(Minghui.org) Les pratiquants de Falun Gong à Sydney, en Australie, ont été présentés en première page d'un journal de l'agglomération le jeudi 2 juillet 2015 pour leurs efforts en matière de sensibilisation sur les prélèvements forcés d'organes sur des prisonniers de conscience en Chine.

Deux pratiquants, l'épouse et le fils d'un pratiquant qui est détenu en Chine, ont été présentés dans un article paru dans le Leader. Mme Liu Chunli et Eric Jia ont décrit leur préoccupation qu'un membre de leur famille, Jia Ye, puisse disparaître du centre de détention en Chine à tout moment et devenir une autre victime des prélèvements d'organes.

Liu et Jia ont déposé une poursuite judiciaire contre l'ancien dirigeant chinois Jiang Zemin, qui a incité la persécution du Falun Gong il y a 16 ans. Au cours des deux derniers mois, 20 644 autres pratiquants ont également envoyé des plaintes pénales au Parquet suprême et à la Cour suprême de Chine, en quête de justice pour le rôle de Jiang dans la campagne de génocide contre le Falun Gong et son rôle dans les crimes contre l'humanité perpétrés par la Chine.

Le journal le Leader est distribué dans la région du sud de Sydney, avec deux éditions différentes et une distribution de 150 000 exemplaires deux fois par semaine.

L'article parlait également de l'espoir des pratiquants à Sydney que le gouvernement australien adopte une loi interdisant aux citoyens d'obtenir des transplantations illégales d'organes à l'étranger. L'article expliquait également que les pratiquants faisaient appel aux Nations Unies pour faire pression sur Pékin pour faire cesser les prélèvements d'organes sur des prisonniers vivants, dont la plupart sont des pratiquants de Falun Gong et autres prisonniers de conscience, et pour faire cesser la persécution.

Le journal australien le « Leader » a présenté un article en première page sur les crimes du régime chinois contre les pratiquants de Falun Gong, et le nombre croissant de poursuites judiciaires contre l'ancien dictateur chinois Jiang Zemin.

Mme Liu Chunli et son fils Eric Jia avec d'autres pratiquants de Falun Gong à Sydney, Australie

Échappée de justesse du prélèvement d'organes

Une autre pratiquante à Sydney, Mme Zhuang Wei, a été interviewée pour l'article paru dans le Leader. Mme Zhuang a été détenue à la prison pour femmes de Shanghai en 2012 et 2013. Avant d'être transférée à la prison, les autorités du centre de détention de Pudong l'ont soumise à un examen physique extrêmement approfondie. Seuls les pratiquants de Falun Gong ont été soumis à un tel traitement, les criminels ne l'étaient. Selon l'article, Mme Zhuang a réalisé plus tard que l'examen servait à construire une base de données de donneurs à utiliser pour des greffes d'organes. Mme Zhuang s'est échappée de Chine, mais son mari n'a pas l'autorisation de quitter la Chine parce qu'il pratique aussi le Falun Gong.

Accusations de prélèvements d'organes

Dateline, un programme d'actualité sur SBS en Australie, a diffusé un rapport d'enquête sur les activités de transplantation d'organes en Chine en avril, intitulé « Prélèvements humains : Le trafic d'organes en Chine ». Le programme a déclaré que les sources d'organes utilisés par le régime chinois pour les transplantations comprennent des prisonniers de conscience, et que ces prisonniers peuvent encore être en vie quand leurs organes sont prélevés.

Une enquête menée par l'ancien homme politique canadien David Kilgour et l'avocat canadien des droits de l'homme David Matas, a également abouti à la même conclusion. Ils ont déterminé que la source des organes pour les 41 500 transplantations en Chine pour la période de six ans de 2000 à 2005 ne peut pas être inexpliquée.

En 2008, Mme Asma Jahangir et M. Manfred Nowak, les rapporteurs spéciaux des Nations Unies sur la liberté de religion ou de conscience et sur la question de la torture, ont envoyé une demande conjointe au régime chinois demandant une explication complète sur les allégations selon lesquelles les organes vitaux étaient pris des pratiquants de Falun Gong, et étaient « l'origine des organes expliquant l'augmentation soudaine des greffes d'organes en Chine depuis l'an 2000. »

Lucy Zhao, porte-parole de l'Association du Falun Dafa de l'Australie, a souligné que les pratiquants de Falun Gong en Chine disparaissent souvent sans laisser de trace. Parfois, les familles obtiennent leurs cendres, ou sont informés que les pratiquants se sont suicidés ou sont décédés d'une crise cardiaque.

Mme Zhao a dit que sans une source illimitée d'organes en Chine, il serait impossible de garantir une transplantation d'organe dans les deux à quatre semaines, ce que les hôpitaux en Chine promettaient à cette époque.

Historique

En 1999, Jiang Zemin, alors chef du Parti communiste chinois, ignorant les autres membres du comité permanent du Politburo, lançait la répression violente du Falun Gong.

La persécution a entraîné la mort de nombreux pratiquants de Falun Gong ces 16 dernières années. D’autres ont été torturés pour leur croyance et même tués pour leurs organes. Jiang Zemin est directement responsable d’avoir initié et poursuivi la persécution brutale.

Sous sa direction personnelle, le Parti communiste chinois a créé le 10 juin 1999 le « Bureau 610 », un organe de sécurité extra-légal. Passant outre les forces de police et le système judiciaire, l’organisation exécute la directive de Jiang s’agissant du Falun Gong : ruinez leur réputation, épuisez les financièrement et détruisez les physiquement.

La loi chinoise permet aux citoyens d'être demandeurs dans les affaires pénales, et de nombreux pratiquants exercent à présent ce droit en intentant des poursuites criminelles.

Traduit de l'anglais au Canada