(Minghui.org)

Bonjour vénérable Maître ! Salutations, compagnons de pratique !

J'ai commencé à pratiquer le Falun Gong en 1996 et j'ai maintenant 78 ans. Ma vie était remplie auparavant de souffrances. Heureusement, j'ai rencontré le Maître et Dafa. Je ne sais pas combien le Maître a enduré pour moi ou combien de tribulations le Maître a résolues pour moi. Nul moyen ne me permet de rembourser le Maître pour sa grâce infinie.

Des catastrophes frappent

Trois jours avant que mon fils ait atteint l'âge d'un mois, le désastre a frappé. Ma fille, qui avait deux ans et demi, a commencé à pleurer de façon inattendue et est entrée en convulsions. Elle avait de l'écume à la bouche et a perdu la voix.

Nous l'avons emmenée à l'hôpital, où on lui a diagnostiqué une méningite cérébrale aiguë. Elle est morte peu de temps après.

Sur le chemin du retour, j'étais remplie de tristesse. Mais quand je suis rentrée, je me suis aperçue que mon fils avait exactement les mêmes symptômes. Il entrait en convulsions, avait de l'écume à la bouche et était incapable de pleurer. Il est mort peu de temps après que nous soyons arrivés à l'hôpital.

Ayant perdu deux de mes quatre enfants en une nuit, j'ai fait une dépression et je ne voulais plus vivre. C'était l'hiver par un froid glacial, avec 25 cm de neige dehors. Je me suis allongée dans la neige devant mon domicile et ne voulais plus me relever, peu importe comment les gens me tiraient ou essayaient de me persuader. Je me suis évanouie.

Je ne sais pas combien de temps je suis restée là quand le chef du village est arrivé, m'a relevée et transportée dans la maison et sur mon lit.

Ensuite, j'ai commencé à avoir des convulsions. Mes poings se sont serrés et mes orteils se sont recroquevillés. Personne ne pouvait les ouvrir. J'avais l'impression qu'il y avait une explosion dans ma tête. J'ai même perdu la capacité de parler.

Je me suis rendue dans quatre grands hôpitaux provinciaux, mais ils ont tous refusé de m'accepter. Ils estimaient que j'étais incurable. J'ai alors essayé un célèbre médecin herboriste local chinois, mais cela n'a pas fonctionné non plus. C'était une vie pire que la mort.

La lumière au bout du tunnel

Juste après le Nouvel An de 1996, mon frère aîné est venu me voir. Il a dit : « Que dirais-tu d'apprendre le Falun Gong ? J'ai entendu dire que c'était très bien et gratuit. » Je pensais : « Je vais mourir. Quel est le but d'apprendre le Falun Gong ? » Je ne voulais pas y aller, mais mon frère et sa femme ont insisté, alors je suis allée à contrecœur au site local des exercices.

J'ai regardé les gens faire les exercices et fixé du regard ceux qui réussissaient le mieux les mouvements. Quand je suis rentrée, j'ai essayé de les imiter.

En seulement quelques jours, j'avais appris comment faire tous les exercices. Par la suite, j'allais sur le site tous les jours, pratiquais les exercices avec eux et les écoutais lire les livres du Falun Gong. Je venais de famille pauvre et n'avais jamais fréquenté l'école, donc je ne pouvais pas lire.

Le septième jour, ma voix est revenue. Je rêvais de pouvoir parler à nouveau un jour. Nul mot ne peut exprimer à quel point j'étais heureuse.

Mes mains avaient toujours parfois des spasmes, mais mon corps n'en avait plus. Quelques jours plus tard, même mes mains ont cessé de se crisper. J'avais complètement récupéré et j'étais déterminée à étudier les enseignements du Falun Gong jusqu'à la fin.

Le Maître m'a enseigné à lire le livre

Quand je voyais d'autres pratiquants lire couramment le livre Zhuan Falun, je me sentais très triste car je ne pouvais pas lire. Un pratiquant m'a donné plus tard une copie. J'ai demandé à mon frère : « Pourquoi tous les mots sont-ils en or ? » Il a répondu, le regard déconcerté : « Ils sont clairement en noir. Comment peuvent-ils être de l'or ? »

Je savais que ce livre était un trésor. Je l'ai ouvert et regardé ce soir-là, mais je ne pouvais pas lire quoi que ce soit. J'ai commencé à pleurer jusqu'à ce que je m'affaisse sur la table et m'endorme.

Dans mon rêve, le Maître écrivait les paroles sur un tableau noir et m'enseignait à lire. Je me suis réveillé quelques fois du rêve alors que je lisais.

Lorsque j'ai fait le deuxième exercice, tenant les bras devant ma tête, un écran d'environ 33 cm de hauteur et quelques centimètres de largeur est apparu devant mes yeux. Il y avait deux lignes écrites avec de la craie. Elles ressortaient très clairement. Quand je les ai lues, j'ai vu qu'elles étaient du Fa que j'avais appris la veille. Et les mots m'ont touché. Chaque jour, ils apparaissaient devant mes yeux, tant que je faisais cet exercice.

Pouvoir lire tout le livre

Après avoir réccouvré la santé, je suis sortie pour gagner ma vie.

J'apportais le livre avec moi partout où j'allais. Je me suis promise que j'allais apprendre au moins trois mots par jour. Je demandais de l'aide aux passants pour tous les mots que je ne connaissais pas, et ils étaient heureux de me les dire. Ensuite, je récitais les mots alors que je marchais car je ne voulais pas les oublier.

Quelqu'un m'a dit : « Vous ne pouvez pas lire, alors pourquoi essayez-vous de lire un tel livre épais ? » « Ma maladie a été guérie par la lecture de ce livre » lui ai-je répondu.

J'ai finalement appris tous les mots dans le Zhuan Falun et je peux maintenant lire le livre en entier. Mais je ne lis que très lentement. Cela me prend cinq à six heures pour compléter un chapitre. Mais cela m'est égal. Je continue de lire. Même quand la persécution était à son apogée, je n'ai pas cessé. Je n'ai pas cessé de lire ni de faire les exercices, même pas un seul jour.

Des fonctionnaires sont venus me voir après le début de la persécution

Le Parti communiste chinois a commencé sa persécution du Falun Gong en 1999. Un jour, neuf fonctionnaires du Bureau 610 du canton, de la section sécurité et politique, de la mairie et du poste de police sont venus chez moi.

Ils m'ont demandé si je pratiquais le Falun Gong et pourquoi. Ils ont tranquillement écouté alors que je leur ai raconté mon histoire. Avant leur départ, l'un d'eux a dit : « Tout le monde en ville est au courant de votre maladie. Si vous pensez que le Falun Gong est bon, pratiquez-le simplement à la maison. Nous allons vous laisser tranquille. »

Je leur ai dit que je ne voulais plus qu'ils viennent me voir. Les autorités ne sont jamais revenues.

Récupérer d'un terrible accident en 18 jours

Je gagne ma vie en ramassant des matières recyclables pour la vente.

En 2009, une moto m'a frappée alors que j'étais sortie tard dans la nuit. Je suis tombée et je me suis évanouie.

Un homme qui travaillait sur un marché de nuit a vu l'accident, a arrêté les deux jeunes motards et leur a dit de me conduire à l'hôpital.

J'ai repris connaissance alors que le médecin me donnait une injection. Quand je leur ai demandé pourquoi j'étais là, ils m'ont tout simplement regardée sans dire un mot. J'ai dit au médecin que je pratiquais le Falun Gong et que je ne voulais pas d'injection.

Les deux hommes à moto ont enlevé l'aiguille et m'ont aidée à mettre mes chaussures. Ils ont tenu mes bras et nous sommes sortis de l'hôpital.

Un des hommes a sorti 50 yuans en disant : « C'est tout mon avoir. » J'ai répondu : « Je ne veux pas de votre argent. Pourquoi devrais-je vous prendre de l'argent ? » Ils se sont enfuis tout en me laissant l'argent.

Je me suis assise à l'extérieur de l'hôpital jusqu'à ce que l'un de mes proches vienne à 6 h du matin. Vers 8 h, mon fils et ma fille sont arrivés. Quand ils se sont enquis de mon état auprès du médecin, il a dit : « Votre mère ne survivra probablement pas. Elle a deux côtes cassées et souffre d'une hémorragie interne qui est montée dans son cerveau et ses yeux et peut causer la cécité. Elle est dans un état critique. »

Le médecin a dit à mon fils qu'il en coûterait au moins 30 000 yuans pour mon hospitalisation. Mon fils m'a dit, les larmes aux yeux : « Maman, que puis-je faire ? Où pouvons-nous emprunter une telle somme d'argent ? »

Je lui ai dit : « Même si tu pouvais emprunter tout cet argent, je ne voudrais pas rester à l'hôpital. J'ai le Maître pour prendre soin de moi. Laisse-moi rentrer à la maison et faire mes exercices. Ne t'inquiète pas, je ne vais pas mourir. »

Puis je lui ai demandé : « Tu peux me laisser chez ton père ? » En ce moment, mes yeux étaient complètement enflés au point où je ne pouvais plus les ouvrir.

Mon mari vit dans un hangar sur un chantier de construction au milieu de nulle part. Il ne voulait pas me prendre et a dit à notre fils : « Si ta mère mourrait ici, je ne pourrais pas trouver de l'aide. »

« Je vais vivre ici et je garantis que je ne vais pas mourir » lui ai-je dit.

Alors que je vivais avec mon mari, plus de dix personnes sont venues me voir, et chacune d'elles pensait que j'allais mourir. Après que le chef de l'entreprise de construction soit venu me voir, il a dit : « Je vais vous laisser ce hangar pour vos arrangements funéraires »

Je ne pouvais pas lire à cause de mes yeux gonflés, alors j'ai mis une serviette chaude sur mes yeux et j'ai dit à plusieurs reprises 'Falun Dafa est bon'. J'ai demandé au Maître de m'aider afin qu'ils récupèrent et que je puisse lire.

J'ai fait les exercices tous les matins, même quand je souffrais beaucoup. Parfois, la douleur était si forte que je ne pouvais pas rester debout. Je m'asseyais alors et faisais l'exercice de méditation. Le reste du temps, j'ai émis la pensée droite jour et nuit.

Le 18e jour, à l'âge de 73 ans, j'ai récupéré sans prendre aucun médicament.

Quelqu'un m'a vue et étonné a dit plus tard : « N'étiez-vous pas en train de mourir ? ! Comment avez-vous récupéré la santé ? »

Je lui ai répondu : « J'ai récupéré de ce terrible accident en pratiquant le Falun Gong. » Je leur ai alors parlé du Falun Gong et de la persécution, et leur ai demandé de démissionner du Parti communiste chinois.

Tout le monde à qui j'en ai parlé a décidé de démissionner du Parti, dont le chef de l'entreprise de construction qui a voulu nous donner le hangar pour mon enterrement.

Dans ma cultivation, chaque pas que je fais, chaque épreuve réussie et chaque tribulation franchie n'est possible que parce que le Maître a endossé la souffrance pour moi.

En pensant au Maître, les larmes me montent aux yeux. Sans le Maître, je ne sais pas combien de fois j'aurais pu mourir. Merci, Maître, pour votre grâce infinie !

Traduit de l'anglais au Canada