(Minghui.org) Le pratiquant de Falun Gong, M. Qiang Mengsheng, a été illégalement jugé le 31 mars 2017. L'avocat de M. Qiang l'a défendu et a déposé un plaidoyer de non-culpabilité.

De nombreux pratiquants ont attendu à l'extérieur du tribunal du district de Weibin de la ville de Baoji pour assister au procès. Cependant, le Bureau 610 du district de Weibin est intervenu et la cour n'a permis qu'à cinq proches d'assister au procès.

Un homme vêtu d'un uniforme policier a pris des photos des pratiquants de Falun Gong et est ensuite entré dans le bâtiment.

M. Qiang, ayant plus de 70 ans, a été vu portant des menottes aux mains et des chaînes aux pieds. Il était escorté par trois huissiers dans la salle d'audience.

Alors que la procureure Yang Ping, a lu l'acte d'accusation, le juge président, Wang Chao, a ordonné à l'huissier de justice d’emmener deux personnes dans la salle d'audience. Kang Bo et un autre agent du Bureau 610 du district de Weibin sont entrés.

La procureure a lu l'acte d'accusation et interrogé le défendeur de manière précipitée. M. Qiang n'a répondu à aucune de ses questions.

Avant que l'avocat de la défense n'ait soulevé ses questions, il a rappelé au juge que la procureure ne devrait pas utiliser des mots calomnieux pour décrire le défendeur, car la pratique du Falun Gong est légale en Chine. Le juge et la procureure l'ont interrompu et lui ont dit de présenter ses questions.

Dans l’une des questions, l'avocat de la défense a mentionné que la procureure avait refusé d’indiquer son nom lors d'une réunion avec lui. La procureure a nié cela et a déclaré que l'avocat de la défense n'avait aucune preuve.

L'avocat de la défense a ensuite souligné que, conformément aux dernières lois et règlements introduits en février 2017, le Parquet aurait dû faire des enregistrements vidéos et vocaux des réunions qu'ils avaient menées avec M. Qing.

La procureure n'a pas répondu à la déclaration et a continué à faire pression auprès de l'avocat de la défense pour qu’il pose ses questions.

Lorsque l'avocat de la défense a soulevé une objection au juge, la procureure a saisi le dossier et déclaré que le défendeur et son avocat l'attaquaient. Elle a demandé de se retirer de la cour et est partie sans permission. Le juge n'avait d'autre choix que d'ajourner l'affaire.

L'avocat de la défense a demandé au président du tribunal de disqualifier la procureure.

Traduit de l'anglais au Canada