(Minghui.org) Quand j'ai obtenu le Fa en 2008, je me suis sentie comme si je me réveillais d'un rêve. Après avoir lu le Zhuan Falun, beaucoup de choses de la vie qui m'avaient déconcertée sont soudain devenues claires. J'ai finalement compris pourquoi ma mère était décédée si tôt et j'ai pu finir mon deuil.

Dafa a complètement changé ma perspective sur la vie et a apporté à ma famille et moi d'innombrables bénédictions. Plus je cultive dans Dafa, plus je réalise quelle chance j'ai d'avoir obtenu cette grande pratique vertueuse.

Un faux qigong a ruiné la santé de ma mère

Je pratiquais un autre qigong avant. Mon père souffrait de problèmes rénaux et, en 1994, il est devenu très malade. Les médecins lui ont dit qu'ils ne pouvaient pas faire grand-chose de plus, mais mes parents n'ont pas perdu espoir.

Ils ont décidé d'essayer une retraite de qigong dans le Hebei dont un ami leur avait parlé et, après un an de traitement, le problème rénal de mon père a disparu. Mes parents sont devenus de solides croyants et m'ont aussi appris la pratique. J'avais seulement 14 ans à l'époque et je croyais que ce qigong devait être une bonne chose parce qu'il avait guéri la maladie de mon père.

Ma mère a fait la promesse d'aider à répandre la pratique si mon père pouvait recouvrer la santé et c'est exactement ce qu'elle a fait après être revenue du Hebei. L'enseignement de ce qigong était que soigner les maladies permettait d'accumuler de la vertu et de sauvait les gens. Ma mère était convaincue. Elle a rapidement acquis des capacités par la pratique et pouvait voir le qi pathologique dans le corps d'un patient. Elle a commencé à traiter des patients et à guérir les maladies des gens.

Ma mère était en très bonne santé quand elle a commencé, mais en traitant de plus en plus de patients, sa santé a décliné. Fin 2004, elle a traité un patient avec des hernies des disques intervertébraux lombaires et dès le lendemain, elle a subi un accident vasculaire cérébrale.

Elle est devenue morose, ne pouvait ni parler ni se rappeler les choses clairement et avait un teint sombre. Sentant qu'elle avait perdu toute la bonne énergie de son corps, ma mère est devenue facilement craintive et avait peur d'aller dormir le soir.

Je l'ai raccompagnée à la retraite de qigong dans le Hebei et j'ai dépensé plus de 30 000 yuans en traitements, mais son état ne s'est pas amélioré. Elle a subi un autre accident vasculaire cérébrale pendant l'hiver 2005 et elle est décédée.

Je n'ai pas réalisé alors que c'était le faux qigong qu'elle pratiquait qui avait ruiné sa santé. Le savoir maintenant me fait chérir Dafa et l’affinité prédestinée encore plus.

Rencontrer mon mari, un pratiquant de Dafa

J'avais 26 ans quand ma mère est décédée. Bien qu'étant jeune, je copossédais une entreprise avec mon père et je me débrouillais bien financièrement. J'étais célibataire à l'époque et j'avais obtenu beaucoup de rendez-vous galants d'amis et de parents. Mais je pouvais sans peine voir à travers ces garçons et leurs arrière-pensées, donc je ne me suis pas mariée.

En 2007, je suis allée à un autre rendez-vous surprise et j'ai rencontré mon mari. Il était le premier garçon que je rencontrais depuis longtemps qui semblait vraiment gentil et sincère. J'ai appris plus tard qu'il pratiquait le Falun Dafa.

Être jeune, attrayante et avoir réussi me faisait me sentir supérieure à mes pairs. J'étais une enfant gâtée quand nous avons commencé à nous fréquenter et j'ai souvent parlé à mon maintenant mari d'une façon condescendante, mais il s'est toujours contenté de sourie et n'a jamais semblé le remarquer.

Il me parlait souvent de Dafa et de combien il est merveilleux. Parce que j'avais eu le cerveau lavé par les mensonges du Parti communiste calomniant la pratique, je l’interrompais brutalement et ne le laissais jamais finir. Je l'ai même menacé : « Je vais rompre avec toi si tu en parles encore. »

J'ai vraiment rompu avec lui pendant un certain temps. Cependant, cette rupture m'a fait réaliser combien c'était difficile de trouver un bon garçon comme lui. Nous nous sommes mariés début 2008.

Obtenir le Fa

Après notre mariage, mon mari utilisait toutes les opportunités pour essayer de me convaincre que Dafa est bon, mais je n'étais pas prête à changer mon état d'esprit. Je lui ai dit : « Tu peux pratiquer Dafa tant que tu le veux. J'aime ma pratique et je vais la garder. »

Mon mari n'a pas renoncé. La mort de ma mère est venue un jour dans notre conversation et je lui ai dit qu'elle traitait des patients. Il m'a dit que le Maître avait expliqué dans le livre qu'on échange sa vertu avec le karma des patients quand on traite les maladies. Cette explication avait plus de sens que toutes autres que j'avais entendues. J'ai demandé à mon mari si je pouvais emprunter son livre de Dafa.

Après avoir lu le Zhuan Falun, j'ai enfin compris pourquoi ma mère était décédée si tôt. Le Maître l'a dit très clairement dans le Zhuan Falun :

« Il y a des gens qui ont une bonne prédisposition et qui échangent cette prédisposition contre le karma d’autres personnes. Cette personne-là est malade, son karma est immense ; après avoir guéri quelqu’un de gravement atteint, une fois rentré chez vous, vous allez voir à quel point vous vous sentez mal ! Beaucoup d’entre nous qui avons guéri autrefois des patients ont pu en faire l’expérience : votre patient est guéri et vous, vous rentrez à la maison gravement malade. À la longue, le karma qui se transfère en vous s’accumule, et c’est votre De que vous donnez en échange du karma d’autrui : sans perte, pas de gain. Même si ce que vous voulez obtenir est une maladie, le karma doit quand même être échangé contre du De. » (« Le problème de chercher à obtenir quelque chose » dans le Zhuan Falun)

Ma vision de la vie avait complètement changé. J'étais convaincue par les principes profonds et j'ai commencé à cultiver dans Dafa.

Un petit disciple

En juin 2010, j'ai donné naissance à un petit garçon de quatre kilogrammes en bonne santé. Toute notre famille était enchantée et mon mari et moi avons été instantanément sous le charme de notre fils.

Avant même que j'aie pu poser les yeux sur le bébé après lui avoir donné naissance, mon mari s'est exclamé avec enthousiasme : « Il n'y a aucun risque de confondre ce bébé avec les autres. Il a deux grandes fossettes et ses oreilles ont de multiples replis sur l’hélix. Il peut être distingué à des kilomètres. »

Nous avons ramené notre nouveau-né chez nous au bout de deux jours. Quand il pleurait la nuit, mon mari jouait la musique de Dafa pour lui. Une nuit, il a pleuré pendant longtemps, rien ne semblait le réconforter, et mon mari le tenait contre lui. « Je sais que tu es venu dans notre famille pour obtenir le Fa. Ta maman et moi allons bien prendre soin de toi. » Le petit garçon a fixé mon mari comme s'il comprenait et s'est mis à rire.

Notre fils a six ans maintenant et il est très brillant. Il apprend vite et a appris beaucoup de caractères chinois en lisant les livres de Dafa. Il peut lire le Zhuan Falun avec aisance. Il lit parfois en même temps que les adultes à notre étude du Fa et tout le monde aime l'entendre lire. Il lit aussi les autres livres de Dafa sans aide extérieure et à un bon rythme.

Depuis qu'il est très jeune, j'ai commencé à lui enseigner les principes du Fa. Je lui ai dit d'être honnête et bon. Je lui ai dit de ne pas prendre les affaires des autres et de ne pas ramasser l'argent au sol, car ce n'est pas le sien. Il est désireux de suivre les principes du Fa et parfois même pose des questions sur la cultivation.

Une fois, j'étais en train de bavarder avec une pratiquante tandis que mon fils, alors âgé de cinq ans, se tenait sur le côté. Il a remarqué que notre conversation n'était pas en lien avec le Fa, alors il a fortement frappé ma chaise pour attirer mon attention. Avec un air très sévère il a dit : « Étudier le Fa est le plus important. » La pratiquante et moi nous sommes regardées et nous avons tout de suite su qu'il avait raison. Je remercie le Maître de m'avoir donné un si bon garçon, un petit disciple de Dafa.

Défis en tant que mère et pratiquante

Comme toutes les mamans, j'aime vraiment beaucoup mon fils. Je dépense beaucoup d'efforts pour lui faire des repas délicieux et équilibrés et m'inquiète qu'il ait trop chaud ou trop froid. J'ai lu sur la façon d'élever les jeunes enfants et je suis toujours très heureuse de partager mes connaissances avec mes amies qui sont mères, sans savoir que parfois c'est ma mentalité de me faire valoir qui émerge.

Quand mon mari me l'a fait remarquer, je n'étais pas contente. « Dafa est grand », ai-je dit, « mais il ne me donne pas les réponses aux questions spécifiques dans l'éducation des enfants. Les livres que je lis me disent exactement comment traiter des questions spécifiques à différents stades de développement. »

Mon mari a dit : « Oui. Tu aimes ton propre enfant, mais peux-tu aimer tous les enfants de la même façon ? » J'étais sans voix et je savais que je devais cultiver beaucoup plus la compassion.

Je me mettais en colère en un éclair quand mon fils ne faisait pas ce qu'on lui disait. Une fois, il a attendu jusqu'à ce que je me sois calmée pour me dire : « Maman, tu es si effrayante quand tu te mets en colère. Si tu te mets en colère trop souvent, tu ne deviendras pas un bouddha. »

J'avais tellement honte. « Qu'est-ce que j'ai cultivé ? Je suis pire qu'un enfant. Il a raison. Je dois vraiment le remercier pour ce rappel. » Je fais maintenant de mon mieux pour rester calme et ne pas me mettre en colère.

Une deuxième chirurgie réussie

À cause d'un blocage du canal cholédoque, mon père avait une température basse persistante et a été hospitalisé en 2015. Il était programmé pour une intervention chirurgicale peu invasive qui, selon le médecin, devrait « durer une demi-heure tout au plus ». Le jour de l'intervention, mon père était très lucide et de bonne humeur. J'ai signé les formalités et l'ai regardé alors qu’on le poussait dans la salle d'opération.

J'ai attendu dehors et suis devenue anxieuse quand le médecin n'est pas sorti au bout d'une heure. Quand il a fini par le faire, il a annoncé que la chirurgie avait échoué. Le canal cholédoque de mon père était hors-norme, ce qui rendait la chirurgie très difficile. Le médecin avait dû lui donner une seconde dose d’anesthésie et continuer à l'opérer, mais il avait encore échoué.

Je me suis précipitée à son chevet quand il a été poussé hors de la salle d'opération. Mon père semblait être une personne complètement différente ; il était désorienté avec les yeux ternes et il bavait au coin de la bouche. Le voyant ainsi, j'ai fondu en larmes.

De retour dans le service, mon père n'a pas pu dormir pendant des jours. On lui a administré des solutions intraveineuses en continu et les médecins ont décidé de l'opérer à nouveau quelques jours plus tard. Si cela échouait à nouveau, a expliqué le médecin, ils devraient faire une chirurgie ouverte, ce qui causerait beaucoup de dommages et de douleurs au patient. Pour un patient âgé comme mon père, le processus de récupération serait probablement long.

Mon père était très stressé et inquiet au sujet de la seconde intervention. J'étais inquiète aussi. Je savais que seul Dafa pouvait le sauver, mais comment pouvais-je le lui expliquer ? Il pratiquait un qigong différent qui, pensait-il, lui avait sauvé la vie. Il était aussi trompé par la propagande du régime communiste envers le Falun Dafa.

Mon père a des opinions très arrêtées, il est querelleur et a une forte personnalité. Il a aussi un très mauvais caractère. En grandissant, je n'ai jamais été capable de lui parler ouvertement et honnêtement. Si j'avais une opinion différente à propos de quelque chose, je le gardais pour moi parce que je ne voulais pas le contrarier. Cela a créé une tension dans notre relation et je ne me suis jamais sentie proche de mon père.

Voyant combien il était malade, j'ai su que je devais essayer. Je n'ai pas pu me résoudre à le faire avant la veille de la seconde opération. Mon père et moi étions seuls dans la pièce. Je me suis assise près de lui et j'ai commencé à parler de Dafa. Je l'observais pendant que je parlais et j'avais peur de sa réaction. À ma grande surprise, il était très détendu et calme. Je lui ai parlé de deux pratiquants locaux qui se sont débarrassés d'un cancer en pratiquant le Falun Gong et il a été très intéressé.

Je lui ai dit que s'il récitait avec sincérité « Falun Dafa est bon » et « Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon », il recevrait des bénédictions. Pour commencer, il devait couper tous les liens avec le Parti communiste à cause de ses crimes. Il a pris volontiers en compte mon conseil et a accepté de démissionner du Parti. Je n’arrivais pas à croire que cela s’était si bien passé et j’étais si contente.

Avant son intervention le jour suivant, j'ai chuchoté à son oreille et lui ai rappelé de réciter « Falun Dafa est bon. Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ». Il a acquiescé de la tête. L'opération s'est bien déroulée et il est sorti de la salle d'opération au bout de vingt minutes.

Parler aux gens de Dafa

Mon fils a commencé à aller à la maternelle au printemps et tous les matins après l'avoir déposé à l'école, j'allais dans un parc à proximité. Beaucoup de personnes âgées se réunissaient là pour faire leurs exercices du matin. Je voulais leur parler de Dafa, sachant combien la plupart des Chinois sont trompés par les mensonges du Parti communiste, mais ce n'était pas facile au début, car j'avais peur d'être rejetée.

Un jour, au moment où je me sentais abattue pensant que je n’arriverais pas à surmonter ma peur, un monsieur âgé a commencé à me parler. Il m'a demandé chaleureusement : « Quel âge avez-vous jeune dame ? » Voyant qu'il était si gentil, je lui ai dit mon âge et j'ai entamé la conversation. Le vieux monsieur était très bavard. Il m'a raconté beaucoup de choses qu'il avait traversées en tant que jeune homme.

Tout en écoutant, j'essayais de trouver une opportunité pour lui parler de Dafa. Rapidement, il a mentionné la ville qu'il habitait et que les grandes entreprises là-bas avaient toutes fermé. J'ai sauté sur l'occasion et j'ai dit : « Le Parti communiste a presque effacé notre culture traditionnelle. Le caractère chinois pour ''entreprise'' était traditionnellement calligraphié avec de nombreux éléments à l'intérieur du cadre externe. Mais maintenant, il a été simplifié et il ne reste plus rien à l'intérieur. Évidemment qu'elles sont toutes vides et en faillite. » Il semblait très impressionné.

J'ai comparé comment les gouvernements de Taïwan et de Chine continentale ont traité la culture traditionnelle chinoise. Je lui ai dit que j'étais allée à Taïwan et que j'avais vu de mes propres yeux beaucoup de traditions et de vestiges qui n'existaient plus en Chine, mais qui avaient été préservés à Taïwan. Je lui ai raconté comment le Falun Gong s'était répandu dans plus de cent pays et régions du monde. Il est accueilli partout sauf ici en Chine, où il est persécuté.

Je lui ai dit ce dont j'avais été témoin à Taïwan et il a écouté attentivement. Je lui ai expliqué pour finir pourquoi on devait couper tous les liens avec le Parti communiste et il a accepté sans difficulté de démissionner du Parti. Alors que je me levais et disais au revoir, il a pris ma main et m'a dit : « Merci beaucoup ! » Je pouvais voir qu'il était vraiment reconnaissant. Après cette expérience, je suis devenue beaucoup plus confiante en parlant de Dafa.

En regardant mon chemin de cultivation au cours de ces huit dernières années, je regrette souvent de ne pas avoir été très diligente et d'être toujours loin d'atteindre les critères du Fa. Mais je suis reconnaissante envers le Maître qui a donné, à ma famille et moi, tant de grandes choses et de bénédictions dans la vie. Je me sens vraiment chanceuse d'avoir obtenu le Fa. Je vais cultiver solidement dans le futur et je ne décevrai pas le Maître.

Traduit de l'anglais en France