(Minghui.org) Le 8 septembre 2017, les pratiquantes de Falun Gong, Mme Shi Jing et Mme Shao Ying, ont été jugées à la Cour du canton de Dumeng dans la ville de Daqing. Le tribunal a créé des obstacles pour leurs familles, leurs amis et leurs avocats, dans la mesure où beaucoup n’ont pas pu assister au procès ; aucune des deux pratiquantes n’a eu de procès équitable.

Empêcher la famille et les amis de pénétrer dans la salle d’audience

Le matin du procès, dans la salle d’audience, des personnes inconnues ont occupé 27 sièges. Seulement un membre de la famille de chaque pratiquante a été autorisé à entrer dans la salle d’audience.

À l’extérieur du tribunal, des dizaines de policiers en uniforme et en civil, et la police auxiliaire contrôlaient tout le monde près de la salle d’audience. Le chef et le chef adjoint du Département de la police du canton de Dumeng et les agents de la Division de la sécurité intérieure étaient présents. Le chef adjoint Lin Jiawei a ordonné à la police d'évacuer toutes les personnes présentes.

Des dizaines de membres des familles et des amis qui se tenaient de l’autre côté des barrières, dont quatre parents proches de Mme Shi Jing, ont reçu l’ordre de partir. Plusieurs personnes qui étaient assises dans le coridor de sécurité ont été expulsées.

Le tribunal avait annoncé au public que le procès commencerait à 10 h 30, mais ils avaient informé les avocats que le procès commencerait à 9 h.

Des restrictions imposées aux avocats

Dix jours avant le procès, deux avocats de la défense, l’un de Pékin et l’autre de la ville de Daqing, ont été contactés par la Commission locale des affaires politiques et juridiques. Ils ont fait pression sur l’avocat de la ville de Daqing jusqu’à ce qu’il abandonne l’affaire. Il a été remplacé par un avocat local. La commission a menacé l’avocat de Pékin et lui a imposé de multiples restrictions.

La veille du procès, les avocats de la défense ont été informés qu’ils devaient passer par un poste de contrôle de sécurité pour entrer dans le tribunal, ce qui est contraire aux règles établies par la division de la sécurité judiciaire. De plus, ils ne pouvaient amener ni leurs ordinateurs ni leurs téléphones portables dans la salle d’audience.

Déclarations au procès

À l’audience, les deux avocats ont réfuté les accusations du parquet. Ils ont plaidé l’innocence au nom de leurs clientes et ont déclaré que distribuer des documents d’information sur le Falun Gong ne constitue pas un crime.

Mme Shao Ying a décrit comment elle avait bénéficié de la pratique du Falun Gong. Elle avait souffert de troubles nerveux et de tumeurs des vaisseaux sanguins. Après seulement une semaine de pratique du Falun Gong, son problème nerveux avait disparu. Son caractère et sa personnalité s’étaient également considérablement améliorés et elle qui était égoïste et de mauvaise humeur, est devenue quelqu’un de calme, de bonne humeur et qui pense aux besoins des autres.

Le public entend parler des faits sur le Falun Gong

Beaucoup de personnes dans la salle d’audience ont appris ce jour-là combien le Falun Gong était injustement persécuté. Certains ont déclaré aux avocats qu’ils avaient été impressionnés par leur défense.

Même à l’extérieur de la salle d’audience, les passants ont été informés sur le Falun Gong par les parents et les amis des pratiquantes.

Arrestation et détention

Le 2 avril 2017, Mme Shi Jing et Mme Shao Ying ont été arrêtées pour avoir distribué des documents d’information sur le Falun Gong. Le 30 juin, le procureur de Dumeng a déposé leurs affaires auprès du tribunal du canton de Dumeng. Elles ont été illégalement détenues dans le centre de détention de la ville de Daqing pendant six mois.

Traduit de l’anglais en Suisse