(Minghui.org) Je suis une pratiquante qui vit à la campagne et j’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa il y a plus de dix ans. Je me suis toujours souvenue de croire en Maître et dans le Fa en faisant les trois choses pour sauver les gens.

Le Falun Dafa a équilibré ma famille compliquée

C’est notre deuxième mariage pour moi et mon mari et nous avons tous les deux des enfants adultes de mariages passés. Son fils et ma fille avaient souvent des désaccords. Comme mon mari ne pratique pas le Falun Dafa, il y avait aussi des conflits entre nous deux.

C’était le 66e anniversaire de mon mari et nous avions planifié une petite célébration. Son fils n’avait pas confirmé qu’il allait venir. Ce jour-là, ma fille et ma nièce sont venues pour souper. Cependant, juste avant de commencer le souper, son fils est arrivé avec plusieurs collègues de travail.

Il a dit à ma fille et à ma nièce de s'en aller. J’étais très embarrassée et je ne cessais de me dire que je suis une pratiquante de Falun Dafa et que je devrais tolérer son impolitesse.

Ma nièce et ma fille sont allées à leur voiture et étaient sur le point de partir. Je me suis dépêchée d’aller les voir, je me suis excusée et j’ai promis de les inviter à nouveau pour souper.

Après leur départ, je suis retournée dans la maison et j’ai remarqué que son fils me regardait avec une expression de surprise sur son visage. Il a dit qu’il avait entendu la voiture partir et il pensait que j’étais partie avec ma fille.

Cette nuit-là, en face de tout le monde à la table, il s’est excusé envers moi et a dit que c’était une bénédiction d’avoir une mère qui pratique le Falun Dafa.

Depuis lors, les enfants de mon mari ont changé leur attitude envers moi et ils me traitent comme leur mère biologique. Ils m’achètent souvent de beaux vêtements et de la nourriture et me soutiennent dans ma pratique du Falun Dafa.

Croire dans le Falun Dafa a guéri mon mari

Les cataractes de mon mari sont devenues si sévères qu’il ne pouvait plus voir. Il avait aussi de la difficulté à marcher. Il est allé au meilleur hôpital de notre ville et on lui a dit que même une opération ne pourrait lui redonner la vue.

Nous sommes allés à un autre hôpital dans une ville des alentours. Le docteur a dit à mon mari qu’il avait seulement une chance sur 10 000 de retrouver la vue.

J’ai pensé que cela devait être une interférence arrangée par les forces anciennes pour me garder à la maison pour prendre soin de mon mari afin que je ne puisse pas sortir sauver les gens. J’ai refusé de l’accepter et j'ai plutôt cru que le Maître m’aiderait.

J’ai dit au docteur d’arranger une opération et j’étais confiante que mon mari serait ce cas unique sur 10 000.

J’ai dit à mon mari de réciter sincèrement « Falun Dafa est bon ».

Après l'opération, il m’a dit qu’il avait récité les vers à répétition et avait vu le Maître arriver et guérir ses yeux.

Lorsque nous sommes revenus à la maison, je lui ai lu le Zhuan Falun chaque jour. Un jour, tandis que je lisais, il s’est levé sans mon aide et a marché jusqu’à la salle de bain.

Comme un miracle, sa vision est revenue et il pouvait marcher à nouveau.

Sauver plus d’êtres

Ayant peur pour ma sécurité, ma famille ne voulait pas que je parle du Falun Dafa et de la persécution aux étrangers.

En tant qu’excuse pour quitter la maison, une autre pratiquante et moi-même avons trouvé une occupation dans une serre d’une ville voisine. Le matin, nous parlions aux gens du Falun Dafa et leur demandions de démissionner du Parti communiste chinois (PCC). Nous allions travailler à la serre dans l’après-midi.

Si la serre n’avait pas de travail pour nous, nous allions à bicyclette dans d’autres villages pour parler aux gens et les persuader de démissionner du PCC.

Une fois, nous avons été signalées à la police en 2014 alors que nous distribuions des dépliants et parlions du Falun Dafa aux gens dans un village éloigné.

Une voiture de police et deux policiers sont arrivés. Je suis sortie de la route et j’ai dévalé une pente en courant. Un policier a arrêté de me poursuivre et est retourné aider l'autre policier qui avait attrapé le bras de ma compagne de cultivation.

J’ai pensé que nous étions une équipe et que nous devions nous aider mutuellement à éviter d’être arrêtées, alors je suis retournée sur la route principale et j’ai crié : « Ne coopère pas ! Cours ! »

Le policier qui me poursuivait avant s’est retourné pour me poursuivre à nouveau. Lorsque l’autre policier a été distrait, la compagne de cultivation s’est enfuie et a couru dans une maison du village. Elle est sortie par la porte arrière et s’est cachée dans les bois sur la colline.

Les policiers sont ensuite retournés à leur voiture pour me poursuivre. J’ai dévalé une autre petite colline, j’ai rapidement enlevé mon manteau et je me suis jointe à deux femmes qui travaillaient dans un champ de maïs. Nous avons parlé en attachant les ballots de maïs en paquets.

La voiture de police s’est arrêtée. Les deux policiers sont sortis et se sont tenus debout sur la colline. Ils étaient si près que je pouvais les entendre se parler : « Cette vieille femme a couru si vite, en un clin d’œil, elle a disparu ! »

Nous sommes retournées à la maison en sécurité ce jour-là.

Je me suis jointe à un grand groupe de pratiquants et nous avons visité plus de 10 villages au cours de l’hiver de 2010. Nous avons rencontré de nombreux obstacles en chemin mais je gardais toujours une attitude ferme et positive. Finalement, nous sommes tous retournés à la maison en sécurité.

Nous avons commencé à utiliser des téléphones cellulaire en 2014 pour appeler des étrangers et leur demander de démissionner du PCC.

Cela a pris un certain temps pour surmonter les difficultés.

Un compagnon de cultivation et moi-même avons formé une équipe pour que nous puissions nous encourager et nous aider. Notre but était d’aider au moins dix personnes à démissionner du Parti chaque jour.

Nous avons fait des appels presque chaque jour. Travaillant comme une équipe, nous pouvons aider près de 100 personnes à démissionner du Parti en un mois.

Je comprends que le temps présent est allongé avec le grand sacrifice du Maître. Le temps est allongé pour que les pratiquants puissent sauver plus de gens. Seulement en faisant exactement ce que le Maître nous demande de faire, serons-nous dignes de son grand sacrifice.

Traduit de l’anglais au Canada