(Minghui.org) Je me dépêchais et je ne faisais pas attention en traversant la rue un matin en 2014. Un taxi est arrivé à vive allure tandis que j’arrivais de l’autre côté et il allait me frapper, je me suis tournée vers le taxi et j’ai levé mes bras en poussant les mains en avant, tout comme dans l’exercice du Falun Gong « Vajra pousse la montagne ». La voiture s’est immédiatement arrêtée en face de moi et je suis partie.

Lorsque j'y suis retournée ce jour-là, le vendeur m'a montré du doigt et a raconté à un groupe de gens qui était là ce qui s’était produit plus tôt. « Voici la dame ! » a-t-il dit. « J’avais si peur qu’elle soit heurtée par la voiture. Mais elle a seulement poussé ses mains vers la voiture et l’a arrêtée ! La voiture s’est arrêtée là pendant un long moment, même après qu’elle soit partie ! »

« J’ai entendu dire qu’elle pratique le Falun Gong », a-t-il ajouté. « Le Falun Gong doit être super ! »

Une nouvelle vie

J’ai 81 ans. Avant de commencer à pratiquer le Falun Gong, je vivais une vie difficile. Mes deux parents sont décédés lorsque j’étais jeune.

Lorsque j’avais trois ans, je suis une fois tombée si malade que j’ai perdu conscience pendant trois jours. J’ai survécu, mais mon visage était en partie paralysé, ce qui faisait que mes yeux et ma bouche semblaient croches. J’ai grandi dans l’embarras et je suis devenue introvertie. De plus, je souffrais de plusieurs autres maladies, dont la jaunisse, l’hépatite et l’arthrite.

Lorsque je me suis mariée, mon mari et moi avions à peine assez d’argent pour acheter de la nourriture, sans parler des médicaments. Souvent, je me demandais pourquoi je continuais à vivre. Parfois, je pensais que la mort pourrait être mieux que la vie que je menais.

Mon sort a changé en avril 1996 lorsque j’ai appris le Falun Gong. Peu de temps après avoir commencé à pratiquer, mes maladies ont disparu et mon visage ne semblait plus paralysé.

Depuis les vingt dernières années, je me lève chaque jour à 3 h 30 du matin pour faire les exercices, je suis en parfaite santé sans prendre de médicaments et je suis devenue heureuse et confiante pour parler aux autres. Mes voisins me disent fréquemment que j’ai l’air beaucoup plus jeune que 80 ans.

Parler aux autres du Falun Gong

Depuis que le Parti communiste chinois (PCC) a commencé à persécuter le Falun Gong en 1999, je dis aux gens que le Falun Gong est bon, en me servant de mes expériences personnelles comme preuve. Je sais que c’est le Falun Gong qui m’a sauvée de ma vie misérable du passé. Cela m’a aussi appris comment être une bonne personne. En propageant le Falun Gong, je peux le faire profiter à la Chine et à son peuple.

Malgré la persécution, mon mari et moi n’avons jamais essayé de cacher le fait que nous sommes des pratiquants de Falun Gong. À chaque endroit où nous avons vécu, tous nos voisins le savaient et ils nous félicitaient souvent.

Nous avons utilisé d’autres méthodes pour parler aux gens du Falun Gong, telles qu’afficher des banderoles et des affiches dans la ville. Lorsque nous allons magasiner, nous distribuons des documents révélant la persécution.

Le Maître me protège

Depuis les dix-sept dernières années, j’ai été illégalement arrêtée six fois et mon domicile a été pillé à plusieurs reprises aussi. Chaque fois, cependant, je me suis arrangée pour m’en tirer indemne grâce à la protection du Maître.

Je suis allée à Pékin une fois faire appel afin d’avoir le droit de pratiquer le Falun Gong. Les policiers m’ont arrêtée et m’ont renvoyée au poste de police local. Les policiers là-bas ont tenté de me forcer à écrire une lettre de garantie promettant que j’arrêterais de pratiquer. Ils ont dit qu’ils me laisseraient retourner chez moi aussitôt que j’allais écrire la lettre. Je leur ai dit : « Tout ce que j’ai reçu est grâce au Falun Gong. C’est impossible de me faire démissionner, même si vous me tuez ». Ils étaient sans voix et m’ont libérée peu de temps après.

Une autre fois, mon mari et moi avons été arrêtés dans un parc local tandis que nous parlions aux gens de la persécution. Dans le poste de police, un autre agent ne cessait d’interrompre celui qui nous interrogeait. À un moment donné, tous les policiers sont partis de la salle en laissant la porte ouverte. Mon mari a immédiatement compris que le Maître avait arrangé cette occasion pour que nous puissions nous échapper et il est tout de suite parti. Mais j’avais peur et je suis restée derrière.

Lorsque le policier est revenu, il a frappé mon visage avec un livre. C’est là que j’ai réalisé que j’étais supposée avoir quitté avec mon mari. Cependant, j’ai été libérée deux semaines plus tard.

Un jour en 2012, lorsque mon mari et moi étions en chemin vers un centre d’achat local, une voiture m’a heurtée et je suis tombée. Le chauffeur est vite sorti de la voiture. Mon mari m’a aidée à me lever et a dit au chauffeur qu’il n’y avait pas de problème et nous sommes partis. Un commerçant tout près a crié après nous : « Hé ! Demandez au chauffeur de vous donner de l’argent ! » Je lui ai dit que je pratique le Falun Gong et que j’allais bien et que je ne voulais pas prendre d’argent du chauffeur.

Le Falun Gong a fondamentalement changé qui je suis. Je comprends mieux la signification de la vie. Je sais que le Maître m’a protégée. Je ne serais pas en vie sans le Maître et pour cela je suis reconnaissante.

Traduit de l’anglais au Canada