(Minghui.org) Deux pratiquants de Falun Dafa locaux ont été arrêtés en juillet de cette année et l'un d'eux a été détenu. Cela me préoccupait et je voulais clarifier les faits à propos du Falun Dafa à l'agent qui avait procédé à ces arrestations, parce qu'il avait participé activement à la persécution et qu'il me surveillait depuis de nombreuses années.

Quand je me suis rendu compte qu'il me suivait, mes sentiments envers lui étaient très froids et hostiles. Au début de cette année, j'ai décidé de changer d'attitude.

Après l'arrestation des deux pratiquants, je me suis dit que je devrais lui parler de ma croyance. J'ai hésité, parce que je sentais que je n'étais pas prêt, mais d'autres pratiquants ont pensé qu'il serait peut-être temps de lui parler de Dafa.

Comme je craignais qu'il refuse de me voir si je me présentais à son bureau sans préavis, je lui ai laissé un message lui demandant s'il avait le temps de discuter. Après quelques hésitations, j'ai accepté de l'appeler. Mais, quand je l'ai eu au téléphone, je n'ai pas pu dire un mot et je me suis mis à pleurer.

Nous avons convenu de nous rencontrer et avons fixé un lieu de rencontre. Avant de m'y rendre, j'ai demandé au Maître d'aider à éliminer la perversité qui contrôlait ce policier dans d'autres dimensions.

Rencontrer le policier

Quand je l'ai vu, j'avais une pensée droite et mon cœur était paisible. Nous avons bavardé un peu, mais je savais que je voulais parler de Dafa. Il a écouté calmement pendant un moment.

Puis, il a reçu un appel d'un pratiquant en dehors de la Chine. Il s'est plaint qu'il n'était pas content des nombreux appels téléphoniques de ces pratiquants. J'ai informé ce pratiquant que je pratiquais aussi Dafa et que j'étais en train de parler au policier.

J'ai parlé avec lui pendant environ une heure et demie, mais je n'ai pas pu changer son opinion sur Dafa. Avant que nous nous quittions, il a dit qu'il m'arrêterait toujours s'il me voyait distribuer des documents de Dafa.

Après être rentré à la maison, j'ai écrit une lettre et j'ai inclus des informations à propos de Dafa. Je l'ai averti que ses actions nuiraient aux gens, y compris à lui-même. J'ai aussi écrit que j'allais le contrer en rendant public tout ce qu'il avait fait contre ma croyance.

Après qu'un autre pratiquant a été arrêté, j'ai ressenti de la haine envers cet agent. Quand je me suis calmé, j'ai regardé à l'intérieur et j'ai vu mon attachement à la haine. J'ai découvert que ma nature de Bouddha et mes attachements étaient entrelacés.

J'ai écrit une autre lettre à l'agent de police et j'ai écrit que j'avais ressenti de la haine envers lui, que cette haine s'était développée au cours des dix-huit dernières années. J'ai dit que maintenant que je reconnaissais mon attachement, j'allais l'éliminer. Je me suis excusé pour le sentiment négatif.

J'ai réussi à éliminer ma haine après avoir envoyé la lettre. J'ai réussi à garder l'esprit compatissant d'un pratiquant. Chaque fois que j'étais mécontent au sujet d'un agent de police, je me demandais si j'avais vraiment de la compassion envers lui. Cette pensée m'a aidé à traiter avec compassion ceux qui persécutent Dafa.

Traduit de l'anglais au Canada