(Minghui.org) L'âge ne devrait pas avoir d'importance en ce qui concerne ce que le Maître attend des pratiquants, comme étudier le Fa, pratiquer les exercices, émettre la pensée droite et clarifier la vérité. J'ai 72 ans et j'ai toujours été très diligente dans tout ce que le Maître attend de nous.

Parmi les principes du Fa, les plus importants sont ceux qui nous disent comment bien cultiver et comment aider les gens à apprendre les faits au sujet du Falun Gong. Pour accomplir cela, nous devons cultiver la bienveillance.

Le Maître a enseigné :

« Alors, en tant que personne qui cultive et pratique, si pendant votre cultivation et pratique personnelle, vous n'arrivez pas à aimer ceux qui au milieu des gens ordinaires ont une fois été contre vous, vous ne deviendrez pas un bouddha. Ceci est la vérité, parce que les personnes qui cultivent et pratiquent doivent avoir de la compassion. » (« Premier enseignement de Fa donné aux États-Unis », Enseignement dans les conférences I)

La peur est la plus grande des barrières

La peur est la plus grande des barrières pour un pratiquant dont la mission est d'expliquer aux gens les faits au sujet du Falun Gong. La peur est un dérivé du cœur égoïste. En résumé, la peur amène une personne à vouloir que les autres changent sans se changer elle-même. Donc, nous devons abandonner nos conceptions humaines et garder un cœur pur. Alors seulement, le Maître pourra aider et tout arranger pour nous.

En juin 2014, un groupe d'agents de police a fait irruption à mon domicile, fouillé et confisqué nos biens personnels avant de m'arrêter ainsi que mon mari et mon fils (qui ne sont pas pratiquants). Après ma libération, j'ai été informée que mon mari et mon fils avaient été libérés le jour où ils avaient été arrêtés.

Tout le monde doit entendre parler du Falun Gong

J'ai dit au Maître dans mon cœur que je me laisserai guider par lui et que j'abandonnerai les conceptions humaines car je veux parler aux gens des faits du Falun Gong et je ne suis pas ici pour être persécutée.

J'ai été emmenée dans une cellule et j'ai été surveillée par un agent posté à la porte. Du matin au soir, je lui ai parlé de la persécution du Falun Gong et de la dépravation du Parti communiste chinois (PCC).

Un jeune agent est ensuite venu écouter les faits au sujet du Falun Gong. Lorsque j'ai été transférée, tous deux ont démissionné du PCC et de ses organisations affiliées. Ensuite, j'ai été emmenée dans une autre pièce où j'ai parlé du Falun Gong à quatre agents. Tous les quatre ont démissionné du PCC.

J'ai été transférée dans un endroit qui m'a paru être un centre de lavage de cerveau. Plutôt que d'éprouver de la rancœur, je n'ai retenu dans mon cœur que de la pitié et de la bienveillance pour les personnes assignées au centre de lavage de cerveau et j'ai traité chaque personne avec bonté.

Tension artérielle élevée à cause du stress de la persécution

Meng, une gardienne, m'a dit que ma tension artérielle était élevée. Je lui ai répondu que ma tension était habituellement basse avant que je pratique le Falun Gong. Lorsqu'elle m'a demandé pourquoi maintenant ma tension était élevée, j'ai répondu :

« La persécution dure depuis plus de dix ans, durant lesquels j'ai été harcelée, détenue et emmenée dans un camp de travaux forcés. Ma vie harmonieuse a été perturbée. Ma famille et moi ressentons un stress constant en raison de la persécution. Que pensez-vous que cela a fait à ma santé ? »

Elle est partie et un jeune homme dans la trentaine est passé. Il a dit qu'il pouvait garder la position de méditation assise pendant trois heures et qu'il voulait concourir avec moi. J'ai refusé et il a essayé de discuter avec moi de qigong. Il est parti après avoir réalisé qu'il n'en savait pas autant qu'il pensait.

Deux femmes ont été désignées pour me surveiller jour et nuit. Je leur ai parlé du Falun Gong et du mouvement des démissions du PCC. Toutes deux ont décidé de démissionner et elles ne m'ont pas dérangée lorsque je pratiquais les exercices et émettais la pensée droite.

Une instructrice de lavage de cerveau écoute

Meng, âgée de 50 ans, est arrivée après le petit déjeuner le lendemain. Elle avait reçu l'instruction de me transformer. Elle m'a demandé ce que je pensais et je lui ai fait part de mon appréciation envers le fait qu'elle n'ait pas essayé de me faire taire et de me forcer à changer mes convictions, mais avait voulu entendre ce que j'avais à dire.

Je ne voulais pas lui faire perdre son temps, je lui ai donc dit que j'avais été dans plusieurs centres de lavage de cerveau aux niveaux de la commune, du canton et de la ville. Le directeur du Bureau 610 local, les spécialistes de la « transformation » de différents centres et des psychologues avaient essayé de me « transformer » année après année.

Elle m'a demandé quelles contre-attaques j'avais utilisées pour stopper leurs efforts. Je lui ai dit que tout ce que j'avais jamais fait était de parler du Falun Gong. Elle s'est demandé si j'avais jamais douté du Falun Gong. Ma réponse a été « certainement pas ».

Elle a écouté et pris des notes. Finalement, elle a dit que personne ne l'avait jamais convaincue, mais cette fois, je l'avais convaincue de la bonté de cette méthode de cultivation et pratique. Elle a démissionné du PCC, a dit qu'elle n'avait pas besoin de cet emploi et qu'elle avait une bonne pension.

La gardienne m'a dit trois jours plus tard que j'étais libre de partir. Un bon nombre de personnes se trouvaient dans le couloir et ont souri quand je suis partie.

Le seul regret que j'ai est que le temps est passé trop vite et je n'ai pas pu parler du Falun Gong à plus de gens.

J'ai été emmenée dans mon quartier dans une voiture de police et un jeune homme du comité de quartier m'a escortée chez moi. Après m'avoir écoutée, il a aussi démissionné du PCC.

« La compassion peut faire fondre Ciel et Terre en printemps

Les pensées droites peuvent sauver les gens de ce monde »

(« La Loi rectifie l'Univers », Hong Yin II)

Traduit de l'anglais en Belgique