(Minghui.org) Une habitante de la ville de Dandong a été jugée pour avoir utilisé une secte afin de saboter l'application de la loi, une inculpation générique utilisée par le régime communiste chinois dans sa tentative de diffamer et d'emprisonner les pratiquants de Falun Gong.

Mme Zheng Shuchun, 62 ans, s'est remise de problèmes de foie après qu'elle a commencé à pratiquer le Falun Gong en 2005. Ayant eu une expérience de première main avec le Falun Gong, elle n'a jamais cessé de dire aux gens que la persécution est mauvaise. Cela l'a conduite en garde à vue, et elle a été condamnée à sept ans après son arrestation en 2009.

Sa dernière arrestation est survenue à peine un an après avoir été libérée de prison. Elle a été arrêtée par la police le 11 septembre 2016 et elle a comparu devant la cour le 13 décembre.

Mme Zheng a été emmenée en salle d'audience avec les mains menottées et les pieds enchaînés. Son avocat a demandé qu'on lui retire les menottes et les chaînes selon une décision de la Cour populaire suprême, mais le juge Ma Shuhe a dit : « Je me fiche des règlements de niveaux supérieurs. Je suis nos règlements provinciaux et municipaux. »

Le procureur Shang Shu a demandé à Mme Zheng : « Pourquoi pratiquez-vous encore le Falun Gong après avoir été emprisonnée pendant sept ans ? »

Mme Zheng a dit que le Falun Gong lui avait donné une seconde vie et qu'elle voulait seulement que plus de gens en bénéficie.

Shang a accusé Mme Zheng d'être une récidiviste, et l'avocat a soutenu que l'emprisonnement passé de sa cliente était le résultat d'une persécution illégitime.

Le juge Ma s'est moqué de Mme Zheng lorsqu'elle s'est efforcée de saisir ce que Shang avait dit en raison de sa mauvaise audition.

Ma a continué à parler à son greffier lorsque l'avocat a présenté les arguments de défense. Celui-ci a finalement protesté contre le comportement de Ma en salle d'audience.

Pendant le contre-interrogatoire, Mme Zheng a parlé de la manière dont la police l'avait trompée en lui faisant signer le rapport d'interrogatoire. Elle a dit : « Je suis analphabète et je n'avais aucune idée de ce qui était écrit sur ce morceau de papier. La police a refusé de m'en lire le contenu. Ils ont juste dit que ce serait bon pour moi si je signais de mon nom. »

Mme Zheng a aussi témoigné que la police ne lui avait pas donné de nourriture même si elle avait offert de la payer.

Mme Zheng et son avocat ont demandé son acquittement, mais Ma a ajourné l'audience sans rendre de verdict.

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Zheng Shuchun est de nouveau détenue moins d’un an après sa sortie de prison

Traduit de l'anglais au Canada