(Minghui.org) J'ai récemment vendu mon magasin après l'avoir tenu pendant cinq ans. L'acheteur avait accepté un prix qui comprenait tous les équipements et marchandises. Cependant, quand il a demandé une liste de prix, mon attachement aux intérêts personnels s'est manifesté et j'ai gonflé les chiffres.

Après avoir augmenté les prix, je me sentais un peu mal à l'aise. En tant que pratiquant de Dafa, je savais que je devais respecter le critère d'Authenticité. Cependant, mené par les intérêts personnels, j'ai continué à faire la mauvaise chose.

Cet après-midi-là, un policier m'a téléphoné et m'a demandé : « Est-ce que tu es xx ? » J'ai dit : « Oui. »

« Avez-vous écrit une lettre et l'avez-vous envoyée à Pékin ? » Il semblait hésiter à demander si j'avais déposé une plainte contre Jiang Zemin, l'ancien chef du Parti communiste chinois qui a lancé la persécution du Falun Gong.

Je lui ai dit : « Demandez-vous si j'ai poursuivi en justice Jiang Zemin ? Oui je l'ai fait. »

Il a demandé : « Où êtes-vous ? Je veux vous voir. »

« Mais je n'ai pas besoin de vous voir », ai-je répondu, « Vous ne pouvez pas m'aider. Ne pas vouloir vous voir est pour votre bien. S'il vous plaît, gardez à l'esprit que si l'on persécute un pratiquant de Falun Dafa c'est un péché. Si je vous voyais, cela serait vous faire du mal. »

À ce moment-là, je n'avais aucune crainte ; je ne pensais qu'à ce qui lui serait bénéfique.

Il a répliqué : « D'autres pratiquants ont permis que je les rencontre. Pourquoi pas vous ? Je travaille pour le poste de police et je suis un policier ; comment pourrais-je ne pas être autorisé à vous voir ? »

Je ne voulais pas suivre sa logique, donc j'ai changé de sujet : « Puisque vous avez vu beaucoup de pratiquants, je suppose que vous en savez déjà beaucoup sur la vérité du Falun Dafa. Parce que Jiang Zemin a persécuté tant de pratiquants, ne devrions-nous pas le poursuivre ? »

Puis j'ai ajouté : « Vous êtes un policier. Ma compréhension est qu'un policier est responsable de capturer de mauvaises personnes. Je n'ai rien fait d'illégal. C'est pour votre propre bien que je ne vous rencontre pas. »

Il écoutait en silence. Alors, je lui en ai dit davantage sur le Falun Gong et l'histoire de la persécution. En fin de compte, il a dit : « Vous pouvez conserver une partie de ce que vous avez à dire et me le dire en personne. » Puis il a raccroché.

Je me suis aperçu que c'était mon attachement aux intérêts personnels qui avait causé cette tribulation. J'ai rapidement changé les prix sur la liste pour revenir aux prix initiaux. Lors de la finalisation avec l'acheteur, j'ai également réduit le prix total de 1000 yuans.

Le policier n'a jamais rappelé.

Après le Nouvel An, je me suis convaincu que je voulais trouver un emploi facile. Je ne me souciais pas de combien d'argent je gagnais, tant et aussi longtemps que je pouvais joindre les deux bouts afin d'avoir du temps pour faire les trois choses demandées aux pratiquants. Cependant, en raison de mon attachement aux loisirs, il m'a fallu un temps assez long avant d'obtenir une entrevue.

Après avoir réalisé cela, je me suis débarrassé de cet attachement. Parce que je n'avais pas travaillé pour quelqu'un d'autre depuis un long moment, j'étais donc un peu inquiet quant à l'entrevue. Puis je me suis rendu compte que ma mentalité à vouloir sauver la face était trop forte.

En fin de compte, je me suis trouvé un emploi dans une entreprise de construction.

Mon patron était un gros fumeur ; il aimait aussi sacrer. Donc, je ne pouvais pas le supporter. Mais je pensais que trouver un autre emploi ne serait pas facile, donc je suis resté. Cependant, je nourrissais encore beaucoup de ressentiment envers lui.

Mes collègues se calmaient quand ils étaient en face de lui puis le maudissaient derrière son dos. Je les regardais de haut et pensais que leur moralité était trop faible : ils ne pensaient qu'à jouer au plus fin !

Je me sentais toujours mal à l'aise et je ne pouvais pas prendre l'enseignement Authenticité-Bienveillance-Tolérance à cœur.

Le patron m'a renvoyé après deux semaines.

Après que je suis rentré chez moi, j'ai commencé à regarder à l'intérieur et ai trouvé mon attachement à l'intérêt personnel, la peur, la mentalité de se faire valoir, la luxure et la poursuite de loisirs.

Pendant la soirée, je me suis mis à lire des articles sur le site Minghui. Puis je suis tombé sur l'expérience de deux pratiquants à la recherche d'un emploi. Ils étaient à la recherche d'un poste de sécurité et tous les deux avaient obtenu des entretiens.

Après l'entrevue, le premier pratiquant a dit qu'il n'avait vraiment pas aimé l'uniforme de sécurité, tandis que le second l'avait traité simplement comme un emploi. Ainsi, le premier pratiquant n'a pas été embauché, tandis que l'autre l'a été.

Le pratiquant qui avait été rejeté s’est éveillé au fait que cela avait un lien avec le fait de ne pas avoir aimé le travail dès le début.

Grâce à ce partage, j'ai réussi à comprendre : quand j'ai accepté ce poste, je n'aimais pas vraiment cette compagnie, ni ses employés. Donc, ils ne m'ont pas non plus accepté.

Par conséquent, quand j'ai essayé de clarifier les faits à un collègue, il n'a pas vraiment aimé m'écouter. Ce n'est que par politesse qu'il ne m'a pas montré sa froideur.

En outre, je me suis aperçu que depuis que j'étais retourné au travail, j'avais pris le travail trop au sérieux. Quand j'essayais d'étudier le Fa et de faire les exercices, je ne pouvais pas me calmer. Mon esprit était rempli de pensées sur le travail.

En tant que pratiquant, j'avais complètement oublié ma mission de sauver les êtres. Je manquais de compassion. Je m'étais toujours concentré sur les lacunes des gens ordinaires et je les regardais de haut. Comment pouvais-je les aider ?

Ensuite, je me suis demandé : en tant que pratiquant, si je manque de compassion, comment pourrais-je terminer ma mission confiée par le Maître ? Je faisais aussi l'expérience d'interférences par les forces anciennes. Donc, j'ai continué à émettre la pensée droite pour éliminer la persécution financière à laquelle je faisais face.

Deux jours plus tard, j'ai postulé pour un autre emploi avec un état d'esprit complètement différent. Le propriétaire de cette société a posé quelques questions simples ; puis il m'a dit de venir le lendemain.

J'aimais les gens et j'appréciais le travail. Le propriétaire était aussi une personne gentille. Bien qu'il se comportait comme une personne ordinaire, je pouvais tolérer ses défauts et garder un cœur compatissant. Finalement, non seulement je pouvais bien gérer mon travail, mais je trouvais aussi des occasions de clarifier les faits à mes collègues.

Tout se résume au fait que, en tant que pratiquant, peu importe ce que l'on rencontre, c'est une bonne chose. J'ai réussi à comprendre que lorsque notre esprit est droit, tout se passe bien.

Je dois chérir l'environnement de cultivation que le Maître a mis en place pour moi, véritablement m'élever et revenir à mon véritable foyer.

Traduit de l'anglais au Canada

Versioin chinoise :