent clairement aux pratiquants de se suicider. Les gardes ont alors déclaré que M. Song était décédé d'une soudaine crise cardiaque et que la fracture de deux de ses côtes était dûe aux efforts de réanimation.

Avec le décès de M. Song, sa famille a perdu le seul apport financier et a rencontré de grandes difficultés.

Détails de la plainte en langue chinoise

Cas n°2 : M. Wang Xingtian (王兴田)

Profession : cultivateur

Ville natale : village de Nanqizhuang, faubourg de Dayang, canton de Ningjin, ville de Xingtai, province du Hebei

Date de dépôt de la plainte : 14 juillet 2015

Principaux faits

M. Wang a été battu à mort le 25 mars 2000 par des responsables des autorités du bourg de Dayang à l'âge de 43 ans. M. Wang a laissé derrière lui ses parents, son épouse, deux filles, deux frères et deux sœurs.

Les responsables des autorités ont d'abord demandé que M. Wang renonce à sa foi dans le Falun Gong et paie une amende, ce qu'il a refusé. Pour cela, il a été brutalement battu et le directeur du bourg de Beiquanli a menacé de le battre à mort.

Sa famille l'a entendu se faire fouetter avec une ceinture dans la salle d'interrogatoire. Ils ont vu la ceinture de cuir cassée sur le sol après que la porte a été ouverte. M. Wang avait vomi et les gardes le forçaient à couvrir les vomissures avec de la terre de l'extérieur. Ensuite, ils ont continué à le battre avec des barres de métal, ils lui ont perforé le crâne et ont blessé tout son corps.

Les responsables du bourg ont demandé cent yuans avant de libérer M. Wang. Il était déjà mort au moment où il a été examiné par le médecin du village.

La famille a ramené son corps dans l'immeuble du bourg, où des responsables l'ont incinéré sans leur autorisation. Ils ont demandé une enquête sur son décès au Parquet du canton de Ningjin, mais n'ont reçu aucune réponse de ce bureau.

En 2014, les frères et sœurs de M. Wang ont déposé plainte pour cette mort injustifiée auprès du Parquet du canton de Ningjin et de la Cour intermédiaire de la province du Hebei. La plainte a été ignorée.

Détails de la plainte en langue chinoise

Cas n°3 : Mme Wang Junying (王俊英)

Profession : inconnue

Ville natale : Jiaozuo, province du Hebei

Date de dépôt de la plainte : 30 juin 2015

Principaux faits

Mme Wang Junying a déposé sa plainte criminelle contre Jiang Zemin le 30 juin 2015.

Elle a été arrêtée de nombreuses fois, détenue trois fois, emprisonnée pendant six ans et demi et détenue dans un camp de travaux forcés pendant deux ans et demi. Elle a été torturée, son mari a demandé le divorce et elle a été forcée à subir des lavages de cerveau plusieurs fois.

À cause de la politique de culpabilité par association du régime chinois, les autorités n'ont pas épargné sa famille : ils n'ont pas été autorisés à entrer dans l'armée ni à obtenir d'emplois satisfaisants.

Mme Wang a été illégalement détenue pendant un mois durant l'automne 1999 et de nouveau à la fin de l'an 2000, pour être allée à Pékin faire appel du droit de pratiquer le Falun Gong et avoir éveillé les consciences au sujet de la persécution en public.

Au camp de travaux forcés de Shibalihe, les gardes ont ordonné à des toxicomanes de la surveiller. Ils ont utilisé différentes méthodes pour lui faire abandonner le Falun Gong, y compris la torture et le lavage de cerveau. Les méthodes de torture incluaient de l'attacher dans des positions douloureuses comme « Rôtir un agneau entier », lui mettre des habits restreignant ses mouvements et la placer en cellule d'isolement.

Les vêtements restreignants sont mis devant et fermés à l'arrière. Les manches mesurent environ 25 centimètres de long, avec un ruban attaché à chaque bout. Ils se serrent chaque fois que la victime bouge. Cette forme de torture peut provoquer des fractures des épaules, des poignets, des coudes ou de la colonne vertébrale et peut même causer la mort.

Après qu'elle a été libérée de Shibalihe, des agents du Bureau 610 de la ville de Jiaozuo et du poste de police local de Xinhua l'ont détenue à l'académie de police de Jiaozuo, où elle été soumise au lavage de cerveau et privée de sommeil.

Détails de la plainte en langue chinoise

Cas n°4 : Dre Gao Yanjie (高艳杰)

Profession : médecin

Ville natale : Fuyu, province du Jilin

Date de dépôt de la plainte : 1er août 2015

Principaux faits

Depuis le début de la persécution en 1999, Dre Gao a été arrêtée plusieurs fois, détenue trois fois et forcée à subir des lavages de cerveau deux fois.

Elle était surveillée dans sa clinique par le directeur politique du bourg, des agents de la police locale ainsi que le directeur de l'association de quartier pour l'empêcher d'aller à Pékin manifester contre la persécution du Falun Gong.

Le poste de police local a déclaré qu'elle avait contrevenu à une loi qui interdisait les rassemblements de trois personnes et plus en septembre 1999. Elle a été arrêtée et interrogée, mais a refusé de donner son nom. Elle a été détenue pendant plus de deux semaines, a dû rester en position debout pendant 24 heures face à un mur, elle a été privée de nourriture, d'eau et de sommeil.

Au centre de détention du canton de Pingshan dans la province du Hebei, elle a été torturée et a reçu peu de nourriture. Elle a été détenue pendant plus de dix jours dans une cellule délabrée sans lit ni aucun autre meuble.

Le 25 avril 2001, elle a été arrêtée pour avoir distribué des documents d'information sur le Falun Gong. Des policiers ont fouillé son appartement deux fois et ont extorqué plusieurs milliers de yuans à sa famille. Elle a réussi à s'enfuir du poste de police, s'est cachée et a fermé sa clinique pendant un an.

Détails de la plainte en langue chinoise

Cas n°5 : Mme Liu Guohua (刘国花)

Profession : inconnue

Ville natale : canton de Binchuan, dans la préfecture autonome de Dali de la minorité ethnique Bai, province du Yunnan

Date de dépôt de la plainte : 9 septembre 2015

Principaux faits

M. Zou Yongfeng a déposé une plainte criminelle au nom de sa mère Mme Liu Guohua, qui est incarcérée dans la deuxième prison pour femmes de la province du Yunnan. Mme Liu semblait avoir été malmenée et a dit à son fils que des substances inconnues lui avaient été injectées.

Mme Liu a été arrêtée le 24 juillet 2012 après avoir parlé à ses voisins et amis du Falun Gong et de la persécution. Le jour de son arrestation, plus d'une douzaine de policiers et d'agents du Bureau 610 du canton de Binchuan ont saccagé son domicile et ont confisqué ses biens personnels.

Le tribunal du canton de Binchuan l'a jugée le 24 janvier 2013. Son avocat a plaidé non-coupable en son nom et a défendu que la pratique du Falun Gong ne contrevenait à aucune loi. Le juge l'a condamnée à trois ans et demi de prison, mais n'en a pas informé son avocat. Sa famille a été informée du verdict six mois après sa condamnation.

La famille a contacté de nombreux services et agences des autorités, mais ces derniers ont refusé la lettre d'appel de la famille et les ont renvoyés d'un service à l'autre. Finalement, le ministère provincial de la justice a accepté la lettre, mais n'a pas répondu.

Détails de la plainte en langue chinoise

Cas n°6 : Mme Li Guiying (李桂英)

Profession : inconnue

Ville natale : Jinchang, province du Gansu

Date de dépôt de la plainte : 22 mai 2015

Principaux faits

Mme Li Guiying a été arrêtée à Pékin en 1999 pour avoir manifesté contre la persécution du Falun Gong et a été détenue au poste de police de Qianmen. Elle a été privée de nourriture pendant près de deux semaines.

Mme Li a été transférée au centre de désintoxication de la ville de Jinchang où elle a été détenue pendant plus d'un mois. Ensuite, elle a été condamnée à deux ans de travaux forcés au premier camp de travail de la province du Gansu. Cependant, le camp a refusé de la recevoir en raison de sa tension artérielle élevée.

Elle a de nouveau été arrêtée le 2 janvier 2001. La police a saccagé le restaurant familial et saisi, entre autres choses, tout l'argent dans la caisse enregistreuse. Elle a été incarcérée au centre de détention de la ville de Jinchang pendant un mois.

Mme Li a aussi été détenue dans l'immeuble du Bureau de la sécurité nationale de la ville de Jinchang. Ses bras ont été menottés derrière son dos à une chaise de fer. Elle a été interrogée pendant un mois et privée de sommeil.

Les autorités l'ont emmenée dans un camp de travaux forcés, qui a refusé de la recevoir après que les résultats d'un examen physique se ont révélés mauvais. Les responsables ont extorqué 2 000 yuans avant de la libérer pour raison médicale.

Le Bureau de la sécurité nationale a placé des caméras de surveillance autour du restaurant de la famille entre 2002 et 2003 pour la surveiller, ainsi que sa famille et les clients entrant et sortant du restaurant.

De mai à juillet 2011, Mme Li a été détenue dans un camp de travaux forcés dans une section réservée uniquement au lavage de cerveau sur les pratiquants de Falun Gong.

Elle a été libérée le 15 juillet 2011 à l'âge de 71 ans.

Historique

En 1999, Jiang Zemin, à la tête du Parti communiste chinois, lançait la répression violente du Falun Gong sans tenir compte des autres membres du comité permanent du Politburo.

La persécution a conduit à la mort de nombreux pratiquants de Falun Gong au cours des 16 dernières années. Beaucoup plus auraient été torturés en raison de leur croyance et même tués pour leurs organes. Jiang Zemin est directement responsable de la mise en place et du maintien de la persécution brutale.

Sous sa direction personnelle, le Parti communiste chinois a créé un organe de sécurité illégal, le « Bureau 610 », le 10 juin 1999. L'organisation supplante les forces de police et le système judiciaire dans l'exécution de la directive de Jiang concernant le Falun Gong : ruiner leur réputation, couper leurs ressources financières et les détruire physiquement.

La loi chinoise permet aux citoyens d'être plaignants dans les affaires pénales, et de nombreux pratiquants exercent maintenant ce droit de déposer des plaintes pénales contre l'ancien dictateur.

Traduit de l'anglais en Belgique