(Minghui.org) Cinq résidents de Pékin et deux résidents locaux de Tianjin ont été arrêtés le 30 novembre pendant qu'ils essayaient d'assister au procès de M. Zhou Xiangyang et de Mme Li Shanshan, un couple marié, qui ont encore été arrêtés en mars après avoir passé dix ans à essayer de se secourir l'un l'autre de l'emprisonnement.

Comme le couple, tous les sept partisans pratiquent le Falun Gong, une pratique spirituelle qui est persécutée par le régime communiste chinois. Ils ont expliqué aux huissiers de la Cour, aux clercs et à la police pourquoi persécuter est mal et pourquoi M. Zhou et Mme Li devraient être libérés, alors que l'entrée du palais de justice de Tianjin leur était bloquée.

Malgré le fait que tous les sept aient été brièvement détenus, ils ont été libérés plus tard, après une journée de protestation pacifique contre leur détention illégale et après un appel, via leurs médias sociaux, pour condamner l'arrestation.

Arrêtés à l'extérieur du palais de justice de Tianjin

Qing Jie et Xiuxiu ont voyagé deux heures en voiture depuis Pékin pour arriver à 9 h 00 au palais de justice. Cependant, quand elles ont demandé devant quel tribunal la cause du Falun Gong allait être entendue, l'huissier de la Cour a déclaré : « Vous ne pouvez pas assister au procès. » En réalité, le procès avait été reporté, mais la police ne l'a jamais dit aux dames.

Qing Jie et Xiuxiu sont allées devant l'entrée du palais de justice et ont été rapidement remarquées par quelques policiers. Trois policiers en civil ont tenté de détenir Xiuxiu alors qu'elle se déplaçait entre les voitures. Bientôt, 7 à 8 autres policiers l'ont encerclée. Xiuxiu a commencé à crier : « Arrêtez ! » « Falun Dafa est bon ! » L'un d'eux lui a montré sa pièce d'identité, avant que plusieurs autres ne la traînent jusqu'à leur voiture de police.

Qing Jie a essayé de les arrêter, mais elle a fini par être arrêtée elle aussi.

Trois autres pratiquants de Pékin, Bao, Huazi et Xiaofang, ont été attrapés par la police du palais de justice, en plus de deux pratiquants locaux qui ont été envoyés au département de police du district de Donglin, Tianjin. Des dizaines de policiers ont été impliqués dans l'arrestation de ces sept pratiquants.

Libérés quelques heures plus tard

Xiuxiu est allée aux toilettes et elle a envoyé l'information sur l'endroit où ils se trouvaient et leurs arrestations aux pratiquants à l'étranger et en Chine via un média social. Quand elle est sortie elle a dit aux policiers : « Vous nous avez arrêtés avec des moyens illégaux. Nos avocats s'en occupent. »

Les pratiquants de Falun Gong sont restés calmes et ont commencé à parler à la police de la persécution du Falun Gong y compris de l'imposture des « auto-immolations place Tiananmen » et des tentatives similaires du régime pour diffamer le Falun Gong. Plusieurs policiers ne connaissaient pas les faits de base au sujet de la persécution. Les pratiquants ont répondu à beaucoup de leurs questions, dissipant leurs idées fausses causées par la propagande du gouvernement.

Huazi, un des pratiquants de Pékin, a dit aux policiers : « Des poursuites judiciaires ont été déposées par des plaignants du monde entier pour traduire Jiang Zemin en justice. Vous êtes aussi des victimes de la persécution. Vous ne voulez pas être des bouc-émissaires, n'est-ce-pas ? »

La police n'a obtenu aucune information lors des interrogatoires. Les pratiquants ont refusé que les policiers les prennent en photo, ils ont refusé de signer quelque document que ce soit et ils ont refusé de manger. Ils ont insisté pour être immédiatement libérés.

Ils ont été libérés à 13 h 00

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Traduit de l'anglais au Canada