(Minghui.org)

Bonjour Maître !

Bonjour compagnons de pratique !

Nous avons découvert que l’École de Toronto avait signé un contrat avec l’Institut Confucius (IC) en juin 2014, et qu'en septembre ils allaient commencer à enseigner aux enfants dans nos écoles leur version de la culture chinoise très influencée par le Parti communiste chinois.

Lorsque le jour est arrivé d'empêcher l'IC de s’implanter à Toronto, des pratiquants m'ont approché pour me demander d’être le coordinateur. Mais je ne voulais pas le faire.

J’ai toujours été réticent à m’impliquer dans les grands projets et préférais travailler seul. Dans les projets où je m’impliquais, tels que Shen Yun, je luttais contre mon ressentiment et mon antipathie envers les pratiquants, quelque chose contre lequel j'ai lutté pendant de nombreuses années.

Dès qu’ils avaient une idée ou me demandaient de faire quelque chose, aussi gentiment ou durement qu'ils l'exprimaient, automatiquement, j’étais contre. Soit je faisais une critique polie, soit avec forces excuses, j’expliquais pourquoi cela ne marcherait pas. Au fond de moi, je ne voulais pas que leur projet réussisse afin qu'on voit que j’avais raison et qu’ils avaient tort.

À l’époque, je ne voyais rien de mal à cela. Je pensais que j’étais le plus responsable envers le Fa en protégeant le projet des mauvaises idées.

Puis un jour, alors que je me plaignais des pratiquants à ma femme, elle m’a dit : « Tu combats leurs idées parce que tu ne les aimes pas et que tu ne veux rien faire pour eux. Tu ne suis pas le Fa. Tu suis les forces anciennes. Tu es manipulé par les forces anciennes au lieu de comprendre l’importance de coopérer et de te souvenir que le but du projet, c’est de sauver les êtres. C’est ton problème, pas le leur. »

Elle avait raison.

Le Maître a dit :

« Parfois, quand les disciples de Dafa ne coopèrent pas bien entre eux, qu'ils s’emportent et se mettent en colère, j’ai vu alors que certaines vies dégénérées dont certaines sont très grandes, sont aussi en train de les renforcer, de plus les couches après couches de vies mauvaises de différents niveaux se conformant aux différents niveaux inférieurs, exercent également un effet. » (« Les disciples de Dafa doivent impérativement étudier Fa »)

et aussi :

« Autrement dit, dès que les vies de différents niveaux découvrent ce que vous voulez, à quoi vous vous attachez, et que cela s'accorde justement à elles, elles vont exercer un effet sur vous, voire vous dominer. Quand une personne n’est pas rationnelle, qu’elle s’emporte, les facteurs négatifs vont alors exercer des effets sur elle. Tous sont des êtres vivants, celui-ci est la malveillance, celui-ci le désir, celui-ci la haine, ce sont justement des choses différentes, alors chacun joue naturellement son rôle. » (« Les disciples de Dafa doivent impérativement étudier Fa »)

Je me suis éveillé à la compréhension que pour voir si je suis suffisamment digne de les sauver, ces êtres de niveau inférieur sont ceux qui créent ce type de mauvaises pensées et de mauvais sentiments envers les autres pour me tester. Ce ne sont pas du tout mes pensées !

En regardant à l’intérieur, j’ai vu que ma colère venait en réalité de l’attachement à la paresse. Quand les autres proposent quelque chose, je me sens mal à l’aise et les critique car je suis paresseux et que je ne veux rien faire. Je deviens alors si négatif envers l’idée que j’essaie de m’y opposer et j’en veux à la personne qui l’a eue.

J’ai aussi vu que mon ressentiment envers les autres était aussi dû à l’esprit de compétition et à la jalousie. Je trouve des défauts chez les autres à cause d’un profond sentiment d'insécurité que je ressens envers moi-même depuis mon enfance, si bien que je suis jaloux des autres sans raison. Cela n’a rien du tout à voir avec les autres, mais la perversité a vu ces attachements et les a exploités pour interférer entre moi et les projets dans lesquels j’étais impliqué.

Le Maître nous dit :

« Et qu'est-ce qu'une bonne personne ? Si ton cœur contient de la haine, de la méchanceté, réfléchis, quel genre d'être es-tu ? Cela peut se manifester dans ton comportement, même sur ton visage, on peut voir que tu as l'air méchant. Je ne voulais pas dire que certains disciples de Dafa ne cultivent pas bien, le côté qui a réussi la cultivation est séparé. Tant que de ce côté humain tu as encore des choses humaines, c'est sûr qu’il y a des choses pas bonnes, des pensées pas bonnes, plus on approche de la surface, pire est la manifestation. Pourquoi le Maître vous enseigne le Fa, c'est pour vous dire cela, c'est pour vous faire comprendre. » (« Enseignement de Fa à la Conférence de Fa de San Francisco 2014 »)

et également :

« Rien n'a changé, le Maître est toujours le Maître du début, le Fa de l'univers ne changera jamais. (Applaudissements chaleureux) Seulement, dans cette persécution, dans ce soi-disant examen, certains ont enlevé leurs attachements, certains ne les ont pas enlevés, certains ont au contraire amplifié leurs attachements. Ce sont les états manifestés pendant ce soi-disant examen. C'est vous qui êtes en train de changer, ce sont les disciples de Dafa qui sont en train de changer. Si vous ne changez pas dans le sens positif, vous changez dans le sens négatif, c'est sûr. » (« Enseignement de Fa à la Conférence de Fa de San Francisco 2014 »)

Le Maître nous encourage aussi en disant :

« Sur les sept milliards de gens, la pensée de chacun reflète d'innombrables cœurs humains, constituant un si grand nombre d'interférences pour les pratiquants, voilà pourquoi une telle solution a été adoptée, voilà pourquoi tu cultives de cette manière. C'est comme ça, plus on est proche de la fin, même si les choses perverses ont de moins en moins de force, les choses qu'elles reflètent sont néanmoins très mauvaises, c'est pourquoi certaines personnes trouvent que les choses reflétées dans leurs pensées sont très sales. Je vous dis, j'encourage souvent les élèves en disant que ça ne fait rien, il suffit que tu les repousses, que tu fasses un peu mieux, que tu ne te laisses pas interférer par elles. » (« Enseignement du Fa à la Journée mondiale du Falun Dafa »)

Donc quand les pratiquants m’ont approché afin que je coordonne ce projet de l'IC, en dépit du fait que j’avais encore peur de le faire en raison de mon médiocre état de cultivation, je l’ai considéré comme une opportunité précieuse et rare offerte par le Maître de cultiver et de coopérer avec les pratiquants afin de sauver les êtres. Nous étions huit dans l’équipe principale et aucun d’entre nous ne savait quoi faire ou de quelle manière fonctionnait un conseil d’école.

Le conseil est composé de 22 délégués qui votent ou rejettent les propositions. Pour que l'IC soit supprimé, il faudrait que la majorité des conseillers votent contre. Dans cette optique, il nous faudrait clarifier la vérité et nous avions besoin du soutien du corps entier. Malheureusement beaucoup de pratiquants ignoraient ce qu’est un Institut Confucius, son degré de perversité et qu’en réalité l’Institut Confucius, c‘est le Parti communiste déguisé. Ils étaient trompés par le titre de « Confucius », si bien que nous avons dû partager nos compréhensions avec les pratiquants afin qu’ils comprennent mieux la situation.

Nous avons créé un site Internet d’information et attiré beaucoup de médias et nous avons pu toucher d’autres groupes et des citoyens pour qu’ils se joignent à nous également. Notre équipe principale a commencé à convoquer les délégués à des réunions. Quelques délégués étaient choqués d’apprendre la véritable nature de l’Institut Confucius. D’autres ont refusé de nous parler. Nous pouvions dire qu’ils étaient déjà influencés par le PCC.

Nous avons rallié le corps des pratiquants et avons envoyé des courriels aux délégués en tant que parents et citoyens concernés pour leur demander d’annuler leur association avec l'IC, et beaucoup de délégués ont commencé à changer leur position, y compris une qui était allée en Chine pour faire venir l'IC à Toronto. Au début, elle a refusé de nous parler, mais grâce à notre sagesse et à notre clarification de la vérité constante, elle a complètement retourné sa veste et est devenue notre plus fervente supportrice !

Comme nous avons continué à aller de l’avant, d’autres opportunités ont commencé à surgir de nulle part. Un délégué nous a dit que le 11 juin se tiendrait une réunion du conseil d’administration où nous pourrions présenter nos doléances.

Nous avons saisi cette opportunité pour organiser un rassemblement massif à l’extérieur de l’école avec des centaines de pratiquants et des membres d’autres communautés. Ils se tenaient tous devant le bâtiment avec des pancartes indiquant « STOP à l'IC. Des médias de plusieurs chaînes de télévision et de la presse écrite sont venus. »

Au cours de la réunion, nous avons réclamé l’annulation de l'IC. Nous avons dit à tous les délégués que nous ne voulions pas que nos enfants soient intoxiqués par le communisme pervers et la propagande du Parti communiste (PCC). Nous leur avons montré pour preuves les livres et les chansons faisant la promotion du communisme et leurs mensonges à propos de faits historiques. Finalement, la majorité des délégués a établi une motion pour voter l’annulation de l'IC lors de la prochaine réunion prévue le 18 juillet.

Et aussi, grâce à nos puissant efforts déployés au cours de notre campagne, le délégué président qui était directement responsable de la venue de l'IC à Toronto a démissionné le lendemain. Il entretenait des liens solides avec le PCC et il a essayé d’introduire l'IC subrepticement sans le dire aux autres. Cela a bouleversé nombre d’entre eux et a déchaîné les médias au point qu'ils ont tous dénoncé cela comme un scandale.

Les semaines suivantes, nous avons éprouvé de l'auto-satisfaction et nous nous sommes un peu relâchés. C’est alors que nous avons découvert que le PCC avait exercé d'intenses pressions sur les délégués afin qu’ils votent en faveur du maintien de l'IC. Ils avaient aussi touché la communauté chinoise afin qu’elle soutienne l'IC et nous attaque.

Nous avons réalisé que nous n’aurions pas dû nous relâcher. Nous avons pu faire des recherches sur les groupes chinois et montrer aux délégués qu’ils étaient tous liés au PCC. Nous avons continué à rencontrer les conseillers et leur avons envoyé des documents importants informant sur d’autres scandales de l'IC dans le monde.

Le jour de la réunion, à cause de toute la controverse et du tollé général, la majorité des délégués ont passé une motion pour reporter la décision concernant l'IC jusqu’à nouvel ordre.

Toutefois, nous n’étions pas contents qu’ils ne l’aient pas annulé complètement. Nous avons ressenti que nous avions dû trop compter sur les personnes ordinaires et avions perdu de vue l’objectif final de complètement stopper l'IC, alors nous avons décidé de poursuivre nos efforts.

Nous avons appris de notre plus fervent partisan qu’il y avait une réunion finale du conseil avant le Nouvel An où nous pourrions éradiquer l'IC une fois pour toutes. Avec cette approche, nous avons continué à rencontrer les délégués pour clarifier la vérité.

Quelques personnes clés, membres du conseil d’école étaient toujours sous l’emprise du PCC et refusaient de nous adresser la parole. Personnellement j’estimais que nous ne devrions pas perdre notre temps à essayer de toucher ces gens-là. Le temps était limité et nous devions nous concentrer sur ceux qui pourraient peut-être changer d’avis. Toutefois, d‘autres personnes de l’équipe pensaient qu’il était important que nous essayions de sauver aussi ces gens-là.

Un pratiquant a partagé qu’il y a une divinité derrière chaque délégué et qu’il y a aussi une divinité derrière chaque profession. Afin de nettoyer le champ, nous devrions nous adresser à ces êtres dans les autres dimensions également.

Le pratiquant a rapporté qu’en 1999, il n’y avait pas moyen de réussir en se contentant de regarder les choses à un niveau superficiel. Les pratiquants devaient toujours se rappeler qu’il faut penser à l’autre dimension et à clarifier la vérité aux êtres dans les autres dimensions.

Finalement, en surface ces délégués ne changeaient pas, mais suite à nos efforts constants pour toucher chacun d’eux, chacun a senti que nous étions capables de nettoyer le champ. À la réunion finale du conseil, des centaines de supporters et des centaines de gens influencés par le PCC ont manifesté dans les rues. La salle de réunion était remplie de personnes des deux camps. Les délégués ont pris tour à tour la parole et ils ont tous exprimé leur inquiétude au sujet de l'IC.

En définitive, 20 délégués sur 22 ont voté pour l’annulation complète de l'IC. Il y a eu un tonnerre d’applaudissements dans toute la salle. C’était chose faite. L'IC était mort.

Les personnes influencées par l'IC ont quitté la salle en silence l’une après l’autre. Avec une poignée de main, nous avons félicité tous les délégués qui nous avaient soutenus et qui avaient été sauvés tout au long du processus.

Ensuite, beaucoup de délégués sont venus nous dire qu’ils avaient vraiment du respect pour les pratiquants de Falun Gong. Ils ont dit : « Vous avez fait un travail fantastique ici. »

Les groupes de la communauté ont aussi conçu un profond respect pour le Falun Gong grâce à notre gestion des faits et à nos efforts, y compris notre coopération avec tout un chacun pendant la campagne. Nous avons aussi appris qu'étant donné l’impact de notre campagne, l'IC lui-même a écrit une lettre au conseil d’école pour rompre le contrat avant le vote et tenter de sauver la face.

L’annulation de l'IC a été rapportée par les médias du monde entier. Ce fut un coup majeur porté au PCC pervers et à leur campagne d'IC.

Un mois plus tard, le vote du conseil d’école de Toronto a été soumis à un sérieux contrôle de l’État, qui a pris le conseil entièrement en main, y compris les prises de décision. Si nous avions attendu pour agir, nous aurions perdu tout espoir d’annuler l'IC. Il y a une belle leçon à en tirer.

Rétrospectivement, l’élément le plus important ayant conduit au succès de ce projet fut notre coopération. Le second élément le plus important fut notre efficacité. J’ai remarqué que l’un des plus gros problèmes dans de nombreux projets de Dafa, c’est le manque d’efficacité. Si quelqu’un envoyait un mail pour demander de l’aide ou faire des suggestions, les autres pratiquants mettaient des jours à répondre ou ne répondaient pas du tout.

J’avais l’habitude de déplorer le fait que dans les réunion les pratiquants aimaient parler et parler et parler. Pour les empêcher de parler, il suffisait que quelqu’un demande qui était volontaire pour aider dans un projet. Tout le monde alors se taisait.

Tout au long de ce projet de 5 mois, il y avait des tâches à faire à chaque heure et aussi des réunions avec les délégués presque chaque jour. Dès qu’on écrivait un email pour demander de l’aide, en l’espace de quelques minutes, plusieurs personnes répondaient. Chaque membre allait de l’avant, même s’il avait un peu peur, et chaque membre aidait sans tarder en cas de besoin sans l’ombre d’une plainte ou d’une hésitation.

À cause de cela, nous avons pu saisir chaque opportunité qui se présentait sans en omettre aucune et nous avons été capables de devancer la perversité à chaque pas.

Tout ce projet m’a beaucoup appris. J’ai été très ému par l’attitude de mes compagnons de pratique qui m’ont accepté pleinement et ne se sont jamais plaint et n’ont jamais protesté même quand parfois j’étais celui qui était difficile à supporter et pas facile à apprécier !

J’ai appris comment faire confiance à mes compagnons de pratique et à accepter leurs idées. J’ai aussi appris que même si je me sens timoré ou nerveux, avec le soutien de mes compagnons de pratique, la perversité ne fait le poids pour aucun d'entre nous.

Et surtout nous avons appris que si nous suivons vraiment les enseignements du Maître quand surviennent les conflits et les pensées négatives, et coopérons les uns avec les autres, si nous clarifions la vérité et émettons la pensée droite, nous réussirons toujours et n’aurons jamais rien à craindre.

Merci Maître. Merci compagnons de pratique.

(Présenté à la Conférence de partage d’expériences et de cultivation au Canada)

Traduit de l'anglais en Europe