(Minghui.org)

Aider une avocate

Un pratiquant de Falun Dafa dans ma région a été arrêté alors qu'il distribuait des DVD clarifiant la vérité en mars 2012. Son épouse avait récemment commencé à pratiquer elle aussi le Falun Dafa.

Son affaire a été envoyée au parquet et son épouse a insisté pour engager une avocate qu'elle connaissait. L'avocate ne connaissait pas la situation réelle concernant la persécution du Falun Dafa et a déclaré qu'elle ne plaiderait pas non coupable pour le mari de cette femme.

Cependant, la femme a insisté disant qu'elle était l'avocate appropriée pour l'affaire, voulant utiliser ses services, parce qu'elles se connaissaient et qu'elle demanderait par conséquent moins cher que d'autres.

Certains pratiquants locaux et moi-même nous sommes demandé si cela valait la peine, voire si cela était approprié, de dépenser de l'argent pour une avocate qui ne parlerait pas en faveur de Dafa. Un autre pratiquant pensait que nous ne devrions pas engager l'avocate, car présenter un pratiquant sous un mauvais jour aurait de graves conséquences pour elle.

Nous ne voulions pas obliger la femme à changer sa décision, alors nous avons cherché d'autres façons d'aider. J'ai dit : « Nous pouvons parler du Falun Dafa à l'avocate. Si elle est au courant de la situation réelle de la persécution, elle défendra Dafa et se positionnera bien. »

Le Maître a dit :

« Là où un problème apparaît, là il est nécessaire que vous alliez clarifier la vérité, apporter le salut. Il ne faut pas quand on rencontre un problème le contourner. Lorsque nous voyons le dommage que cela nous cause, lorsque nous voyons qu'il y a un obstacle pour nous empêcher de prouver la Loi, il ne faut pas le contourner, il faut aller y faire face pour clarifier la vérité, aller sauver les vies. » (« Enseignement de la Loi à la conférence de Loi de Washington DC, 2002 »)

Nous avons tous été d'accord et deux pratiquants ont déclaré qu'ils se joindraient à moi pour rencontrer l'avocate.

Nous sommes allés trouver l'avocate le lendemain et lui avons fait savoir pourquoi nous étions là. « Nous sommes des pratiquants de Falun Dafa », ai-je dit. « Et aujourd'hui, nous sommes là pour vous parler du Falun Dafa. »

« Je vous en prie, allez-y », a-t-elle dit, alors qu'elle nous indiquait chaleureusement de nous asseoir.

Nous lui avons parlé du Falun Dafa et lui avons dit que cette paisible pratique est bien accueillie dans le monde entier. Nous lui avons également parlé de l'incident des auto-immolations de Tiananmen.

Nous avons conclu en disant que nous espérions qu'elle démissionne du Parti communiste chinois et de ses organisations affiliées. Elle était heureuse de le faire.

Nous avons ensuite parlé du cas du pratiquant arrêté et dit que nous espérions qu'elle puisse bien se positionner en s'exprimant dans la défense du pratiquant. Elle a dit qu'elle y réfléchirait.

Je suis allée au domicile du pratiquant arrêté ce soir-là et son épouse m'a dit : « J'ai reçu un appel de l'avocate et son attitude envers Dafa est bien meilleure qu'avant. »

Le lendemain matin, l'avocate a exprimé sa pleine volonté de parler en défense de notre compagnon de cultivation. Et dans la salle d'audience, elle a plaidé non coupable au nom du pratiquant.

Soutenir ma belle-mère

Quand mon beau-père est décédé l'année dernière, mon mari m'a demandé si j'acceptais que sa mère s'installe avec nous afin que nous puissions veiller sur elle.

Les parents de mon mari aimaient tant leur fille cadette qu'ils ont aidé à élever son enfant. Cependant, ils ne se sont jamais occupés de notre enfant quand il était jeune.

Quand mon enfant allait rendre visite à ses grands-parents, mon beau-père le trouvait toujours ennuyeux. Une fois, il nous a fait une remarque sans cœur : « Nous ne compterons pas sur vous quand nous serons vieux. »

En tant que pratiquante de Dafa, je ne devrais pas me plaindre de favoritisme envers la fille cadette, alors je n'ai rien dit et j'ai accepté de prendre soin de sa mère.

Si cela s'était passé avant que je ne commence à pratiquer Dafa, je n'aurais probablement pas accepté. Même si je l'avais fait à contrecœur, je m'en serais plainte.

Comme mon mari était prêt à s'occuper de sa mère, je ne voulais pas lui rendre les choses difficiles. Je ne voulais pas non plus déplaire à ma belle-mère, car il est de notre devoir de nous occuper des personnes âgées.

Quand mon beau-père est mort l'année dernière, nous avons payé beaucoup d'argent pour son enterrement sans demander à sa fille préférée de payer un centime. J'ai également dit à mon mari que nous ne nous disputerions pour aucun bien appartenant aux parents de mon mari.

Leur fille a été si émue par notre décision qu'elle nous a offert les droits de propriété.

Ma belle-mère a une mauvaise vue et marche à tâtons. Il est difficile pour elle de vaquer à ses propres affaires, mais depuis qu'elle a déménagé avec nous, je lui prépare des repas délicieux et m'occupe d'elle du mieux que je peux.

J'ai donné les clés de ma porte aux deux sœurs de mon mari et leur ai dit qu'elles étaient les bienvenues chez nous à tout moment. Elles ont été profondément touchées.

Nous vivions dans un petit appartement au troisième étage, mais ma belle-mère pensait que c'était trop petit et il n'était pas facile pour nous de la sortir, alors nous avons décidé de passer à un appartement plus grand au rez-de-chaussée. Ma belle-mère était très heureuse.

Maintenant, les deux sœurs, avec leur mari et leurs enfants, viennent souvent nous rendre visite, et tous mes parents ont une opinion positive du Falun Dafa. Nous sommes une famille heureuse.

La chose la plus importante est que l'arrivée de ma belle-mère ne m'a pas empêchée de faire les trois choses qu'un pratiquant doit faire. Chaque matin, j'assiste à l'étude du Fa en groupe, et mon mari reste à la maison pour veiller sur sa mère.

Parfois, les pratiquants viennent chez moi pour étudier le Fa, et ma belle-mère s'assied à proximité et écoute.

Dans l'après-midi, je vais parler aux gens du Falun Dafa ou faire d'autres tâches pour Dafa. Ma belle-mère nous soutient toujours.

Traduit de l'anglais en Europe