(Minghui.org) J'ai été illégalement emmené au poste de police local pour avoir engagé des poursuites contre Jiang Zemin. Quatre heures plus tard, je repartais de là. J'aimerais partager cette expérience avec les compagnons de cultivation.

« Ce n'est pas votre bureau »

J'ai entendu quelqu'un frapper à la porte un après-midi. C'était M. Zhang, le dirigeant de la division de la sécurité intérieure du département de police local et trois autres agents en civil.

J'ai demandé à voir leurs papiers d'identité et dit que j'allais noter leurs données personnelles pour mémoire. J'ai aussi refusé de les laisser entrer chez moi en leur disant : « Ce n'est pas votre bureau. Vous ne pouvez pas entrer. » Un des agents en civil s'est impatienté et a appelé plus d'agents pour m'arrêter. J'ai crié : « Falun Dafa est bon ! » Mes voisins se sont rassemblés et ont été témoins de la conduite illégale des policiers tandis que j'étais emmené au poste.

Savoir clairement qui je suis ; dissuader la perversité avec mes connaissances juridiques

Au poste de police, je me suis assis sur une chaise confortable près du bureau au lieu de celle réservée aux criminels, parce que je savais clairement qui j'étais. Ensuite, j'ai émis la pensée droite avec un esprit calme. Un agent m'a interrogé sur mes données personnelles et mon action en justice contre Jiang Zemin. J'ai dit : « J'ai le droit de garder le silence avant de voir mon avocat. Je ne répondrai à aucune de vos questions. » Il est parti.

Sous le PCC, ceux qui travaillent dans la sécurité publique, le Parquet et les tribunaux sont profondément empoisonnés par les mensonges et faux raisonnements du PCC (bien qu'il y ait quelques exceptions) et cela pourrait ne pas suffir de simplement leur clarifier la vérité sur le Falun Gong. Parfois, ils peuvent même accumuler davantage de karma en rejetant ce que nous disons.

Le Maître a enseigné :

« Les lois que font les gens restreignent et confinent en fait les gens mécaniquement, y compris les gens qui établissent eux-mêmes les lois. Les êtres humains sont constamment en train de se confiner eux-mêmes. En se confinant continuellement, ils finissent par ne plus trouver d’issue du tout. Avec autant de lois, les êtres humains sont contrôlés comme des animaux. Ils n'ont aucune issue, personne ne peut trouver de solution. » (« Enseignement du Fa à la Conférence de Fa à San Francisco » dans Enseignement du Fa aux conférences de Fa aux États-Unis)

J'avais lu beaucoup de choses au sujet des dispositions légales lorsque nous avons essayé de sauver des compagnons de cultivation détenus et j'ai compris que beaucoup de ces dispositions s'appliquaient aussi à ceux qui travaillent pour la sécurité publique, les parquets et les tribunaux. J'ai décidé de m'en tenir à ces dispositions, de prendre l'initiative et dissoudre les facteurs pervers derrière ces dispositions avant de clarifier la vérité.

J'ai dit : « Selon l'Article 41 de la Constitution, les citoyens ont le droit de déposer auprès des organes compétents de l'État des plaintes ou des accusations ou des révélations contre tout organe de l'État ou tout agent pour violation de la loi ou manquement à leur devoir… et personne ne peut réprimer de telles plaintes, accusations et révélations, ni user de représailles envers les citoyens plaignants.

« Vos supérieurs commettent un crime s'ils vous ordonnent d'enfreindre ces dispositions. Vous commettez également un crime en suivant ces ordres illégaux. » Ils ont tous gardé le silence.

J'ai continué à les remettre en question : « Comment saviez-vous que j'ai déposé une plainte contre Jiang Zemin ? Qui vous a dit cela ? Selon la loi, les détails de telle plainte doivent rester secrets. Où avez-vous eu cette information ? »

Aucun d'entre eux n'a osé répondre à mes questions. L'un a dit que ma plainte était invalide. J'ai fermement répondu : « Les crimes de Jiang Zemin sont clairement repris dans ma plainte, tout comme la persécution que j'ai subie au cours de ces seize dernières années. Mes déclarations étaient soutenues par des preuves. Ma plainte sera traitée par une cour de justice. Vous n'êtes pas qualifiés pour émettre un jugement. »

Alors que tout cela était en train de se passer, un agent a pris une photo de moi. J'ai demandé qu'il l'efface car je ne lui avais pas donné l'autorisation de la prendre. Quelques autres personnes ont commencé à me parler sur un ton rude. J'ai demandé leur nom, mais aucun n'a osé me le dire. Le dirigeant Zhang m'a dit : « Si nous vous donnons notre nom, vous le publierez sur Internet. »

J'ai dit : « Si vous avez peur d'être dénoncé sur Internet, pourquoi ne faites-vous pas quelque chose de bon ? Vous osez faire de mauvaises choses, mais vous avez peur de prendre la responsabilité de vos actes. »

Maîtriser les facteurs pervers

J'ai senti qu'il était temps de leur clarifier la vérité, j'ai donc commencé à leur parler de la corruption généralisée et des luttes de pouvoir au sein du PCC, comment Dafa avait été accueilli dans le monde entier, des catastrophes naturelles et des infortunes causées par l'homme, etc. Un groupe est parti et un autre est venu écouter. Un agent a dit : « Nous voulions l'interroger, mais maintenant nous l'écoutons nous donner une leçon. »

MM. Zhang et Wang étaient du Bureau 610 local. Ils ont commencé à partir quand ils ont vu qu'ils ne pouvaient rien tirer de moi. Ils ont dit aux policiers de garder un œil sur moi, mais ceux-ci ont dit : « Prenez-le avec vous – nous ne voulons pas le garder ici. »

Il était évident que les policiers ne voulaient plus coopérer avec le Bureau 610 après avoir appris que persécuter le Falun Gong ne leur apporterait que des problèmes.

Il était près de 17 h lorsque M. Zhang de la division de la sécurité intérieure m'a demandé de penser à leur situation après avoir vu que nous avions affiché des messages du Falun Gong partout.

Inspiré par le sens de la justice, j'ai parlé des diffamations visant le Falun Gong dans les médias et de la persécution impitoyable des pratiquants et je lui ai dit ce que notre Maître a enseigné :

« Lorsqu'ils sont traités de façon injuste, les gens devraient avoir le droit de parler – c'est l'un des droits de l'homme le plus fondamental. »

(« Enseignement du Fa à la Conférence de Fa de l'Ouest des États-Unis »)

Ils n'ont rien trouvé à répondre. Finalement, ils ont dit qu'ils interrogeraient deux autres pratiquants qui avaient aussi déposé des plaintes contre Jiang Zemin. Je leur ai dit qu'ils perdraient simplement leur temps, car personne ne coopérerait avec eux. « Si c'est le cas, vous pouvez partir », ont-ils dit avant de me reconduire chez moi.

Le pouvoir de la coopération du corps entier

Je suis rentré chez moi juste à temps pour émettre la pensée droite. Ensuite, ma mère et d'autres pratiquants sont arrivés.

Il semble que, après que j'ai été emmené, plusieurs d'entre eux soient allés au département de police demander ma libération ; certains ont personnellement appelé M. Zhang de la division de la sécurité intérieure pour lui demander de me libérer ; d'autres ont posté ce qui s'était passé sur Internet ; d'autres encore ont demandé aux compagnons de cultivation d'émettre la pensée droite pour éliminer les facteurs pervers dans les autres dimensions.

Les pratiquants de notre région ont bien coopéré au cours de cette dernière année dans nos efforts pour libérer un compagnon de cultivation illégalement détenu et nous avons appris à utiliser le droit de façon efficace.

Nous avons compilé dix-huit lettres de plaintes et d'autres documents juridiques ; aidé des proches de pratiquants à s'enregistrer comme plaignants ; engagé plusieurs avocats ; accroché d'innombrables affiches et messages de clarification de la vérité pour informer les gens de la vérité. En particulier, nous avons appris comment agir calmement avec les gens travaillant pour la sécurité publique, le parquet et les tribunaux en ayant recours à nos connaissances juridiques.

Cela n'a pas été facile, mais ce que nous avons fait a eu un impact visible – nous avons efficacement dissuadé les facteurs pervers agissant en coulisses et certains agents se sont repositionnés après avoir appris la vérité.

Alors que des procès ont eu lieu et ont été révisés, un grand nombre d'agents ont pris conscience de combien le Bureau 610 est mauvais et ils sont réticents à coopérer avec les directives de celui-ci.

Tout cela a aussi encouragé la plupart des pratiquants de notre région à sortir et à participer dans les projets de sauvetage. Nous coopérons les uns avec les autres en un seul corps en validant le Fa, en éliminant la perversité, en clarifiant la vérité et en sauvant les êtres.

Le fait que j'aie pu quitter le poste de police en moins de quatre heures reflète la puissance des pratiquants coopérant en un seul corps. J'ai appris beaucoup des précédents projets de sauvetage et je suis passé de ne pas savoir parler et avoir peu de connaissances du droit à pouvoir expliquer clairement les faits concernant Dafa aux policiers en ayant recours aux références juridiques appropriées.

Dans mon cœur, je sais que je ne peux pas faire grand-chose en tant qu'individu sans le pouvoir du Fa et le pouvoir des pratiquants coopérant en un seul corps avec une pensée droite pour éliminer la perversité.

Après être rentré chez moi, j'ai partagé mon expérience avec les pratiquants et regardé à l'intérieur comme un pratiquant de Dafa, j'ai trouvé plusieurs attachements visibles. Après avoir étudié le dernier enseignement du Maître, je suis pleinement conscient du caractère sérieux de la cultivation. Je vais continuer à m'élever et à mieux faire les trois choses que nous devons accomplir.

Traduit de l'anglais en Belgique