(Minghui.org) J'ai commencé à pratiquer le Falun Gong quand j'avais treize ans. Bien que je ne comprenais pas beaucoup de choses à l'époque, je croyais ce que disait Maître Li (le fondateur) dans le Zhuan Falun :

« Zhen-Shan-Ren est le seul critère pour juger si quelqu’un est bon ou mauvais. » (Note de l'éditeur : Zhen-Shan-Ren se traduit habituellement par les mots Authenticité-Bienveillance-Tolérance)

Sept mois après avoir commencé à pratiquer, le Parti communiste chinois (PCC) a commencé sa persécution du Falun Gong (connu aussi sous le nom de Falun Dafa). Je ne me suis pas laissée décourager par la persécution, et j'ai continué à étudier les enseignements du Falun Gong et à faire les exercices.

Comme je ne connaissais pas d'autres pratiquants dans ma région, ni comment accéder aux informations sur le Falun Gong sur Internet, petit à petit, j'ai cessé de cultiver et de pratiquer. Au moment d'aller en faculté, j'avais complètement arrêté de lire les livres du Falun Gong. Malgré cela, je me souvenais encore de l'enseignement du Maître :

« Être une bonne personne, c'est en toutes circonstances que tu dois être une bonne personne. Si tu es un élève, tu dois bien étudier. Si tu es un employé, tu dois bien accomplir ton travail. » (« Enseignement à la conférence de Fa à Houston ») (1996)

J'ai obtenu une bourse d'étude à l'université pour trois ans et j'ai pu avoir suffisamment de points pour terminer mon cursus un an avant la fin prévue initialement.

Dépasser des problèmes au travail en me rappelant les enseignements du Falun Dafa

À la fin de mes études, j'ai commencé à travailler dans l'entreprise de mon père et de ses amis. Bien que mon patron était quelqu'un d’exigeant, nous nous entendions bien parce que nous avions beaucoup de choses en commun en ce qui concernait les responsabilités au travail. Comme responsable, j'étais moi-même stricte avec mes employés.

J'ai découvert rapidement que certains employés ne prenaient pas le travail au sérieux et qu'ils perdaient du temps à résoudre des problèmes, ou ils ne savaient pas comment faire quand il y avait des problèmes à répétition. J'ai commencé à perdre patience avec eux. C'est alors que je me suis souvenue de ce que le Maître a dit :

« Vous avez toujours de la compassion et vous agissez avec bienveillance envers autrui; quoique vous fassiez, vous vous préoccupez des autres et chaque fois que vous avez un problème, vous vous demandez si les autres peuvent le supporter et si cela peut leur causer du tort ; alors dans ce cas, il n’y aura aucun problème. » (Zhuan Falun)

Bien que je me sois souvenue des paroles du Maître et que j'essayais de ne pas me mettre en colère, j'avais du mal à contrôler mes émotions et je me disputais souvent avec eux, rendant ainsi nos relations tendues.

En me souvenant des enseignements du Falun Gong, j'ai fini par me rendre compte que les problèmes rencontrés au travail étaient là pour améliorer mon caractère. Quand j'avais à résoudre des problèmes avec les autres, il fallait que je sois bienveillante, au lieu de me plaindre de leurs défauts.

J'ai pris alors l'initiative de souhaiter la bienvenue à mes collègues. Quand il y avait des problèmes, j'expliquais patiemment où était le problème et comment le résoudre. Notre relation s'est améliorée petit-à-petit et nous étions plus détendus les uns avec les autres. Mon esprit est devenu plus clair aussi.

Un jour une collègue a dit d'un ton sérieux : « Je trouve que vous avez vraiment changé. » J'étais étonnée parce que cette personne était connue dans notre entreprise pour être quelqu'un avec qui il était difficile de travailler.

J'ai découvert le pouvoir de Dafa et le fait de chercher à l'intérieur, et j'ai commencé à penser sérieusement à recommencer à cultiver et pratiquer.

Dès que j'ai eu cette pensée, j'ai rencontré un autre conflit auquel j'ai échoué. J'ai eu le sentiment que je n'étais pas faite pour être une pratiquante de Falun Gong, que j'étais indigne des enseignements du Maître, alors j'ai complètement laissé tomber l'idée de cultiver et pratiquer.

Sans le guidage contenu dans les enseignements du Falun Gong, j'ai rapidement été perdue dans le labyrinthe humain et les relations avec les collègues ont été de nouveau tendues.

Cultiver et pratiquer de nouveau

Après avoir travaillé pendant cinq ans dans l'entreprise de mon père, j'ai décidé de chercher un nouveau travail à la fin de l'an 2013. Mon directeur et d'autres collègues hiérarchiques craignaient que je ne puisse pas m'adapter à un nouvel environnement de travail, donc mon directeur a suggéré que j'apprenne à comprendre les gens en les observant. J'ai étudié de nombreux livres et des vidéos sur le net sur la manière de lire les comportements et le langage du corps des gens afin de m'y préparer.

Dans la nouvelle compagnie, j'étais très précautionneuse, observant les mouvements de chacun et essayant de deviner ce qu'ils voulaient dire. Mais en faisant comme cela, je me suis sentie vidée mentalement et physiquement.

Lorsque j'étais dans ce nouveau travail, j'ai eu l'occasion au mois de juin de lire une des dernières conférences du Maître. Aucun mot ne peut décrire le bonheur que j'ai ressenti. Je me suis décidée alors à pratiquer le Falun Gong de nouveau.

Avec l'aide de compagnons de cultivation à ce moment-là, j'ai pu lire tous les articles récents du Maître. Plus je lisais le Fa, plus mes façons de penser et mes notions ont commencé à changer.

J'ai trouvé en fait que le travail était simple sans qu'il y ait besoin de politique de bureau. J'avais simplement à faire mon travail, ne pas avoir peur de faire face aux difficultés, et traiter les collègues avec gentillesse et sincérité. Je savais que quand il y avait des conflits, je n'avais pas à blâmer les autres mais à chercher à l'intérieur.

J'ai arrêté d'essayer de deviner ce que les autres pensaient ou faisaient, et je me suis concentrée sur le fait de m'élever selon Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Je suis devenue plus heureuse et mon esprit est devenu plus pur.

Début 2014, j'ai passé une entrevue pour avoir un travail dans la vérification des comptes, bien que je n'eusse jamais travaillé dans ce secteur auparavant. Tout était nouveau pour moi, depuis le logiciel dont on se servait jusqu'à la façon de faire les choses.

Par le passé, j'aurais été mal à l'aise et j'aurais eu peur, mais mon esprit était ferme et calme. Je savais que le Maître avait arrangé pour moi de travailler dans un nouvel environnement et qu'il allait me donner la sagesse nécessaire pour faire le travail.

J'ai vite appris ce dont j'avais besoin pour faire mon travail. La collègue dont je faisais le travail était absente pendant deux mois pour un congé maternité mais j'ai tout pu finir sans problème. La direction du personnel était heureuse de mon travail et a plus tard demandé mon aide en cas de problème.

Avec des améliorations dans l'organisation du travail, ceux qui travaillaient dans mon service arrivaient à terminer leurs tâches avec plus d'efficacité et sans avoir à faire des heures supplémentaires comme avant.

Au cours du deuxième mois j'ai été embauchée officiellement et on m'a offert l'assurance santé au cours du troisième mois. Habituellement les entreprises n'offrent des assurances qu'après le troisième ou sixième mois.

Un jour après avoir pris une demi-journée d'absence du travail, un collègue m'a dit que la direction du personnel avait demandé que l'on réajuste mon salaire afin qu'à l'avenir on me déduise moins sur mon salaire en cas d'une demi-journée d'absence. Je me suis sentie encouragée.

Être une bonne personne au travail

Le Maître a dit :

« On doit toujours garder un cœur de compassion, un état d’esprit serein et paisible. Quand vous rencontrerez tout à coup un problème, vous pourrez le régler correctement. Généralement, si vous avez toujours le cœur plein de bonté et de compassion, lorsqu’une difficulté surgit brusquement, vous aurez de la marge pour l’amortir et y réfléchir. » (Zhuan Falun).

Finalement, j'ai quitté mon travail de comptabilité et j'ai pris un travail dans une nouvelle entreprise. Quand j'étais stagiaire, on m'avait envoyé travailler dans le département d'enregistrement de la compagnie bien que cela n'avait aucun lien avec ma spécialité en tant qu'expert-comptable. De nombreux employés dans ce service étaient des étudiants qui faisaient des courses pour les bureaux des impôts.

Plusieurs collègues pensaient que j'étais trop diplômée pour cette fonction mais en tant que pratiquante de Dafa, je savais qu'il me fallait être une bonne personne partout où je me trouvais. Faire des courses faisait aussi partie du travail, alors j'étais contente et je ne me plaignais jamais quand on me confiait ce genre de tâche.

À une autre occasion, une cliente qui souhaitait ouvrir un compte en banque n'était pas satisfaite de nos services quand il y a eu des problème concernant sa carte d'identité, puisqu'elle passait la plupart de son temps à l'étranger et seulement quelques jours dans le pays. Le collègue qui avait à résoudre ce problème était sous pression et m'a demandé de m'en occuper.

En arrivant à la banque j'ai vu que la cliente avait une mauvaise attitude, mais je lui ai souri en la saluant. Je l'ai rassurée en disant que nous allions résoudre son problème tout de suite. Avec l'aide des employés de la banque j'ai rempli les formulaires et tout s'est bien passé. L'attitude de la cliente s'est finalement transformée et elle a souri. Une fois le problème résolu, la cliente est retournée avec moi au bureau et elle a dit au président de la compagnie : « Où avez-vous trouvé cette nouvelle employée ? La qualité de son travail est au-delà des mots. »

Licenciée pour ma croyance

Un mois après avoir commencé à travailler dans cette nouvelle compagnie, la présidente a appris que je pratiquais le Falun Gong et elle a demandé à la directrice des ressources humaines de me parler puisqu'elle voulait que je démissionne.

La directrice à déclaré : « Bien que cela fasse peu de temps que vous êtes ici, vous n'avez jamais reculé devant le travail et avez toujours offert d'aider les autres. Il est rare de trouver quelqu'un comme vous dans cette entreprise. J'espère vraiment retravailler avec vous. »

Je savais que la directrice des ressources humaines ne faisait qu'obéir aux ordres et je ne l'ai pas blâmée. En revanche, je me suis servie de l'occasion pour parler du Falun Gong, ainsi qu'à la présidente et à la vice-présidente de la compagnie. Bien que la directrice n'ait pas démissionné du Parti communiste chinois, elle a eu une bonne impression du Falun Gong.

La présidente a dit aussi qu'elle était déchirée par la décision. Elle subissait la pression du Parti et elle avait peur des répercussions si elle ne me licenciait pas. Elle n'avait jamais lu des documents d'information sur le Falun Gong et la persécution, mais elle admirait les pratiquants pour la façon dont ils défendaient leur croyance. Elle a fini par démissionner du PCC et de ses organisations affiliées.

Bien que la présidente de la compagnie avait appris les faits concernant le Falun Gong, elle a succombé au Parti et m'a demandé de m'en aller parce qu'elle avait trop peur.

Ceci montrait à l'évidence à quel point le PCC a tordu les esprits des gens ! S’il n'y avait pas eu de persécution, combien de compagnies auraient gagné à embaucher des pratiquants comme employés.

En même temps, j'ai découvert de nombreux attachements à partir de cet incident.

Deux semaines plus tard, j'ai trouvé un autre travail avec de meilleurs horaires et un meilleur salaire. Au travail, je me suis évaluée selon les critères de Dafa. Quand des collègues rencontraient des problèmes, j'essayais de les aider. Après un certain temps, tous mes collègues ont démissionné du PCC.

Au début, certains ne comprenaient pas pourquoi je les incitais à démissionner du Parti et se sont plaints à la directrice. Elle leur a répondu : « C'est sa croyance. Elle fait ça pour votre bien. Vous pouvez choisir de ne pas la croire, mais elle n'a pas l'intention de vous faire du mal. »

Bien que la directrice n'ait pas démissionné du PCC, elle était d'accord avec le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance.

Le Falun Gong m'a appris à toujours faire un bon travail et à être toujours une bonne personne au travail. Cela m'a donné une paisible tranquillité d'esprit. Quelle chance j'ai, de pratiquer de nouveau le Falun Gong.

Traduit de l'anglais en France