(Minghui.org) Un total de 403 pratiquants de Falun Gong de Nanchang, province du Jiangxi, ont déposé des plaintes pénales contre Jiang Zemin entre le 24 mai et 9 juillet 2015, selon les rapports compilés par le site Web de Minghui.

Les pratiquants accusent l'ancien dictateur chinois d'avoir initié la brutale répression contre le Falun Gong et le tiennent responsable de l'énorme souffrance infligée par sa campagne. Les plaintes pénales ont été envoyées à la Cour suprême du peuple et au Parquet suprême du peuple.

Bon nombre de ces pratiquants ont raconté comment le Falun Gong leur a rendu la santé et leur a donné une nouvelle perspective sur la vie. Leur rêve de vivre une vie plus saine et plus heureuse, cependant, a été brisé lorsque Jiang Zemin a lancé une campagne nationale visant à éliminer la pratique en 1999.

Simplement pour avoir refusé de renoncer à leur croyance, ils ont été arrêtés, détenus, torturés et ont eu leur domicile saccagé et leurs effets personnels saisis par les autorités communistes. Aussi, les familles de beaucoup d'entre eux ont été impliquées pour leur croyance, et d'autres ont aussi été obligés de payer des amendes énormes.

Les pratiquants qui ont déposé des plaintes pénales dans la ville de Nanchang, sont des gens de tous les horizons. Le nombre de dossiers étant déposés augmente chaque jour : 132 pratiquants ont déposé 123 cas en seulement une semaine -- du 10 au 16 juillet.

Aperçu d'une sélection de plaintes pénales de Nanchang, province du Jiangxi

Mme Chen Hongmei (陈红梅), fonctionnaire

Mme Chen Hongmei, 46 ans, ancien fonctionnaire du Bureau agricole de la ville de Nanchang, a déposé une plainte pénale contre Jiang le 27 juin 2015.

En mars 2007, elle a été arrêtée par huit policiers, qui l'ont obligée à s'asseoir sur une chaise contre un mur et l’ont menottée au mur, avec ses mains à la hauteur de ses oreilles. Ils lui ont saisi les cheveux et cogné la tête contre le mur. « J'étais étourdie et des étincelles sont apparues devant mes yeux », a dit Mme Chen dans sa plainte.

Elle a été condamnée à deux ans de travail forcé et détenue dans le camp de travaux forcés pour femmes de la province du Jiangxi.

Les gardes lui ont fermé la bouche avec du ruban adhésif, l’ont menottée au cadre supérieur d'une couchette double, l’ont privée de sommeil et l’ont piquée avec des aiguilles si elle fermait les yeux, parmi d'autres méthodes de torture. Ils l’ont également forcée à assister à des séances de lavage de cerveau.

Mme Wu Chunling (吴春玲)

Mme Wu Chunling, 45 ans, faubourg de Lidu, canton de Jinxian, ville de Nanchang, a déposé sa plainte pénale pour elle-même et pour sa mère décédée le 30 juin 2015.

Mme Wu a été condamnée au travail forcé quatre fois pour un total de 9 ans. Elle a dit que la torture physique et mentale était indescriptible.

Les conditions de vie dans le camp de travail étaient horribles. Une pièce était divisée en trois et chacune avait deux lits superposés. La pièce puait terriblement, parce que les pratiquants devaient manger, utiliser un seau hygiénique et faire tout à l'intérieur de ce petit espace. Elle a été également détenue en isolement.

La mère de Mme Wu a été arrêtée à plusieurs reprises, condamnée une fois aux travaux forcés et est décédée à cause du stress et de la peur. Aussi, sa grand-mère est décédée alors qu'elle et sa mère étaient détenues.

Mme Xie Yanming (谢艳明), ingénieur du Web

Mme Xie Yanming, 34 ans, a été arrêtée à trois reprises et sauvagement battue.

Elle a été arrêtée pour la première fois en 2013. Les policiers en civil l’ont menottée pendant les interrogatoires, battue et lui ont donné des coups de pied violemment, ont lié ses chevilles avec des chaînes et l’ont fouillée.

Sa deuxième arrestation s'est passée en 2015. Les policiers l’ont battue et lui ont donné des coups de pied et frappée au visage de manière répétée. Elle a été menottée derrière le dos dans une voiture de police et contrainte de s'agenouiller sur le sol pendant le transfert vers le poste de police.

Le policier Wang Jiaxi (王家熙) a saisi ses cheveux et lui a ébloui les yeux avec une lumière vive. Un autre policier lui a électrocuté le bras avec une matraque électrique. Elle a été torturée jusque tard dans la nuit.

Wang Jiaxi l'a frappée avec une bouteille d'eau alors qu'elle mangeait. Il a réprimandé son subordonné qui lui avait donné de la nourriture et a crié : « Tu ne peux pas manger ! J'ai reçu l'ordre de Jiang Zemin de vous arrêter, vous, les pratiquants ! »

Historique

En 1999, Jiang Zemin à la tête du Parti communiste chinois, sans tenir compte des autres membres du comité permanent du Politburo, a lancé la répression violente du Falun Gong.

La persécution a conduit au décès de nombreux pratiquants de Falun Gong au cours des 16 dernières années. Davantage ont été torturés pour leur croyance et même tués pour leurs organes. Jiang Zemin est directement responsable du lancement et du maintien de la brutale persécution.

Sous sa direction personnelle, le Parti communiste chinois a établi un organe de sécurité extralégal, le Bureau 610, le 10 juin 1999. L'organisation outrepasse les forces de police et le système judiciaire pour exécuter la politique de Jiang Zemin concernant le Falun Gong : ruiner leur réputation, couper leurs ressources financières et les éliminer physiquement.

La loi chinoise permet aux citoyens d'être demandeurs dans les affaires pénales et de nombreux pratiquants exercent maintenant leur droit de déposer des plaintes pénales contre l'ancien dictateur.

Traduit de l’anglais au Canada