(Minghui.org) Mon père était un fonctionnaire du gouvernement de haut niveau. Après le début de la persécution du Falun Gong, il n'a jamais mis en doute les émissions calomnieuses du Parti communiste chinois (PCC) contre le Falun Gong. Il n'y avait apparemment rien que je puisse faire pour changer ses idées sur le Falun Gong.

J'ai été arrêtée en mai 2000 pour avoir parlé aux gens de la persécution et j'ai été emprisonnée dans un camp de travail forcé pendant trois ans. Quand je suis sortie, mon père m'a dit : « Je t'aurais torturée et battue si j'avais été à leur place. »

Mes parents sont venus chez nous pour quelques jours en 2006. Sans me le dire, il a fait manquer l'école à ma fille pour pouvoir passer du temps avec elle. Après lui avoir dit qu'il était inacceptable que sa petite-fille mente, il s'est mis en colère. Il a dit à ma mère qu'il allait me dénoncer à la police parce que je pratiquais le Falun Gong.

Ma fille a entendu la conversation et m'a appelée pour me prévenir. Depuis ce jour, elle a refusé de rentrer seule à la maison après l'école et d'être seule avec eux. Mes parents sont retournés chez eux peu de temps après.

Quand j'ai acheté une nouvelle maison, mes parents sont venus pour rester avec nous. Ils ne sont restés que quelques jours parce que mon père pensait que ma famille était étrange - nous ne nous bagarrions pas. Il croyait fermement dans les mots célèbres de Mao : « Est-ce que 800 millions de personnes peuvent réussir à s'entendre sans lutte ? »

Cela reflétait les principes sur lesquels le Parti communiste chinois a été fondé - une entité née du conflit et des « luttes ». Donc, mon père ne pouvait pas comprendre comment quelqu'un pouvait chercher l'harmonie et vivre selon les principes d'Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Il allait lui falloir un événement qui lui change la vie pour s'ouvrir à une alternative à l'idéologie du PCC dans laquelle qu'il avait été immergé toute sa vie.

Ma mère est morte trois ans plus tard, et on a diagnostiqué chez mon père un cancer de la prostate à un stade avancé. Je lui ai demandé de venir vivre avec nous. Un compagnon de pratique lui a apporté des articles du site Minghui sur le cancer et le retour à une bonne santé. Alors qu'il n'avait pas montré d'intérêt, il a salué chaleureusement le pratiquant et lui a bel et bien demandé ses articles.

Après, nous avons eu une bonne conversation, mon père ruminait sur la question du Falun Gong. Il a finalement admis que la pratique avait en effet apporté de grandes bénédictions à ma famille. Mes anciens maux avaient disparu et j'avais l'air d'aller très bien.

Mon père ne m'a plus repoussée et a commencé à se préoccuper de mon bien-être. Un soir, à la table du dîner, mon mari m'a critiquée pour ma lenteur. Mon père n'était pas content et me l'a dit en privé. C'est arrivé à nouveau le lendemain, et je lui ai expliqué que c'était en effet de ma faute et que le Falun Gong m'avait appris à endurer, à regarder à l'intérieur et à corriger mes erreurs. Il a été surpris par ma réaction tolérante.

Il est resté avec moi pendant deux mois et a vu de ses propres yeux comment le Falun Gong faisait ressortir la bonté des gens et rendait notre famille heureuse.

Il a compris que les gens bénéficiaient de la pratique et a décidé de quitter le PCC et ses organisations affiliées. Son état de santé s'est amélioré et il est devenu plus énergique. Le Falun Gong avait ébranlé le cœur implacable de mon père.

Traduit de l'anglais en Suisse