(Minghui.org) Nous sommes des pratiquantes de Falun Dafa d'un petit village frontalier de la région du nord-est de la Chine. Notre groupe d'étude du Fa est constitué de quatre pratiquantes, la plus âgée d'entre nous a 74 ans, la plus jeune 65.

Pendant de nombreuses années nous avons persisté à sortir pour clarifier la vérité juste après le petit-déjeuner et étudier le Fa la nuit. Ne nous considérez pas comme des personnes âgées, nous sommes aussi fortes que n'importe quelle personne jeune. Tous les jours nous marchons sur les routes du canton, transportant beaucoup de documents de clarification de la vérité de toutes sortes.

Tout en allant de porte en porte pour clarifier la vérité et encourager les gens à démissionner du Parti communiste chinois (PCC), nous avons rencontré beaucoup de gens qui nous ont insultées, nous ont crié dessus, sont devenus sarcastiques et même ont appelé la police. Mais la majorité des personnes comprennent maintenant les faits et expriment leur gratitude.

Le Maître a dit :

« Les disciples de Dafa ont parcouru le processus de la plénitude parfaite, et l’histoire a confié aujourd’hui aux disciples de Dafa une mission encore plus grande, ce n’est pas votre propre libération et plénitude parfaite, mais c’est d’apporter le salut à des êtres encore plus nombreux, c’est pour cela que vous avez le mérite d’être disciples de Dafa. » (« Enseignement de la Loi et explication de la Loi lors de la Conférence de Loi du New York Métropolitain »)

Les mots du Maître nous inspirent en permanence. Nous mesurons notre conduite en conséquence et corrigeons tout ce qui n'est pas à la hauteur. Nous sommes des disciples de Dafa de la période de la rectification du Fa et nous sommes ici pour aider la maître à rectifier le Fa. Nous n'avons aucune raison de nous laisser aller.

Une femme comprend

Un jour nous sommes allées dans une maison d'un village, la femme était seule chez elle. Nous étions très amicales et avons développé une bonne relation avec elle. Après avoir clarifié la vérité, elle a utilisé son nom pour démissionner du PCC. Nous lui avons donné des documents d'information, qu'elle semblait heureuse de recevoir.

Comme nous étions sur le point de nous en aller, elle a tenu ma main et ne m'a pas laissée partir. Je ne savais pas ce qui se passait mais elle semblait très anxieuse. « Je suis sauvée maintenant », a-t-elle dit, « Mais qu'en est-il de ma famille ? » Je lui ai expliqué comment démissionner du Parti mais elle était toujours anxieuse. J'ai sorti un billet d'un yuan qui avait des messages de clarification de la vérité écrits dessus. Je lui ai dit d'écrire dessus les noms des membres de sa famille et pourquoi ils voulaient démissionner. Ils pourraient alors simplement dépenser le yuan et cela fonctionnerait. Elle a pris le billet et a souri avec soulagement.

Nous avons failli le laisser de côté

Nous voyageons par deux quand nous sortons. Une fois nous étions dans un village et n'avions pas fini de rendre visite à toutes les familles quand les deux autres pratiquantes sont venues à notre rencontre. « Quelqu'un nous a dénoncées à la police », ont-elles dit. « Partons ! » Ya, ma partenaire, a dit : « Pas de nervosité. Regardons en nous. » Les mots du Maître me sont venus à l'esprit :

« … un cœur sans agitation peut dominer dix mille agitations. » (« Éliminer le dernier attachement » dans Points essentiels pour avancer avec diligence II)

J'ai dit : « Oui, trouvons un endroit pour émettre une forte pensée droite. »

Nous avons trouvé un endroit où nous asseoir et avons émis la pensée droite pendant trente minutes. Soudain, une personne âgée du village est arrivée précipitamment, marchant d'un pas peu assuré. J'ai pensé qu'il venait pour nous, j'ai donc demandé aux autres d'émettre la pensée droite.

J'ai marché vers lui et il m'a dit qu'il était en train de chercher son chapeau. Nous l'avons aidé à chercher son chapeau et nous lui avons aussi clarifié la vérité. Il nous a dit qu'il avait été dans l'armée dans sa jeunesse et qu'il était aussi membre du Parti. Il nous a dit son nom et il a été d'accord pour démissionner du Parti.

Je le regardais pendant qu'il s'éloignait et j'ai ressenti un sentiment de tristesse. Était-ce son côté éveillé qui était venu nous chercher ? Si nous avions quitté le village, n'aurait-il pas été laissé de côté ? Nous sommes retournées au village et avons continué notre travail. Après cela, tout s'est bien passé.

Toujours regarder à l'intérieur

Une fois nous sommes allées dans un autre village, mais les villageois ne voulaient pas de nous et nous ont jetées dehors. Nous avons essayé de trouver la raison en nous. Nous avons découvert plus tard qu'il y avait un groupe religieux qui allait aussi de porte en porte dans le village. Ils avaient pensé que nous étions du même groupe.

Face à cette forme d'interférence, nous étions en train de planifier de partir dans un autre village. Ya a dit : « Ce que nous sommes en train de faire est la chose la plus droite qui soit. Nous ne pouvons pas laisser les dieux de plus bas niveaux qui les contrôlent interférer avec nous. Nous ne pouvons pas partir. »

Nous avons alors toutes les quatre apaisé nos cœurs, regardé à l'intérieur et nous avons toutes trouvé des domaines où nous avions un peu chuté. Nos cœurs n'auraient pas dû être ébranlés. Nous avons changé de partenaires et avons continué le porte à porte. Les choses sont allées particulièrement bien après cela. De nombreuses personnes ont démissionné du PCC et nous avons distribué la totalité de nos documents. En pensant au fait que tant de personnes ont été sauvées, nos cœurs étaient remplis de joie.

Une voiture de police continue sa route

Un jour nous transportions toutes sortes de documents, y compris des exemplaires des Neuf Commentaires, des DVD et des logiciels anti-blocus Internet. Nous avons formé nos groupes de deux et nous nous sommes séparées. Ce jour-là les choses n'allaient pas de soi et nous avons toutes rencontré toutes sortes d'interférences. Cependant, nous n'avons pas trop pensé à cela et nous avons simplement continué.

Une heure plus tard, quelqu'un nous a dénoncées au Bureau 610. Quand nous sommes entrées en contact avec les deux autres pratiquantes, nous avons découvert qu'elles avaient été signalées au poste de police local. Nous avons décidé de partir.

Comme nous sortions du village à pied, une voiture de police est passée à côté de nous et n'a pas tenté de nous importuner. Merci Maître de nous avoir aidées à échapper au danger.

Quitter le poste de police en utilisant la pensée droite

Dans un village, les maisons ont été construites sur de très grandes parcelles de terrain, donc cela prenait beaucoup de temps pour aller de porte en porte. Nous n'avions pu aller que dans quelques maisons quand une voiture de police s'est arrêtée pile en face de nous.

Un des policiers est sorti de la voiture et nous a abordées. « Qu'est-ce que vous êtes en train de faire ? » a-t-il crié. « Vous avez été dénoncées. » Je lui ai alors clarifié la vérité d'une voix forte ; mon intention était d'avertir les deux autres pratiquantes. Les policiers ont voulu que nous les accompagnions, mais nous n'avons pas obtempéré et nous avons seulement continué à leur parler des faits.

Au bout d'un moment, les policiers se sont un petit peu calmés. L'un d'entre eux a dit : « Tatie, ne parle pas ici. Tu peux nous parler dans la voiture. » Il nous a poussées de force dans la voiture de police et a roulé à travers le village pour trouver le reste de notre groupe et nous emmener au poste de police.

Quand nous y sommes arrivées, un policier nous a demandé de leur donner tout notre matériel et de signer nos noms.

À la place, j'ai pris les choses en main. « Je vois que vous êtes jeune et que vous êtes bien élevé », ai-je dit. « Ne faites pas ça. Plus vous participez à cela, plus vous commettez de péchés et plus vous aurez à en souffrir à l'avenir. Les disciples de Dafa sont tous de bonnes personnes. Si vous voulez des signatures alors écrivez 'disciples de Dafa'. »

Le policier a réfléchi un moment et a dit : « D'accord, mais alors vous pouvez nous donner quelques-uns de vos documents à lire. » Ya a sorti quelques livres et elle leur a aussi donné des logiciels pour contourner le pare-feu sur Internet. Ils nous ont alors dit que nous pouvions partir. Nous avons quitté le poste la tête haute.

Dans tous nos déplacements, peu importe ce que nous avons rencontré, le Maître a toujours veillé sur nous. Il n'y a pas d'autres explications sur les raisons pour lesquelles nous avons pu surmonter toutes les difficultés. Peu importe combien nous avons fait, c'est le Maître qui a pavé la route.

Aussi longtemps que cette persécution ne sera pas finie, nous ne pouvons pas nous relâcher dans notre travail de clarification de la vérité. Nous devons continuer à aller de porte en porte, de village en village, clarifiant la vérité et encourageant les gens à démissionner du PCC, jusqu'à la toute fin.

Traduit de l'anglais en France