(Minghui.org) Je pratique le Falun Dafa depuis dix ans. Au début, je ne le prenais pas très au sérieux. Cependant, après avoir lu des histoires sur d'autres pratiquants qui aidaient à sauver les gens en distribuant des documents clarifiant la vérité, je suis allée le faire de mon propre chef. Mais il n'y a pas longtemps, je me suis de nouveau relâchée.

Je voudrais partager comment j'ai changé mes conceptions afin d'être plus diligente envers le salut des gens.

Au cours des dernières années, personne n'avait distribué systématiquement des documents clarifiant la vérité dans ma région. Certains pratiquants l'ont fait par intermittence. Je voulais toucher tout le monde dans ma ville, mais il y avait toujours des interruptions et mon attachement au confort m'en empêchait.

En 2016, je me suis finalement décidée à distribuer des documents à chaque famille dans ma ville avant le commencement de la saison agricole. Chaque matin, je vendais des petits déjeuners pour subvenir à mes besoins. Mon commerce était très occupé en mars.

Il y avait aussi des interruptions venant de la famille. Ma fille a quitté le lycée et est revenue à la maison, mais mon mari l'a obligée à retourner à l'école. Mon père s'est également joint à mon mari dans cet effort.

Ma fille âgée de six ans est tombée malade en rentrant à l'école maternelle. Alors que j'étais prête à distribuer des documents d'information dans la soirée, elle toussait et pleurait. Quand je voyais les documents entassés chez moi, je me sentais si anxieuse.

Une nuit à la fin de mars, je prévoyais distribuer des documents avec une autre pratiquante. Ma fille a commencé à tousser et pleurer la nuit et ne voulait pas aller à l'école. Cette fois, j'ai décidé de ne pas être interrompue et j'ai dit au Maître dans mon esprit : « Maître, s'il vous plaît, aidez-moi à avoir davantage de pensées droites afin que je puisse sauver les gens. » Ensuite, j'ai ramassé les documents et je suis partie.

Vers 21 h, nous sommes arrivées dans un village situé à cinq kilomètres. Les lumières étaient allumées et les gens étaient affairés. J'avais peur d'être arrêtée et j'essayais d'éviter les gens. Il y avait beaucoup de chiens dans le village. Un chien a commencé à aboyer, alors d'autres chiens ont aussi commencé à aboyer.

J'ai essayé de me calmer en récitant le Fa :

« L’ancien univers a pris fin, le nouvel univers a commencé » (« Enseignement du Fa à la Conférence de Fa de la côte Ouest des États-Unis 2015 » )

Je me suis rappelé qu'il n'y a pas de persécution dans le nouvel univers. Je répétais sans cesse : « Tout le monde, s'il vous plaît, venez lire la vérité ! » Peu à peu, je n'ai plus eu peur du tout – ma seule pensée était de sauver les gens.

Je ne voulais oublier aucune famille. J'ai essayé d’atteindre chaque famille le plus vite possible car je devais revenir avant que mon mari ne commence à préparer les choses pour le commerce des petits déjeuners.

Quand je suis rentrée chez moi, il était déjà 1 h 30. Après une courte pause, j'ai commencé à préparer la nourriture avec mon mari. À ce moment-là, je me suis rendu compte que mes jambes étaient si douloureuses que je ne pouvais presque pas me tenir debout. Je ne pouvais pas non plus bien respirer, mais j'ai fini de distribuer les documents. Je n'avais jamais été aussi fatiguée de toute ma vie, mais je me sentais bien.

Ma petite fille s'est levée le matin et m'a dit avec joie : « Maman, j'aimerais aller à l'école ! » Ce changement soudain a confirmé le fait que je pensais que c'était toutes des interférences arrangées par les forces anciennes pour m'empêcher de sauver les gens. Si je mets le salut des gens au premier rang, l'interférence disparaîtra.

Distribuer des documents clarifiant la vérité pendant la pleine saison

Lors de la pleine saison, tout le monde travaillait dans les fermes. Chaque fois que je mentionnais la distribution des documents clarifiant la vérité, ils disaient toujours que tout le monde était occupé et fatigué et que personne ne lirait quoi que ce soit après une longue journée. Je savais que ce n'étais pas une façon droite de réfléchir aux choses, mais je ne savais pas quoi faire.

Un jour que je prenais une sieste après le déjeuner, j'ai entendu le Maître me dire que la fabrication et la distribution de documents clarifiant la vérité était ma mission. J'ai décidé de travailler seule. La nuit, les prévisions météo annonçaient qu'il allait pleuvoir le lendemain. Cela m'a fait hésiter. Cependant, ma pensée de sauver les gens était si forte que je devais le faire. Puis, je me suis dit que la pluie pouvait être bien car les gens ne pouvaient pas travailler dans les champs et ils auraient le temps de lire les brochures.

J'ai demandé à deux pratiquants d'émettre la pensée droite pour éliminer les interférences, et je suis sortie la nuit, seule. Quand j'ai eu presque terminé, j'ai eu des crampes dans les jambes. C'était si douloureux que j'ai commencé à me plaindre : « S'il y avait une autre pratiquante avec moi, je ne souffrirais pas à ce point. » Cependant, j'ai immédiatement compris que je ne devais pas blâmer qui que ce soit.

Aucun pratiquant ne m'a rejointe, alors je n'ai pu rejoindre chaque famille avant la pleine saison. Un jour, j'ai entendu mon mari dire : « Il y aura une grande inondation dans le sud. » J'étais bouleversée car je ne pouvais pas permettre l'inondation dans ma région.

J'ai commencé à partager mes pensées avec d'autres pratiquants. J'ai dit que c'était une conception que de penser que personne ne lirait au cours de la pleine saison. Si nous pensons tous ainsi, cela va se matérialiser. Cependant, les dépliants sont liés à la vie de chaque personne, alors comment ne pouvait-on pas les lire ? J'ai expliqué que nous devions éliminer notre conception afin que les gens veulent lire les documents. Nous étions d'accord et avons commencé à agir.

Nous sommes sortis ensemble six fois et avons distribué les documents à chaque famille de ma région et nous avons même couvert des régions plus éloignées.

Une autre pratiquante et moi avons très bien coopéré. Quand nous rencontrions une situation dangereuse, elle était toujours calme et rien de mal n'est vraiment arrivé. Chaque fois qu'elle voyait une porte entrouverte, elle entrait dans la cour et mettait la brochure dans un endroit évident. Nous ne jetions jamais les dépliants par-dessus le mur.

Nous devons éliminer notre peur, nous améliorer et éliminer les attachements au confort et à la peur. Nous ne devrions pas toujours penser à « moi », mais plutôt réfléchir à la façon de sauver plus de personnes.

Veuillez indiquer gentiment toute chose inappropriée.

Traduit de l'anglais au Canada