(Minghui.org) Au cours de mes 17 années de pratique du Falun Gong, j'ai été libre de toute maladie, pour ma plus grande joie. Mais au cours des 15 années de persécution, j'ai été traumatisée et je me suis sentie perdue pendant une certaine période.

Néanmoins, j'ai maintenu ma foi dans le Maître et dans Dafa et ai surpassé de nombreuses épreuves.

Confrontée aux persécuteurs

Un matin, un agent de la division de la sécurité intérieure a amené à mon domicile un directeur nouvellement nommé du poste de police. Je me trouvais au premier étage et les ai vus cogner à ma porte. Refusant d'être intimidée cette fois-ci, j'ai décidé de leur parler ouvertement et noblement du Falun Gong et de la persécution. Je leur ai parlé d'une forte voix depuis ma fenêtre.

L'agent semblait nerveux et a dit : « Le directeur nouvellement nommé souhaite vous voir pour ses dossiers pour consultation ultérieure. Veuillez ouvrir la porte. »

Je savais que la nouvelle position du directeur impliquait l'arrestation de pratiquants. J'ai répondu : « Je suis simplement les principes du Falun Gong Authenticité-Bienveillance-Tolérance pour être une meilleure personne. Il n'y a rien de mal à faire cela. Pour votre propre bien, veuillez ne pas participer à la persécution du Falun Gong. Veuillez partir. »

Ils sont rapidement partis, effrayés par les gens qui s'étaient rassemblés pour regarder.

Cet après-midi-là, j'ai passé un appel à ce directeur nouvellement nommé et je lui ai dit : « Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de mon fils. Savez-vous quelle terreur vous avez provoquée auprès de ma famille avec votre visite ? Si vous étiez venus chez moi avec de bonnes intentions, mon enfant vous aurait salué et je vous aurais accueilli chaleureusement. Réfléchissez, qui a fait que nous avons réagi de cette façon [en voyant la police] ? Pour votre propre bien, je vous supplie de ne pas participer à la persécution du Falun Gong. »

Il s'est excusé de nombreuses fois. Il n'est plus jamais revenu nous harceler chez nous.

L'emporter après un siège de 16 heures

Un groupe d'agents de police a frappé à ma porte à 6h un matin de mai 2011. Mon mari, qui n'est pas pratiquant, dormait et deux autres pratiquants se trouvaient chez nous. Les policiers ont crié pour que mon mari ouvre la porte.

Nous les avons ignorés. Les deux pratiquants et moi avons commencé à émettre la pensée droite pour éliminer tous les facteurs qui ne sont pas droits tandis que mon mari continuait de dormir.

À midi, j'ai commencé à réfléchir à des façons d'aider les pratiquants à s'échapper pour éviter de possibles arrestations. Je suis montée sur le toit et suis descendue dans la maison de mon voisin pour discuter d'un plan.

Comme j'avais déjà parlé à mes voisins de la persécution du Falun Gong et que je les avais aidés à démissionner du Parti communiste chinois (PCC) ils ont accepté d'aider les pratiquants et mon mari à partir en traversant leur jardin.

Je suis restée dans notre maison. Je savais que la façon la plus sûre de résoudre ceci était de croire dans le Maître et de regarder à l'intérieur. J'ai commencé à me rappeler mes récentes activités et mon état mental et j'ai réalisé qu'une pensée négative de ma part avait attiré les problèmes.

Les quelques jours précédents, j'avais produit des livres de Dafa sans l'aide des autres. Comme je jonglais avec plusieurs tâches en même temps, je n'avais pas réussi à finir ce projet de livres en temps voulu. Certains pratiquants qui comptaient sur moi ont fait des remarques déplacées, ce qui m'a vraiment contrariée.

J'ai perdu patience et ai rétorqué : « Vos paroles vont me causer des problèmes ! » Et en effet, la police est venue frapper à ma porte.

Je savais que mes propres paroles avaient appelé les problèmes, mais j'en avais tout de même accusé les autres pratiquants. J'ai décidé d'émettre la pensée droite et d'éliminer mes divers attachements.

Le soir, j'ai écrit une lettre pour convaincre les policiers de ne pas participer à la persécution. J'ai ouvert la porte tranquillement et l'ai collée à l'extérieur. Pendant ce temps-là, les autres pratiquants émettaient aussi la pensée droite.

Comme le temps passait, mon beau-fils (non pratiquant) a vu les policiers changer fréquemment de fonction. Ils sont finalement partis à 23h. Avec la protection du Maître et l'aide des pratiquants, le siège de 16 heures s'est terminé sans incident.

J'en ai tiré des leçons. La cultivation est une chose sérieuse et j'ai eu honte de mon comportement impulsif qui m'a transformée en cible vulnérable pour les forces anciennes.

Depuis, j'ai renforcé mes pensées droites et j'ai arrêté de me sentir impatiente malgré les lourdes charges de travail.

Étudier davantage le Fa m'a permis d'avancer régulièrement jusqu'à aujourd'hui.

Traduit de l'anglais en Belgique