(Minghui.org) J'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 2007. En 2012, j'ai trébuché dans ma cultivation et me suis retrouvée illégalement arrêtée et détenue pendant plus de treize mois.

Après ma libération en 2013, mon ancien employeur m'a invitée à revenir chez lui. Mais à ce moment-là, je me concentrais plus sur un changement d'environnement plutôt que me changer moi-même. J'ai donc refusé cette offre et peu de temps après j'ai trouvé un autre travail.

La nouvelle compagnie qui m’embauchait était en relation d'affaires avec mon ancien employeur. Le patron voulait m'embaucher, mais il était préoccupé par l'idée que mon ancienne compagnie soit contrariée s'il m'employait. Donc, il m'a demandé de prendre le télétravail à plein temps ce qui voulait dire que je ne serais pas obligée de venir au bureau pour faire mon travail.

Cet arrangement m'a causé bien des difficultés, car je n'arrivais pas à me familiariser avec l'information concernant les produits, mais j'avais néanmoins l'obligation de lancer tout le temps de nouveaux produits. J'étais perdue.

Mon salaire était un autre problème. Pour la première année, mon salaire total ne correspondait pas et de loin à un mois de salaire dans l'ancienne compagnie. Donc, je vivais dans des conditions financières difficiles.

À ce moment, j'étais encore en proie au stress post-traumatique causé par ce que j'avais endurée lors de ma détention illégale. Dès que j'entendais le bruit des ascenseurs qui marchaient j'avais tout de suite peur et me demandais si c'était la police qui venaient à ma porte.

De plus, quand j'ai rendu visite à une autre pratiquante, elle m'a dit qu'elle souhaitait me dire quelque chose, mais elle était préoccupée par rapport à ce que j'allais en penser. « J'ai entendu d'autres personnes dire que tu t'étais éveillée à une voie perverse », m'a-t-elle dit.

Il semblait que c'était comme ce que le Maître avait écrit avant :

« Cent épreuves tombent en même temps » (« Faire souffrir le cœur et la volonté » dans Hong Yin)

Mais, Dafa a changé miraculeusement toutes ces choses pour moi.

Voir les points forts des autres

Puisque je n'avais pas à aller au bureau à cette époque, je saisissais toutes les occasions pour étudier davantage le Fa afin de m'élever plus vite.

À cette époque aussi, je me suis trouvée devant un système de mise à jour dans mon travail pour lequel je n'étais pas préparée. Le résultat est que le Maître a arrangé qu'un autre pratiquant ayant des connaissances techniques m'enseigne rapidement comment gérer cette mise à jour. La conséquence de la rencontre avec ce pratiquant était que j'ai pu établir le contact avec beaucoup d'autres pratiquants locaux et les aider avec leurs propres mise à jour.

Quand je donnais un coup de main aux autres pratiquants, cela me donnait l'occasion de voir leurs forces et mes faiblesses. Un jour, j'échangeais avec un pratiquant âgé sur les exercices. Je disais que pour un jeune pratiquant, il était quasi impossible de faire les exercices tous les jours. Le pratiquant m'a répondu : « N'avons-nous pas à faire les exercices tous les jours ? Vous êtes d'accord, n'est-ce pas ? » En me comparant à ce pratiquant, j'étais un peu honteuse de ne pas être résolue dans la pratique des exercices.

Apprendre à chercher à l'intérieur

À l'époque où j'avais si peur que des policiers viennent frapper à ma porte, un nouvel article du Maître a été publié :

« Même au milieu de cette persécution des plus cruelles, certaines personnes répandent des bruits, révélant leur désir de se faire valoir, toutes sortes de cœurs humains, intensifiant la cruauté de cette persécution. Aussitôt que ton cœur est ébranlé, les forces anciennes font venir les policiers frapper à ta porte, la perversité te retrouve alors. » (« Enseignement du Fa à la Journée mondiale du Falun Dafa »)

Cet article m'a vraiment bouleversée. J'ai commencé à me demander : « Est-ce que j'ai la mentalité qui me porte à me mettre en valeur ? »

Avant cela, je voulais toujours bien faire mon travail et avoir une bonne relation avec mes collègues afin de valider le Fa. D'un autre côté, j'étais toujours tellement fatiguée, comme je me focalisais tout le temps sur ce qui était juste ou faux, ou bien ou mal en surface. Je n'avais jamais pensé à me changer moi-même.

Il y avait de l’égoïsme caché profondément en moi. Je voulais toujours être totalement dans le Fa. Valider le Fa a toujours été en fait, me valider moi-même.

Bien que je fusse capable de comprendre beaucoup de choses du Fa, je me limitais néanmoins à cause de mon ego. C'est ainsi que je suis arrivée à comprendre vraiment : je voulais m'oublier moi-même, mon passé, présent et avenir et simplement comprendre le Fa afin de me transformer.

Suivre le Fa, mais pas les autres

Quand d'autres pratiquants répandaient la rumeur que je m'éveillais à une voie perverse, j'ai pensé : « Pourquoi est-ce que ce genre de rumeur est apparu à propos de moi ? » Avant ça, je laissais souvent passer des occasions de chercher à l'intérieur. Mais cette fois-ci pendant que je faisais face humblement au Fa pour la première fois et que je voulais vraiment me changer, le Maître m'a fait prendre conscience de mes défauts. Je suivais d'autres personnes, mais je ne suivais pas le Fa. Voyant ce que faisaient les autres pratiquants, je les imitais. Quand je pensais que d'autres pratiquants étaient très diligents et voyant qu'il voulait démarrer un projet, j'en prenais part tout de suite.

À l'époque, je ne savais pas chercher à l'intérieur, je demandais souvent aux autres de me montrer mes problèmes quand ils les voyaient. En surface, il semblait que j'étais très humble et diligente, mais en fait j'essayais de faire faire ma cultivation par les autres. La réalité de tout cela tenait au fait que je ne me cultivais pas bien et je ne m'éveillais pas bien au Fa.

S'éveiller au Fa

Le travail que j'avais pris me tourmentait vraiment. Je me suis rendu compte que mes attachements à l'estime de soi et à ma dignité étaient touchés. J'avais toujours le sentiment d'être traitée injustement et j'avais envie de pleurer.

Même si je ne souhaitais pas retourner dans mon ancienne compagnie, d'autres entreprises voulaient m'embaucher. Me rendant compte de cela, au lieu d'essayer de changer la situation, comme je l'aurais fait auparavant, j'ai cherché à l'intérieur.

J'ai pensé : « Pourquoi ai-je un patron qui ne me traite pas avec sérieux ? Pourquoi est-ce que je me trouve dans cette situation difficile ? » Le salaire était modeste et ça je pouvais le tolérer. Mais il avait fait de moi une employée en télétravail à plein temps et je ne sentais pas qu'il me respectait assez.

Un jour, un autre pratiquant m'a dit : « Est-ce que le Maître arrangerait que tu ne puisses pas joindre les deux bouts ? » Ceci m'a vraiment réveillé. Soudain, je me suis rendue compte que ce que le Maître a arrangé pour moi est ce qu'il y a de mieux. !

Après m'être éveillée à cela, j'étais capable de voir la situation avec plus de clarté. Mon patron ne voulait pas que je vienne travailler dans l'entreprise même, estimant que je pouvais aussi bien faire du bon travail à la maison. Il ne voulait pas me donner de tâches précises, parce qu'il voulait que je sois plus indépendante, plutôt que de travailler sous sa direction. Et pour des raisons personnelles, il ne voulait pas révéler que je travaillais pour lui. J'ai pu alors comprendre vraiment ce qu'il voulait.

Peu de temps après cette prise de conscience, j'ai croisé mon ancien patron. Il m'a dit : « Donnez-moi un coup de fil si vous voulez revenir ».

C'était aussi simple que ça. Je suis retournée dans mon ancienne compagnie et ma situation financière s'est améliorée du tout au tout.

J'apprécie véritablement les indications bienveillantes du Maître pour m'aider enfin à me rendre compte du détour que j'avais pris. Au cours de ces épreuves qui paraissaient difficiles, avec le pouvoir que donne le Fa, je me suis changée. Petit à petit, j'ai appris à chercher à l'intérieur et à me libérer de l'ego.

Traduit de l'anglais en France