(Minghui.org) M. Huang Lian a été jugé le 14 avril pour avoir accusé l’ancien dictateur chinois Jiang Zemin d'avoir lancé la persécution du Falun Gong ayant abouti à sa détention passée.

Son avocat de la défense a plaidé non-coupable pour lui, une première à Leizhou.

L'avocat a souligné qu'il n'y a pas de loi en Chine qui criminalise le Falun Gong ; donc la persécution est illégale depuis le début. Son client ne devrait donc jamais avoir été poursuivi pour avoir demandé justice contre Jiang Zemin pour avoir porté atteinte à son droit à la liberté de croyance.

Les éléments de preuve de l'accusation comprenaient des ordinateurs, des imprimantes, des livres du Falun Gong et des documents confisqués chez M. Huang. L'avocat a fait remarquer que ces objets confisqués étaient des possessions légitimes de M. Huang et ne causaient de tort à personne.

La fille de 20 ans de M. Huang a témoigné au nom de son père, qui a également souligné n'avoir enfreint aucune loi en poursuivant Jiang Zemin.

M. Huang reste captif au centre de détention de Leizhou suite à son arrestation le 5 décembre 2015.

Historique

En 1999, Jiang Zemin, à la tête du Parti communiste chinois, lançait la répression violente du Falun Gong sans tenir compte des autres membres du comité permanent du Politburo.

La persécution a conduit à la mort de nombreux pratiquants de Falun Gong au cours des dix-sept dernières années. Beaucoup plus auraient été torturés en raison de leur croyance et même tués pour leurs organes. Jiang Zemin est directement responsable de la mise en place et du maintien de la persécution brutale.

Sous sa direction personnelle, le Parti communiste chinois a créé un organe de sécurité illégal, le « Bureau 610 », le 10 juin 1999. L'organisation supplante les forces de police et le système judiciaire dans l'exécution de la directive de Jiang concernant le Falun Gong : ruiner leur réputation, couper leurs ressources financières et les détruire physiquement.

La loi chinoise permet aux citoyens d'être plaignants dans les affaires pénales, et de nombreux pratiquants exercent maintenant ce droit de déposer des plaintes pénales contre l'ancien dictateur.

Traduit de l'anglais en Europe