(Minghui.org) Une femme du Shandong ayant distribué des documents exposant la persécution du Falun Gong par le régime communiste chinois, une discipline spirituelle basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, a été libérée un jour après son arrestation.

Mme Li Aihua, âgée de 63 ans, est une retraitée d'une fabrique de bière à Tai'an, province du Shandong. Le 7 avril 2017, après son arrestation à 3 h du matin, elle a été amenée d'abord au poste de police de Longquan. Elle a expliqué avec soin à la police que la persécution est illégale.

Environ 40 minutes plus tard, les policiers l'ont emmenée et remise au poste de police de Beijipo ainsi que les objets qu'ils lui avaient confisqués.

Ceux-ci ont attrapé Mme Li par les cheveux et l'ont photographiée. Ils ont exigé de connaître ses données personnelles et où elle avait obtenu ses documents de Falun Gong.

Au lieu de répondre à leurs questions, elle leur a dit qu'aucune loi en Chine ne criminalise le Falun Gong et les a exhortés à ne plus participer à la persécution. Elle a donné des exemples de ceux qui ont participé à la persécution, entraînant ainsi une rétribution karmique. Elle a parlé jusqu'à 22 h.

Les policiers ont été choqués d'entendre ce qu'elle avait à dire.

Le lendemain matin, le chef du poste de police, Ma Hui, lui a rendu ses effets personnels et a déclaré qu'ils la laisseraient rentrer chez elle. Ils l'ont également amenée au poste de police de Longquan pour reprendre son vélo.

Un policier du poste de police de Beijipo a dit à son collègue du poste de Longquan : « Je ne pouvais pas dormir la nuit dernière après avoir écouté ce que cette femme nous a dit. »

« Si je ne l'avais pas ramenée à toi, je n'aurais pas pu dormir non plus », répondit le policier de Longquan.

Traduit de l'anglais en Suisse