(Minghui.org) Mme Li Xiuying, une pratiquante de Falun Gong de la ville de Jincheng, a été illégalement condamnée à dix-huit mois de prison pour avoir déposé plainte contre Jiang Zemin, l’ancien dictateur chinois qui a lancé la persécution brutale du Falun Gong en 1999. Son appel a été rejeté et elle a été emmenée à la prison pour femmes du Shanxi le 25 mai 2016.

Les policiers du département de police de Jincheng et du poste de police de la route de Lanhua sont allés chez Mme Li le 17 septembre 2015 après qu’elle a déposé une plainte. Ils ont saccagé son domicile et confisqué son ordinateur, son imprimante, des livres du Falun Gong et de nombreux objets personnels.

Mme Li a été arrêtée lorsqu’elle s’est rendue au poste de police de la route de Lanhua pour réclamer ses biens le 13 octobre 2015. Elle a été emmenée au centre de détention de la ville de Jincheng.

Mme Li a été obligée de faire du travail intense pendant sept mois, période au cours de laquelle elle a été détenue au centre de détention de Jincheng. Sa famille a pu lui rendre visite avant qu’elle ne soit emmenée en prison. Ils ont constaté qu’elle avait perdu du poids, que sa santé s’était détériorée et qu’elle semblait être déprimée.

Historique

En 1999, Jiang Zemin, à la tête du Parti communiste chinois, lançait la répression violente du Falun Gong sans tenir compte des autres membres du comité permanent du Politburo.

La persécution a conduit à la mort de nombreux pratiquants de Falun Gong au cours des 17 dernières années. Beaucoup plus auraient été torturés en raison de leur croyance et même tués pour leurs organes. Jiang Zemin est directement responsable de la mise en place et du maintien de la persécution brutale.

Sous sa direction personnelle, le Parti communiste chinois a créé un organe de sécurité illégal, le « Bureau 610 », le 10 juin 1999. L'organisation supplante les forces de police et le système judiciaire dans l'exécution de la directive de Jiang concernant le Falun Gong : ruiner leur réputation, couper leurs ressources financières et les détruire physiquement.

La loi chinoise permet aux citoyens d'être plaignants dans les affaires pénales, et de nombreux pratiquants exercent maintenant ce droit de déposer des plaintes pénales contre l'ancien dictateur.

Traduit de l’anglais au Canada