(Minghui.org) Une mère et sa fille résidentes de Changchun ont été jugées le 27 mai 2017 pour avoir refusé de renoncer au Falun Gong, une discipline spirituelle persécutée par le régime communiste chinois.
Les avocats de la défense ont déposé des plaidoyers de non-culpabilité pour les deux femmes. Ils ont soutenu qu'aucune loi en Chine ne criminalise le Falun Gong et que leurs clientes n'auraient jamais dû être poursuivies pour avoir exercé leur droit constitutionnel à la liberté de croyance.
Le juge a ajourné la séance sans avoir prononcé un verdict. Mme Wang Caixia et sa fille, Mme Liu Dongyang, sont dans le quatrième centre de détention de la ville de Changchun depuis leur arrestation le 21 juillet 2016.
La police passe par la fenêtre pour les arrêter
Mme Wang et ses enfants étaient à la maison le 21 juillet 2016 lorsque plus d'une douzaine de policiers ont ouvert une fenêtre et ont sauté à l'intérieur.
Lorsque son fils, M. Liu Zhiyuan, a réprimandé la police pour leur intrusion, ils l'ont bousculé. Il a été blessé à la jambe et il saignait.
La police a confisqué un ordinateur, une imprimante, un téléphone portable et 17 000 yuans en espèces avant d'emmener Mme Wang, son fils et sa fille, Mme Liu Dongyang, au poste de police du canton de Nong'an.
M. Liu a été libéré plus tard parce qu'il ne pratique pas le Falun Gong. Sa sœur a été emmenée dans le centre de détention de la ville de Changchun.
La police avait eu l'intention d'emmener Mme Wang dans le même centre de détention, mais elle présentait des symptômes d'hypertension artérielle, de sorte qu'ils ont dû la conduire dans un hôpital local. Ils l'ont gardée pendant la nuit et lui ont donné des injections.
La police a essayé à nouveau le lendemain et a reçu l'autorisation du centre de détention d'admettre Mme Wang. Ses symptômes d'hypertension, cependant, sont rapidement revenus et le centre de détention a informé son fils.
M. Liu s'est immédiatement rendu au poste de police pour ramener sa mère, mais un policier a déclaré : « Votre mère va totalement bien ; sinon le centre de détention ne l'aurait pas admise. »
Le fils est ridiculisé en recherchant la libération de sa mère et de sa sœur
Mme Wang et Mme Liu ont reçu des mandats d'arrêt formels le 19 août 2016.
M. Liu a effectué plusieurs voyages de Changchun, où réside sa famille, au poste de police du canton de Nong'an pour se renseigner sur le dossier contre sa mère et sa sœur. La police ne lui a jamais donné de réponse directe.
Lorsqu'il a demandé le retour des 17 000 yuans en espèces confisqués, un policier a répondu : « Vous osez demander de l'argent ? Ne savez-vous pas quel crime votre mère et votre sœur ont commis ?
« Vous êtes un homme jeune. Pourquoi venez-vous ici tout le temps au lieu d'aller travailler ? »
Scandalisé, M. Liu a déclaré : « Ma mère et ma sœur sont détenues alors qu'elles n'ont rien fait de mal. Je ferai tout mon possible pour qu'elles soient libérées ! »
Sympathisants arrêtés
Mme Wang et Mme Liu ont été jugées le 27 mai 2017. Leurs avocats, M. Ma Wei et M. Zhou Yunchang, ont défendu leur innocence et ont demandé des acquittements.
Seul, M. Liu a été admis dans la salle d'audience. Les sympathisants de sa mère et de sa sœur en ont été empêchés par la police, et quelques-uns ont même été arrêtés.
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Traduit de l'anglais au Canada
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