(Minghui.org) Je suis un nouveau pratiquant et j’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa au Japon fin 2013. Cela fait seize ans que je suis venu vivre et travailler au Japon. Je suis un développeur de logiciels. Ma petite entreprise de consultant a créer une base stable de clients. Cela m'a apporté un revenu régulier qui est un peu plus élevé que celui d’un employé moyen à temps plein à la maison. Mon objectif n’est pas de faire une grosse fortune, ni de construire une grande entreprise. Mais que je n'aie pas à me soucier de joindre les deux bouts.

D’une manière ou d’une autre, cette vie de routine m’ennuyait et je suis devenu désenchanté après avoir vécu ainsi pendant des années. Naturellement, je fréquentais souvent de petits pubs japonais où les salariés hommes vont directement après le travail pour boire et tuer le temps. Je spéculais souvent en ligne sur le marché boursier pour l'excitation, ce qui me rendait encore plus désabusé. Je suis tombé sur des fictions qui parlaient de cultiver pour devenir des immortels et j’admirais ces pratiquants. Mais par ailleurs, influencé par l'athéisme, le matérialisme et le darwinisme depuis l'enfance, je ne pensais pas en réalité que la cultivation existait.

Par hasard, un de mes collègue pratiquait le Falun Gong. Je me suis connecté et j'ai lu la version électronique du Zhuan Falun. En voyant que « son niveau de gong est aussi élevé que son niveau de xinxing (Zhuan Falun) », j’ai pensé que cette pratique semblait être une école dans laquelle on pouvait véritablement se cultiver. Ensuite, j'ai écouté les enregistrements des conférences du Fa du Maître à Guangzhou, ce qui m’a aidé à comprendre pourquoi j’étais préoccupé dans la vie quotidienne. J’ai abandonné ces soucis et je me suis détendu. Mon monde était devenu soudain large et clair.

Je sais pourquoi nous venons dans ce monde. J’ai trouvé la direction pour donner du sens à cette vie. J’ai forgé mon esprit pour cultiver avec l’aspiration d’obtenir le Fa.

Rejoindre un groupe de pratique me donne l'impression d'être de retour à la maison

Après avoir commencé à pratiquer les exercices de Falun Gong et à étudier le Fa, je suis allé au site de pratique du groupe dans le parc Yoyogi à Tokyo, où nous faisons les cinq exercices sur la pelouse à 9 h 00 tous les samedis, après quoi, nous nous asseyons pour étudier le Fa. Habituellement, nous lisons d'abord un chapitre du Zhuan Falun, puis nous partageons nos compréhensions. Indépendamment de la saison, nous nous y rencontrons chaque week-end toute l'année.

Les premières fois où je suis allé au site d'exercices, j’étais tellement excité quand je fermais les yeux lors des exercices tranquilles : je fais vraiment les exercices avec les pratiquants de Falun Dafa. Je me sentais tellement honoré. C'était la première fois que je pouvais sentir le terme « honneur » - comme être immergé dans le soleil. La musique des exercices m'a amené le sentiment de proximité et de majesté. C’était la fin du mois de février ou début mars, les jours les plus froids de Tokyo. Pourtant, j'entendais dans ma tête une voix qui disait : «La lumière de Bouddha illumine tout, bienséance et loyauté rayonnent harmonieusement.» (Zhuan Falun) Je sentais que j'étais dans un monde de bouddhas et de divinités.

Le Maître a dit :

« Le champ de nos sites de pratique de gong est meilleur que celui où les gens exercent toute autre méthode, il vous suffit seulement d’aller pratiquer le gong dans ce champ, c’est bien mieux que de vous faire soigner. Mes Corps de Loi s’assoient en cercle ; au-dessus du champ de pratique de gong, il y a encore une coupole sur laquelle se trouve un grand Falun et au-dessus de cette coupole, un grand Corps de Loi surveille ce champ. » (Zhuan Falun)

Effectivement, à ce moment-là, j'étais dans un monde de Bouddhas et de divinités. J'avais l'impression d'être de retour à la maison, mon cœur était à l'aise, je sentais que j'étais à ma place et j'étais rempli de joie.

Dans le cinquième exercice, quand j’ouvrais les bras sur le côté, je ressentais une brise fraîche me traverser et j’étais assis au sommet d’un nuage, haut dans le ciel – si j’avais incliné mon corps, je serais tombé du nuage. Mes bras étaient comme des ailes. C’était un sentiment confortable et majestueux. Mon esprit était nettoyé des bagatelles de la vie et de mon travail, et le temps passait très vite. Il ne se passait pas beaucoup de temps avant d’entendre le Maître donner l’instruction de « Joindre les mains » sur l’enregistreur. Je pensais que la musique était différente de celle que j’avais téléchargée à la maison. J’avais clairement l’impression qu’elle allait un peu plus vite. En échangeant cette pensée avec mes compagnons de cultivation, ils m’ont dit que c’était parce que j’étais entré dans un état de tranquillité.

Plus tard, j’ai eu moins de telles impressions, mais se joindre à un groupe d’exercices est apparemment plus efficace que faire les exercices chez soi. Les exercices tranquilles ont été difficiles pour moi. Je n’ai pu m’asseoir dans la position en lotus avec les jambes croisées qu’au bout de trois ans. Au début, je n’y arrivais que cinq à six minutes. La première fois que j’ai pu rester toute une heure au site de pratique, j’étais exalté. Je me souviens qu’à la maison, je pouvais m'asseoir avec les deux jambes croisées en position du lotus pour l'exercice tranquille une fois chaque semaine ou chaque deux semaines. Pourtant, sur le site de pratique, trois fois sur quatre, je pouvais rester toute l'heure. Aussi, mon esprit restait clair, peu distrait.

Ce n'était pas le cas à la maison. Il fut un temps, quand je faisais les exercices debout, je pensais toujours au travail qui devait être fait le lendemain. Quand j'avais réfléchi à tout, la durée de toute l’heure de l'exercice avait passé. Je ne savais pas quels mouvements j'avais faits, ce qui devait être peu efficace.

Un jour, sur le site de pratique, après environ 40 minutes dans l’exercice tranquille, mes jambes m’ont fait si mal que je me suis figuré que les divinités devaient m’observer dans une telle souffrance alors que tout le monde était à l’aise. Pourquoi étais-je le seul à supporter cela ? La première cause était mes attachements humains. Il devait y avoir beaucoup de mauvaises choses que je devais abandonner. À ce moment, me sont venus à l’esprit toutes sortes d’attachements que j’avais sur le travail, comme rechercher le confort, le manque de compassion, me mettre en avant, rechercher la renommée et la fortune et l’esprit de compétition avec les autres.

J'ai été bouleversé de voir que j'avais tant d'attachements dont je ne m'étais jamais rendu compte. Au lieu de cela, j'avais toujours eu l’impression d’avoir assez bien fait. Ce n'est qu’à ce moment-là que ces attachements ont fait surface et correspondaient clairement à des gens et des affaires du travail. Il m'est venu à l'esprit que le Maître m'avait permis d'avoir une vision claire de ces attachements, ce qui avait provoqué la douleur ressentie durant les 40 minutes de l'exercice tranquille.

Je savais que je pourrais vivre une sorte de transcendance si je pouvais surmonter ces attachements. Mais comment ? Je me suis imaginé tenir un couteau et une lampe pour couper les attachements. Mon corps s'est penché en avant pour les frapper avec plus d'impact. Dans les 20 minutes restantes, la douleur a reculé, ceci m’a permis de comprendre que l'esprit et la conscience sont harmonisés avec la matière.

Au début, je pensais qu’en raison de ce que j'avais dans mon esprit, les effets étaient différents lorsque je faisais les exercices seul à la maison par rapport au site de pratique. Récemment, j’ai compris le principe du Fa que le Maître a enseigné: 

« En fait, je vais vous le dire : la matière et l’esprit sont une seule et même chose. » (Zhuan Falun)

Tout ce qui est dans mon esprit a le même effet que la matière concrète. En plus, les corps de Loi du Maître et les divinités droites sont présents dans le champ d'énergie lorsque les pratiquants pratiquent les exercices. C'est un champ d'énergie tellement droit.

Le Maître a dit :

« Il n’y a que le champ d’énergie de cultivation et de pratique d’une Loi juste qui soit capable de jouer un tel rôle. C’est pourquoi autrefois, dans le bouddhisme, il y avait cette phrase : "La lumière de Bouddha illumine tout, bienséance et loyauté rayonnent harmonieusement32." Voilà ce que cela signifie. » (Zhuan Falun)

Il est plus facile d’entrer dans l’état de tranquillité sur le site de pratique, sans trop de distraction.

« Les gens qui ont des idées mauvaises et pensent à des choses incorrectes peuvent aussi changer leur esprit sous l’effet puissant de votre champ et renoncer à leurs mauvaises intentions. » (Zhuan Falun)

Je vais maintenant au site de pratique chaque semaine pour les exercices et l’étude du Fa, à moins que le temps ne soit très mauvais ou que j’aie un rendez-vous spécial. Je suis responsable de faire passer la musique des exercices. Généralement, je suis le premier qui arrive. Il me faut environ une heure et 10 minutes pour y arriver depuis chez moi. Je tends à arriver 20 ou 30 minutes à l'avance. Le site de pratique est à l'extérieur sur la pelouse. Quand il pleut, on se déplace sous les arbres. Parfois, il pleut trop lorsque j'arrive, et nous devons annuler les exercices dehors. J'utilise le temps en métro pour étudier et mémoriser le Fa, ainsi les deux heures et plus de trajet ne sont pas perdues.

Les compagnons de cultivation au site de pratique m’ont aidé à corriger mes mouvements. Ils ont également répondu à mes questions quand j’ai commencé à lire le Zhuan Falun, ce qui m’a beaucoup aidé. J'apprécie l'arrangement du Maître, et j'apprécie la pratique en groupe et l'environnement de l'étude du Fa que les pratiquants ont mis en place. À la fin de l'année dernière, nous avons pris une photo sur le site de pratique pour envoyer nos salutations du Nouvel An au Maître. Nous avons été vraiment heureux que cette image a été publiée sur le site de Minghui.

Éliminer les attachements

Le Maître a dit dans le Zhuan Falun : 

« Je vais vous dire une vérité: tout le processus de cultivation et de pratique d’une personne consiste à abandonner sans cesse ses attachements humains. »

Avec autant d’attachements, il me serait difficile de faire des progrès tout au long du chemin de cultivation sans me débarrasser de certains d’entre eux. Ce sont de sérieux tests que je dois passer en premier. Sans le Maître qui m'a renforcé, il m'aurait été impossible de me débarrasser des divers attachements, comme boire de l’alcool, spéculer sur les devises, les contrats à terme ou les actions. J’aimais aussi les jeux sur mon téléphone portable, les fictions d’univers féeriques et les feuilletons coréens.

Arrêter de boire de l’alcool

Avant de pratiquer le Falun Gong, j’avais l’habitude d’aller dans des pubs avec quelques amis d’affaires japonais. Je les invitais dans des pubs qui offraient une bonne qualité de spiritueux. Quand j’étais dans un pub qui ne m’était pas familier, j’essayais un verre de chaque sorte d’alcool qu’ils offraient avant d’en choisir un ou deux favoris. Au cours des années, j’ai acquis une bonne expertise dans les alcools japonais.

Quand ils ont appris que j’avais arrêté de boire, mes amis japonais n’ont pas pu y croire. Ils ont demandé aux barmen : « Croyez-vous qu'il pourra arrêter ? » Les serveurs n’y croyaient pas. Je leur ai dit que je ne pensais pas pouvoir le faire moi-même. Sans le renforcement du Maître, ce serait impossible.

Quand j’ai réalisé après avoir étudié le Fa pendant quelques temps, que les pratiquants devaient arrêter de boire de l’alcool, j’ai dû négocier une affaire importante. Je devais emmener un nouveau client au restaurant. Je me suis senti obligé de commander un peu d'alcool. Je me suis figuré que je boirais juste un verre ou deux pour être courtois. Cependant, après un seul verre, je me suis senti assez mal à l'aise. Et j'avais mal à l'estomac. Après ce repas, j’ai pensé que je ne devrais pas toucher à l’alcool pendant quelques mois, et ensuite, décider. J’ai renoncé à boire avec cette seule pensée,.

Parfois, je ressentais qu’un attachement était enlevé. Pourtant, il me revenait à l’esprit. Un an après avoir arrêté de boire, je continuais à avoir des rêves dans lesquels je buvais de l'alcool. Je me battais dans mes rêves pour résister à l'alcool. Au fil du temps, c’est arrivé moins souvent dans les rêves, car l’étude du Fa et la pratique des exercices m’a aidé à réduire mon attachement aux boissons alcoolisées.

Durant la saison du Nouvel-an, ma femme a sorti une bouteille d’un spiritueux d'une marque renommée que mon camarade de classe nous avait donnée lorsque nous venions d'arriver au Japon. Avec une table couverte de plats délicieux, j'étais un peu inquiet de ne pas pouvoir résister à la tentation. Il s'est avéré qu’au moment où la bouteille a été ouverte, l’odeur n’était pas aussi tentante que cela. Avec le renforcement du Maître, j'ai fini le repas sans y goûter.

Supprimer l'attachement à l’esprit de compétition dans les relations interpersonnelles

Avant de pratiquer le Falun Gong, je rencontrais souvent des personnes agressives dans le métro. Parfois, je les regardais dans les yeux, et à quelques reprises, je me suis même battu avec un passager particulièrement agressif. Après m’être engagé dans la cultivation, j'ai compris que tout cela était causé par mon karma. Maintenant que je suis un pratiquant, je devrais traiter des rencontres de ce genre avec bonté. Ce sont des occasions pour moi d'éliminer le karma et d'améliorer mon xinxing. Avec les améliorations dans ma cultivation, je ne me suis plus retrouvé dans de telles situations dans le métro. L'environnement autour a également changé.

D'août à novembre de l'année dernière, j'étais sur un site de client. La charge de travail était assez légère. Je pouvais réciter le Fa pendant la journée. À ma gauche et à ma droite, il y avait deux Chinois. Quand ils n'étaient pas occupés, je leur racontais des faits sur le Falun Gong. Les résultats ont été assez bons. Tous les deux ont quitté le Parti communiste chinois. Nous nous entendions très bien. Je suis devenu un peu content de moi et j’ai pensé que je devrais peut-être aller dans des sites clients qui occupent plus d'employés chinois et ainsi, je pourrais probablement sauver tous ceux que je rencontrerais.

En décembre, comme cela a été arrangé par mon client, j'ai changé pour un autre endroit. Je ne connaissais pas le travail ni les utilisateurs finaux là-bas. Il y avait beaucoup de Chinois. À l’arrivée, les deux ordinateurs qui m'étaient assignés n’étaient pas installés. Un ne fonctionnait même pas avec le mot de passe pour s’identifier. Le patron était contrarié par cette perte de temps. D’après leur conversation, il semblait qu’ils perdaient de l’argent avec moi étant donné que mon salaire était plus élevé que celui des autres prestataires.

J’ai pensé que ceux qui étaient autour de moi pourraient être jaloux et voudraient me mettre en faute. Le patron s’est impatienté. Il n'a pas pris la peine de me donner des instructions lorsque j'ai demandé l'accès ou l'installation d'outils de développement. Il m'a simplement dit d'attendre. Il se peut qu'il a délégué cela à un jeune employé qui est venu vers moi et a demandé : « C'est quoi, vous voulez ? » Je n'ai pas été impressionné par son impolitesse et j'ai demandé s'il avait été envoyé par le patron. Il n'a pas répondu à ma question et a dit avec impatience : « Dites-moi simplement ce que vous voulez ! »

Si cela s’était produit dans le passé, j’aurais été furieux. Mais à ce moment-là, je me suis dit : « Voici une opportunité pour m’élever. Ce n’est rien, je suis un pratiquant. » Peut être que le Maître a tenu compte de ma vague demande dans mon esprit pour un meilleur environnement de cultivation, j’ai rarement rencontré une telle impolitesse durant ces récentes années.

Malgré un pincement au cœur, j’ai répondu poliment. Cela n’aurait pas été possible si je n’avais pas pratiqué le Falun Gong. J’ai été content d’avoir pu m’élever.

Je me rappelle que le Maître a dit :

« Généralement, si vous avez toujours le cœur plein de bonté et de compassion, lorsqu’une difficulté surgit brusquement, vous aurez de la marge pour l’amortir et y réfléchir. » (Zhuan Falun)

Apparemment, j’avais développé une certaine marge dans mon cœur. Je devrais remercier ce jeune homme de m’avoir aidé à élever mon xinxing.

Il a parlé rudement devant les collègues. Il a dû ressentir que j’aurais de la rancune. Quelques jours plus tard, je me suis retrouvé en face de lui en allant à mon bureau. Je lui ai dit bonjour d’un ton plaisant, du fond du cœur. Il a été surpris. Il est fort au niveau technique et depuis, il m’a très bien aidé.

Quant à ceux qui n'étaient pas sympathiques ou qui ont montré leur déplaisir, je les ai tout simplement ignorés, en traitant chacun ouvertement et avec simplicité. Le patron me critiquait toujours. Un jour, il a été particulièrement impoli quand je distribuais le journal Epoch Times et il m'a arrêté. J'ai souri et je n'ai pas discuté avec lui. Bien que cela ne semblait pas être mon problème, j’ai pensé que comme pratiquant, je devais regarder vers l'intérieur. La fois suivante, quand j'ai distribué des journaux à des employés chinois, je leur ai dit : « Avez-vous un sac ? Mettez-le simplement dans votre sac, et ne le lisez pas au travail. Vous le lirez dans quelques heures dans le métro. » Je leur ai parlé de la grippe aviaire qui s'était déclarée en Chine continentale mais dont les médias n’avaient pas parlé. Je leur ai rappelé de prendre soin de leur santé s’ils faisaient des voyages pour retourner en Chine. Ils ont senti ma sincérité et personne n'a refusé de prendre des journaux.

Supprimer l'attachement à la compétition et à se faire valoir

Peu à peu, les collègues ont commencé à coopérer avec moi, car ils ont vu que j’avais pris les dispositions pour les progrès généraux du projet. En tant que développeur principal, j’ai arrangé la planification, l'affectation des tâches et le temps alloué aux membres de l'équipe du côté client. J'ai également développé des modèles pour les autres, j'ai appris à utiliser un nouvel outil de codage en peu de temps et j'ai aidé les membres de l'équipe à résoudre leurs problèmes.

Je ne sentais aucune différence avec l’époque où je n’avais que 30 ans - plein d'énergie, capable de faire des heures supplémentaires plusieurs jours de suite et de bien gérer rapidement un projet. En deux mois, j'ai gagné la confiance du client. Je comprends que j'ai bénéficié de la cultivation en Dafa, ce qui m'a permis de résoudre les problèmes du travail quotidien.

En même temps, j'avais encore, à un niveau plus profond, des attachements comme la recherche de confort, le manque de compassion, me mettre en avant, rechercher la renommée et le gain et rivaliser avec les autres. Ces attachements me sont apparu un jour sur le site de pratique alors que je faisais l’exercice tranquille comme décrit ci-dessus depuis 40 minutes.

En tant que développeur principal, j'ai remarqué que certains membres de l'équipe n'étaient pas aussi compétents, certains n’étaient pas aussi réactifs. Juste avant de démarrer, le client avait trouvé des problèmes, ce qui avait bloqué la situation. Pressé par le délai d'entrée en vigueur, j'ai résolu les problèmes pendant un week-end. J'ai développé, dans mon cœur, du mépris et de la méfiance envers les membres de l'équipe. Certains membres de l'équipe ont également fait des heures supplémentaires, mais ils étaient quand même encore à la traîne. Le responsable m'a accusé de mauvaise organisation et de planning irréaliste.

Pour prouver qu'on n'avait pas à blâmer mon jugement, je me suis donné les tâches qui auraient été assignées aux membres de l’équipe. Je me figurais que réparer les problèmes induits par les membres de l'équipe allait garantir la qualité la meilleure, m'économiser des heures supplémentaires de travail et raccourcir le cycle de livraison. Cela allait permettre ensuite de valider la solidité de ma planification, de gagner l'éloge des clients et de potentiellement générer plus d'affaires pour mon cabinet conseil.

J'ai en fait passé un peu plus d'une journée à faire des tâches qui auraient pris cinq jours si elles avaient été assignées aux membres de l'équipe. Je pensais que c'était bien de montrer au directeur que mon planning n'était pas trop ambitieux.

En réfléchissant sur moi-même à un niveau profond, il m'est apparu comme une évidence pendant l’exercice tranquille de ce jour que j’avais cherché le confort pour éviter de faire des heures supplémentaires, que j’avais manqué de compassion en ne faisant pas confiance aux membres de l’équipe moins habiles, que j’avais voulu mettre en avant ma bonne planification, recherché la renommée et le gain et rivalisé avec les autres en prouvant combien les autres étaient moins compétents que moi.

Pas étonnant que j’avais eu si mal pendant l'exercice tranquille. Après que le Maître m'a permis de voir clairement ces attachements, j'ai changé mon programme pour éviter de faire de plus graves erreurs. J'ai changé le planning, pour impliquer les membres de l'équipe plus activement et utiliser le temps de démarrage de chaque matin pour l’échange et la supervision. Et j’allais appliquer la norme stricte d'un pratiquant pour faire mieux dans la prochaine phase du projet.

J’en suis venu à la première compréhension que pour ceux d’entre nous qui passons plus de la moitié de nos heures d’éveil à travailler, notre place de travail est le lieu de cultivation que le Maître a arrangé pour nous. C’est un lieu plein de possibilités pour nous élever.

Supprimer l'attachement à la richesse

Je spéculais dans les contrats à terme, les devises et les marchés boursiers avant de faire la cultivation-pratique. Il y a quelques années, j'étais impliqué dans le développement d'une application de logiciel de gestion interne pour une société commerciale importante. Certains employés chinois étaient d’anciens collègues. Après 15 h chaque jour, nous nous retrouvions dans un salon près de notre lieu de travail, nous nous asseyions pour discuter de la bourse – de combien chacun avait gagné ou perdu ce jour-là.

Un ami Chinois a fait un commentaire dont je me souviens clairement. Il a dit : « Maintenant que je suis tombé sur vous, le salaire de cette année va disparaître. » Il voulait dire qu'il allait perdre toute une année d'économies sur le marché boursier. Je leur ai même proposé une stratégie dont j'étais très fier. Je leur ai dit que je mettrais un plafond de 1 million de yens japonais (actuellement, 110 yens valent 1 dollar américain) et lorsque ce plafond serait atteint, j'arrêterais les opérations boursières pour le reste de l'année et j'attendrais l'arrivée de l'année suivante. De cette façon, nous ne serions pas fauchés. Maintenant, j'ai complètement quitté la bourse et j’ai arrêté de proposer des conseils qui m’ont fait du mal autant qu’aux autres.

Cependant mon attachement à la richesse est revenu. Au bout de deux mois, une étudiante, d’un pays européen, m’a envoyé un e-mail sur mon cercle d’amis de Facebook. Elle a dit que toute sa famille avait été tuée et qu’elle voulait transférer l’argent qu’elle avait hérité de son père au Japon. Elle voulait me laisser prendre une commission. J’ai hésité pendant une minute, et j’ai décidé que cela violerait les critères d’un pratiquant. Le Maître a souligné dans une conférence de Fa qu’un pratiquant ne devrait pas prendre de l’argent qui n’a pas été gagné par son travail. Je n’étais pas un expert de la police ou en droit. J’ai répondu et décliné son offre.

Peu de temps après, dans mon cerce d’amis d’un média social, quelqu’un qui disait être un banquier à Dubai, m’a écrit qu’un de ses clients était mort dans un accident d’avion. Le nom du client était semblable au mien et il voulait m’aider à fractionner l’argent du client. Je l’ai immédiatement enlevé de mon cercle d’amis.

Récemment, lors de la comptabilisation des paiements de salaire à un nouvel employé, j'ai découvert une erreur dans une formule Excel pour un employé de longue durée. L'erreur avait entraîné un manque de dizaines de milliers de yens de son salaire. Je lui ai fait immédiatement un paiement. Je savais que même si l'employé lui-même ne savait pas qu’il avait été sous-payé, ce n'était pas mon argent, et c'était un test pour voir si je pouvais laisser tomber l’attachement.

Par coïncidence, quelques jours plus tard, j’ai regardé les comptes de l'entreprise. J'ai remarqué que lors du virement d'un paiement à une société partenaire, nous avions envoyé des dizaines de milliers de yens de moins que ce que nous devions. J'ai demandé à ma femme, qui gère les comptes créditeurs, comment cela avait pu arriver. Elle n'était pas sûre de ce qui s'était passé, mais pensait que notre société partenaire avait dû se tromper en nous facturant. Il y avait eu un mois au cours duquel leur prix avait baissé d'autant. Mais cela ne s'était passé que pendant un mois, et tous les mois suivants étaient revenus au prix normal. J’ai pensé que, en tant que pratiquant, je devais être honnête. Je les ai immédiatement contactés. Leur facturation en fait était correcte. Et c'est ma femme qui avait sans doute commis l'erreur.

En rencontrant ces problèmes, je me suis rappelé ce que le Maître a dit : 

« C’est pourquoi nous disons qu’il faut suivre le cours naturel des choses; parfois, vous croyez que quelque chose est à vous, les autres vous disent aussi que c’est à vous, mais en fait cela ne vous appartient pas. Vous êtes peut-être convaincu que cette chose est à vous mais finalement elle ne l’est pas: c’est à travers cela qu’on voit si vous pouvez ou non vous détacher; si vous n’êtes pas capable de l’abandonner, alors c’est un attachement, et on utilise ce moyen pour vous faire abandonner l’attachement à vos intérêts personnels, voilà ce qu’il en est. » (Zhuan Falun)

Voici ci-dessus les quelques compréhensions que j'ai à mon niveau actuel qui impliquent des domaines où je n'ai pas bien fait. Il est agréable que la direction de la cultivation soit claire et que je puisse me remettre en marche après avoir trébuché, et continuer dans la bonne direction. Je remercie le Maître pour l’attention et les conseils qu'Il m'a donnés tout du long.

J'espère pouvoir supprimer ces attachements aussi vite que possible et m’assimiler à Dafa le plus rapidement possible.

Traduit de l'anglais en Suisse