(Minghui.org) J'étais maladif lorsque j'étais enfant asthme, bronchite, emphysème, tachycardie et sinusite allergique, pour ne nommer que quelques-unes de mes maladies. J'avais besoin d'injections quotidiennes de différents médicaments, dont les effets secondaires m'ont finalement laissé presque sourd et aveugle.

Mon état physique m'a empêché de m'investir dans un emploi normal. J'ai cherché désespérément des remèdes, mais rien ne m'a aidé.

Alors que j'étais au plus profond du désespoir, un ami m'a donné un exemplaire du livre Zhuan Falun. Tous mes problèmes de santé ont miraculeusement disparu après l'avoir lu plusieurs fois.

Lorsque la persécution du Falun Gong a commencé en 1999, j'ai été incarcéré deux fois pour avoir refusé de renoncer à ma croyance. La deuxième fois, j'ai refusé de manger ou de boire pendant 38 jours. Je n'ai été libéré que lorsque les médecins ont informé les fonctionnaires du camp de travail que je n'en avais plus pour longtemps à vivre. Mais le Falun Gong m'a sauvé et quelques jours après ma libération, j'ai pu retourner au travail.

Avant le Falun Gong ma vie était misérable

Mon foie et ma rate étaient l'un et l'autre anormalement gonflés et j'avais une gastrite et d'autres problèmes digestifs, un ulcère duodénal, une vésicule biliaire enflammée, une polyarthrite rhumatoïde et une inflammation des reins. Ces problèmes de santé me gardaient souvent éveillé la nuit ou me donnaient des cauchemars.

En plus de cela, j'avais des hémorroïdes internes et externes graves qui saignaient et s'infectaient facilement.

Comme ma tension artérielle était basse, je m'évanouissais souvent. Je ne pouvais pas m'asseoir, m'allonger ou m'accroupir parce que ma colonne vertébrale était luxée à deux endroits. L'essoufflement dû à l'asthme faisait que je fréquentais régulièrement les urgences.

Il semblait y avoir quelque chose de problématique avec chaque partie de moi et chaque jour était un voyage de malheur. Je ne pouvais pas aller à l'école ou prendre un emploi. Les hôpitaux étaient comme ma résidence habituelle puisque j'y étais tout le temps.

Je me suis rendu dans différentes villes à la recherche de remèdes. Lorsque la médecine occidentale a échoué, j'ai essayé d'autres possibilités – je suis allé rencontrer des moines et des guérisseurs, et j'ai même vécu dans un monastère pendant un certain temps. J'ai aussi lu les écritures taoïstes et bouddhistes et même la Bible, dans l'espoir de trouver un certain soulagement, mais rien n'a fonctionné.

Le Falun Gong m'a sauvé

L'espoir est arrivé quand un ami m'a apporté le Zhuan Falun. Je l'ai lu toute la nuit au lit, oubliant que je n'avais pas pu rester au lit pendant longtemps. J'ai donc lu le livre encore et encore. Le Zhuan Falun m'a ouvert l'esprit et m'a expliqué pourquoi ma vie était pleine de malheur et quel était le sens de la vie. Mon esprit et mon corps ont été bouleversés et la vie a eu une signification différente pour moi.

Après avoir lu le livre pour la cinquième fois, j'ai remarqué que mon corps était devenu très léger - je pouvais marcher, faire du vélo et monter les escaliers très facilement. C'est alors que j'ai réalisé que toutes mes maladies avaient disparu ! Ce fut le moment le plus heureux de ma vie !

Incarcéré en raison de ma croyance

Après le début de la persécution, j'ai été détenu dans le camp de travaux forcés local et brutalement torturé.

Le Bureau 610 local a saccagé mon domicile et m'a arrêté de nouveau en 2007. Sans aucune procédure légale, j'ai été incarcéré dans le camp de travaux forcés local une fois de plus après avoir été détenu pendant plus de douze jours.

J'ai été détenu dans une cellule qui avait été spécifiquement attribuée pour torturer les pratiquants de Falun Gong. Les gardiens avaient placé un panneau « Siège social de la division » sur la porte pour tenter de dissimuler ce qu'ils faisaient.

Il n'y avait pas de toilettes dans la cellule, donc les gardiens ont gardé la porte fermée à clef jour et nuit pour me forcer à souiller l'espace où je devais vivre. Ayant été incarcéré pour ma croyance, je n'avais pas violé la loi, alors j'ai décidé que je ne devrais ni manger ni boire quoi que ce soit dans le camp de travail. Je n'allais pas céder à la répression du Parti communiste chinois.

Les gardiens ont dit que je ne serais autorisé à utiliser les toilettes qu'après avoir accepté de manger, de me couper les cheveux et de porter l'uniforme du camp. J'ai refusé de suivre leurs règles et j'ai continué à faire les exercices du Falun Gong, bien qu'ils ont essayé de m'en empêcher.

Après cinq jours, j'ai dit aux gardiens que j'avais besoin d'utiliser les toilettes, mais ils n'ont pas voulu me laisser y aller. Je ne pouvais plus me contrôler et j'ai uriné sur le sol dans le couloir. Ils ont essuyé le sol avec mes vêtements pendant qu'ils m'insultaient et me battaient.

Après cela, ils m'ont couvert la bouche avec du ruban adhésif chaque après-midi et m'ont attaché les membres ensemble. Ils m'ont fait asseoir sur un petit tabouret plein de pointes minuscules. Le soir, deux délinquants toxicomanes se relayaient pour me tenir éveillé toute la nuit. Le directeur de la division a dit qu'ils allaient desserrer mes membres si j'acceptais de coopérer, mais j'ai refusé. Le lendemain, j'ai été attaché comme ça pendant quinze heures de suite.

Les employés du camp de travail ont essayé tout ce à quoi ils pouvaient penser pour me forcer à renoncer à ma croyance, mais j'ai dit au directeur politique : « J'ai été soumis à toutes les tortures brutales ici avant, et vous savez qu'aucune d'entre elles n'a opéré sur moi. Ma vie - chaque once de mon être - appartient au Falun Gong. Personne ne pourrait espérer changer cela. Vous devez me libérer immédiatement ou être tenu responsable des conséquences. »

Comme je faisais une grève de la faim depuis longtemps, ils m'ont emmené à un hôpital policier puis à un hôpital militaire où ils ont découvert que j'avais des dizaines de problèmes de santé. Par conséquent, aucun des hôpitaux n'a voulu me garder. Ils ont dit au camp de travaux forcés de me renvoyer chez moi, car, selon eux, il ne me restait « que quelques jours à vivre ».

Les gardiens m'ont ridiculisé : « Sais-tu combien de temps tu as encore à vivre ? » J'ai répondu : « Une fois que je serai libéré, je vais vous démontrer la vertu puissante du Falun Gong ! »

Le Falun Gong m'a sauvé la vie une deuxième fois

Je n'ai ni mangé ni bu quoi que ce soit pendant 38 jours dans le camp de travaux forcés, mais je n'ai jamais eu faim. En fait, je me sentais plein d'énergie alors que j'avais perdu énormément de poids.

J'ai été complètement rétabli quelques jours après mon retour à la maison et je pouvais manger comme d'habitude. Le directeur de section du camp de travail s'est rendu au poste de police local trois mois plus tard et a demandé de mes nouvelles. À son étonnement, il a découvert que j'étais complètement rétabli et que j'étais déjà retourné au travail.

Traduit de l'anglais au Canada