(Minghui.org) De nombreux pratiquants de Falun Gong exercent aujourd'hui leur droit de poursuivre Jiang Zemin pour avoir lancé la persécution du Falun Gong et leur avoir causé de grands torts et d'immenses souffrances au cours des seize dernières années. L'élan de cette nouvelle vague d'actions en justice contre l'ancien dictateur chinois s'accélère.

Chaque jour, le site Internet Minghui reçoit les copies de plaintes criminelles déposées par de nombreux pratiquants contre Jiang. Dans cet article, nous présentons un aperçu de certains pratiquants dont les copies des actions en justice ont été reçues par Minghui les 24 et 25 octobre 2015.

Ces plaintes sont envoyées par la poste à la Cour populaire suprême et au Parquet populaire suprême, qui sont tenus de traiter toutes les plaintes criminelles déposées par des citoyens, selon une récente décision de la Cour populaire suprême.

Le professeur M. Zhao Yongcai a été torturé dans une petite cellule d'isolement pendant dix jours, au cours desquels les menottes lui ont déchiré la peau jusqu'à révéler les os. Son épouse est décédée à 33 ans d'inquiétude pour sa sécurité, laissant derrière elle un fils de cinq ans. La persécution a aussi pris la vie de ses parents.

Mme Ding Xiangying a été détenue dans un camp de travaux forcés deux fois, pour un total de 1 335 jours ; elle a été incarcérée dans un centre de détention pendant 66 jours et placée sous surveillance à domicile pendant 150 jours. Son mari, un spécialiste de la sécurité en production, a été si traumatisé de la persécution qu'il est décédé en 2013.

Une cultivatrice, Mme Zhang Yongli, et son ex-mari ont été condamnés pour avoir assisté à une conférence de presse internationale en 1999 et la récolte de toute la famille a été confisquée. Ils ont enduré des tortures et des détentions répétitives et ont été forcés à divorcer. La persécution a aussi traumatisé son fils et sa belle-mère qui est décédée en 2004.

Mme Zhou, travailleuse autonome, a été détenue cinq fois, emmenée trois fois dans des sessions de lavage de cerveau et placée dans un camp de travaux forcés pendant un an. Elle a tellement été torturée que son état est devenu critique.

1. M. Zhao Yongcai (赵永才)

Profession : enseignant

Ville natale : canton de Zhouqu, province du Gansu

Date de dépôt de la plainte : août 2015

Principaux faits

M. Zhao a été arrêté à Pékin en octobre 1999, renvoyé au centre de détention de Zhouqu et incarcéré pendant plus de sept mois. Les frais de transport des agents pour l'escorter ont été déduits de son salaire et il a été forcé à payer les frais occasionnés par sa détention.

Il a été de nouveau arrêté le 24 février 2001 et incarcéré au centre de détention de Zhouqu pendant dix mois avant d'être condamné à un an de travaux forcés, une peine plus tard prolongée de deux mois. Il a été forcé à accomplir de lourdes tâches, a été placé sous surveillance jour et nuit et a été retenu deux mois au-delà du terme.

M. Zhao a été enfermé dans une petite cellule d'isolement pendant dix jours et dix nuits. Ses mains étaient continuellement derrière son dos, jusqu'à ce que les os de ses poignets soient exposés ; il y avait du sang partout sur ses vêtements. Il a reçu des décharges de matraques électriques trois fois par jour jusqu'à ce que la batterie soit vide.

Son épouse, Mme Yang Fenfang, était également une pratiquante de Falun Gong. Comme elle refusait d'abandonner sa croyance, elle a été envoyée dans un centre de lavage de cerveau et son lieu de travail a menacé de la licencier et de l'expulser de son appartement. Des agents ont même essayé de la pousser à divorcer. Elle n'a pas pu supporter l'attaque, est tombée malade et est décédée à 33 ans, moins de deux mois avant la libération de M. Zhao en décembre 2002.

Le fils du couple, alors âgé de cinq ans, a grandi au milieu des rumeurs au sujet de ses parents, et est devenu maigre et maussade. L'enfant avait droit à une pension, mais le paiement a été suspendu.

Les parents de M. Zhao ont aussi été menacés et vivaient dans la peur. Son père est décédé d'une maladie à 66 ans en 2005 et sa mère est décédée à 69 ans en 2013.

Détails de la plainte en chinois

2. Mme Ding Xiangying (丁项瑛)

Profession : inconnue

Ville natale : Jiaozuo, province du Hunan

Date de dépôt de la plainte : 4 septembre 2015

Principaux faits

Mme Ding a été placée deux fois en résidence surveillée en 1999 pour un total de 98 jours. Elle a été condamnée à trois ans de travaux forcés en décembre 1999, soumise au gavage de force et à de graves tortures. Son bras droit a été disloqué et la douleur a duré huit mois.

Mme Ding a été placée en résidence surveillée pendant 52 jours pour avoir refusé d'assister à une session de lavage de cerveau en 2004. Des agents ont fait irruption chez elle et l'ont détenue pendant plus d'un mois.

Mme Ding a de nouveau été placée en camp de travaux forcés en juin 2004. Elle a été battue chaque jour, provoquant le déchaussement de ses dents et des hématomes partout. Elle souffrait de tension artérielle élevée et a été libérée pour traitement médical cinq mois plus tard.

Son mari, M. Zhang, un spécialiste de la sécurité en production, a été si traumatisé par la persécution qu'il est décédé en 2013.

Articles liés (en anglais)

Ding Xiangying and Other Female Practitioners from Jiaozuo City Are Abused in the Shibalihe Forced Labor Camp, Zhengzhou City, Henan Province

"Beat Her until She Cannot Walk and Make Sure Nobody Will Be Able to Recognize Her!" - Zhengzhou Women's Forced Labor Camp

Détails de la plainte en chinois

3. Mme Zhang Yongli (张永丽)

Profession : cultivatrice

Ville natale : canton de Jidong, province du Heilongjiang

Date de dépôt de la plainte : juillet 2015

Principaux faits

Le 28 octobre 1999, Mme Zhang et son ex-mari M. Qu ont assisté à une conférence de presse internationale au sujet du Falun Gong, à laquelle étaient présents les agences de presse Reuters et Associated Press. Ils ont tous deux été arrêtés peu après. M. Qu a été condamné à trois ans et six mois et placé dans la ville de Harbin. Mme Zhang a été condamnée à un an et incarcérée au centre de détention de Qiaozhuang dans le district de Tongzhou à Pékin. Elle a reçu des décharges de sept ou huit matraques électriques.

Son fils de neuf ans a été placé en résidence surveillée à l'auberge tandis que sa belle-mère s'inquiétait de leur sécurité chez elle. Mme Zhang est rentrée chez elle en novembre 2001, mais avant de pouvoir retrouver sa famille après seize mois de séparation, elle a été arrêtée le jour suivant et détenue pendant un mois.

Mme Zhang a de nouveau été détenue pendant deux mois en 2002 et 2003. Sa récolte de soja a été dérobée par un habitant du village qui a aussi graissé la patte à des agents pour qu'ils gardent le silence à ce sujet. Les plus de vingt acres de céréales de la famille ont été confisqués et mis aux enchères par les autorités en 1999.

Sa belle-mère était en train de recevoir des soins par intraveineuse lorsque des agents ont fait irruption à leur domicile en 2003. Elle a été si pétrifiée par cette expérience que l'angoisse a contribué à son décès vingt jours plus tard.

Son ex-mari a de nouveau été condamné à six ans en 2004 et a été forcé à divorcer l'année suivante. Un responsable de la cour a dit : « Cela ne dépend pas de vous ; vous devez divorcer. »

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Falun Gong Practitioner Mr. Qu Dehong Recounts Years of Severe Torture and Persecution by the CCP

Détails de la plainte en langue chinoise

4. Mme Zhou Kailan (周开兰)

Profession : travailleuse autonome

Ville natale : Chongqing

Date de dépôt de la plainte : août 2015

Principaux faits

Mme Zhou a été arrêtée au total huit fois entre 1999 et 2011. En particulier, elle a été envoyée dans des centres de lavage de cerveau trois fois et condamnée à un an de travaux forcés en 2004. Lorsqu'elle n'était pas en détention, elle a été forcée de vivre loin de chez elle pendant trois ans pour éviter d'autres arrestations.

Elle a été interrogée sous la torture pendant quatre jours d'affilée suivant sa quatrième arrestation en juin 2000. Plusieurs agents se sont relayés pour la battre et lui donner des décharges de matraques électriques, laissant des hématomes sur tout son corps. Elle a été détenue pendant un mois et forcée à payer 300 yuans de frais d'entretien.

Elle a de nouveau été arrêtée trois mois plus tard. Elle a été gravement blessée à la mâchoire et elle ne pouvait plus fermer la bouche ni manger. Deux agents se sont relayés pour lui donner des coups de pied dans les tibias et l'estomac. Elle a souffert de fractures dans les deux jambes et a été forcée à payer 2 000 yuans aux autorités.

Mme Zhou a été condamnée à un an de travaux forcés en 2004. Les gardes l'ont soumise à diverses formes de torture, y compris la privation de sommeil et tenir une position militaire pendant de longues périodes.

Sa dernière arrestation a eu lieu le 25 juillet 2011 ; elle a été emmenée dans un centre de lavage de cerveau. Elle a commencé une grève de la faim pour protester contre l'arrestation et a été violemment gavée de force. Elle s'est évanouie, a perdu le contrôle de ses intestins et est tombée gravement malade. Des agents l'ont renvoyée en secret cinq jours plus tard après avoir réalisé qu'elle pourrait mourir.

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Historique

En 1999, Jiang Zemin, à la tête du Parti communiste chinois, lançait la répression violente du Falun Gong sans tenir compte des autres membres du comité permanent du Politburo.

La persécution a conduit à la mort de nombreux pratiquants de Falun Gong au cours des 16 dernières années. Beaucoup plus auraient été torturés en raison de leur croyance et même tués pour leurs organes. Jiang Zemin est directement responsable de la mise en place et du maintien de la persécution brutale.

Sous sa direction personnelle, le Parti communiste chinois a créé un organe de sécurité illégal, le « Bureau 610 », le 10 juin 1999. L'organisation supplante les forces de police et le système judiciaire dans l'exécution de la directive de Jiang concernant le Falun Gong : ruiner leur réputation, couper leurs ressources financières et les détruire physiquement.

La loi chinoise permet aux citoyens d'être plaignants dans les affaires pénales, et de nombreux pratiquants exercent maintenant ce droit de déposer des plaintes pénales contre l'ancien dictateur.

Traduit de l'anglais en Belgique