(Minghui.org) Quand j’ai rendu visite à ma petite sœur dans une autre ville en 2004, je suis allée au supermarché pour parler aux gens du Falun Dafa et de la persécution. On m’a signalée aux autorités, parce que je distribuais des documents d’information de Dafa et j’ai été arrêtée.

Refuser de coopérer avec la police

Il y avait beaucoup d’agents au poste de police, mais je n’avais pas peur et je leur ai parlé du Falun Dafa. Les agents m’ont ignorée.

Le Maître a dit :

« En aucune circonstance on ne doit coopérer aux exigences, ni aux ordres, ni aux instigations de la perversité. » (« La pensée droite des disciples de Dafa est puissante », Points essentiels pour avancer avec diligence (II))

Ils m’ont demandé mon nom, mon adresse, mon lieu de travail, mon numéro de téléphone et des informations sur la source des dépliants que j’avais avec moi. J’ai refusé de répondre à leurs questions. Comme ils voulaient me photographier, j’ai caché mon visage. Ils m’ont tirée par les cheveux, mais ils n’arrivaient toujours pas à me photographier. Puis ils ont voulu prendre mes empreintes digitales, mais je ne les ai pas laissés faire.

Environ six policiers m’ont frappée et donné des coups de pied. Un agent m’a frappée dans le dos et un autre à la tête. D’autres ont essayé d’ouvrir de force mon poing pour prendre les empreintes digitales, mais aucun d’entre eux n’a réussi.

Mon cœur était calme et je n’avais pas peur. J’ai demandé au Maître de m’aider et j’ai crié : « Quiconque me bat, cela ne me fera pas mal. » Je n’ai vraiment ressenti aucune douleur quand ils m’ont frappée.

Ils m’ont battue et injuriée pendant deux heures, mais ils n’ont toujours pas pu obtenir ce qu’ils voulaient.

Ils ont décidé plus tard de m’emmener au centre de détention. En m’installant dans la voiture, un agent m’a donné un très fort coup de genou dans le dos. J’ai émis la pensée droite pour qu’il ressente la douleur. Il a commencé à crier de douleur.

Bien traitée dans le centre de détention

Quand nous sommes arrivés dans le centre de détention, les autorités ont refusé de m’accepter, parce que je n’avais pas de dossier. Les agents qui m’ont emmenée m’ont simplement laissée là, alors le centre de détention m’a fait entrer.

Pendant que la garde m’amenait à son bureau, je lui ai parlé du Falun Dafa et de la persécution. Elle a sympathisé avec moi et dans son bureau, elle m’a donné son repas et a mangé les nouilles instantanées qui m’étaient destinées.

Peu importe qui nous rencontrions, prisonniers, gardes ou responsables — je leur disais tout sur Dafa.

Des prisonnières répondaient en disant des choses du genre : « Je ne ferai plus de mauvaises choses une fois que je serai sortie. Je veux être une bonne personne. » Certaines personnes voulaient que je leur apprenne les exercices et d’autres ont dit qu’elles les apprendraient une fois qu’elles seraient libérées.

Représenter une bonne image du Falun Dafa

Nous devons être bons, peu importe où nous sommes, parce que nous représentons l’image du Falun Dafa. Ainsi, quand j’étais détenue, j’ai suivi les règles et les horaires pour les repas et le coucher. Quand les autres regardaient la télévision, j’émettais la pensée droite ou bien je récitais doucement le Fa. Je regardais aussi vers l’intérieur pour trouver les choses je n’avais pas bien faites.

Cependant, j’ai refusé de lire ou de mémoriser les règles du centre de détention. Il y avait une garde qui était très cruelle que tout le monde craignait. Elle m’a demandé pourquoi je ne mémorisais pas les règles.

« Je n’ai rien fait de mal », ai-je répondu. « J’essaye seulement de devenir une meilleure personne qui a un haut caractère moral. »

Elle n’a pas répondu et a dit seulement que notre cellule était une cellule « privilégiée ». Les personnes d’une cellule privilégiée recevaient chaque jour une portion de viande avec leur repas, mais on m’en a donné deux. Même si d’autres cellules recevaient le titre privilégié, on me donnait tout de même de la viande aux repas.

Toutes les détenues étaient appelées par leur numéro du centre de détention, mais aucune ne m’appelait par mon numéro. Les détenues m’appelaient « Tante Falun Dafa » et les gardes ne les ont jamais punies pour cela.

Après deux jours dans le centre de détention, les gardes m’ont octroyé un lit avec une meilleure ventilation. Une détenue m’a demandé pourquoi les gardes me traitaient si bien. J’ai répondu : « Je suis une pratiquante de Falun Dafa. Et j’essaye de devenir une meilleure personne. »

Les gens du centre de détention savent que le Falun Dafa est bon. Les gardes m’apportaient souvent quelques-uns de leurs habits et partageaient leur nourriture avec moi. Quand il y avait un congé des fêtes, ils me donnaient même un cadeau.

Être témoin du pouvoir du Falun Dafa

Les gardes du centre de détention ont essayé une fois d’ouvrir mes menottes quand je devais être interrogée, mais quatre d’entre elles n’ont pas pu les ouvrir après avoir essayé pendant vingt minutes. J’ai pensé que c’était un signe du Maître, alors j’ai demandé au Maître de m’aider à libérer mes mains pour que je puisse sortir une main.

Les gardes m’ont dit que si je pouvais sortir l’autre main, elles croiraient que Dafa est bon. J’ai demandé au Maître de me donner cette capacité et j’ai sorti mon autre main. Elles ont été choquées, parce que généralement quand quelqu’un essaye de bouger les mains, les menottes serrent simplement davantage. L’interrogateur a dit aux gardes : « Le Falun Dafa doit être grandiose. »

Deux interrogateurs différents sont venus le lendemain. Ils ont entendu ce qui s’était passé la veille et m’ont demandé de leur montrer. Je l’ai fait. Ils ont dit que si je sortais du centre de détention, ils ne me poursuivraient pas.

« Je suis une pratiquante » ai-je dit, « J’ai la capacité de sortir d’ici, mais je veux que vous me relâchiez de sorte que je puisse sortir avec dignité. »

Relâchée après un mois

Bien qu’on me faisait passer un interrogatoire chaque jour, quand je parlais, je leur disais seulement que le Falun Dafa est bon.

Quand le directeur adjoint et environ huit gardes sont venus pour m’interroger, ils m’ont demandé mon nom.

« C’est un endroit où les gens qui ont enfreint la loi sont détenus », ai-je répondu. Je suis une pratiquante de Falun Dafa qui essaye d’être une bonne personne avec un haut caractère moral. Vous commettez un crime en m’emprisonnant. Vous n’avez aucun droit de me placer en détention. »

Comme j’avais toute leur attention, j’ai continué à leur parler de la véritable situation à laquelle nous sommes tous confrontés : « Aujourd’hui, les gens n’ont pas de valeurs morales. Est-ce que les divinités peuvent le permettre ? Les cieux résoudront cela si les humains ne le font pas. La terre a besoin d’être recréée. Si les gens veulent entrer dans le nouvel univers et entrer dans le futur, ils doivent agréer au principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Les pratiquants sont ici pour aider les gens à élever leurs critères moraux. Comment puis-je le faire si vous me détenez ? »

Le directeur adjoint a compris et a dit : « Vous devriez être libérée aussi vite que possible et faire ce que vous êtes supposée faire. »

J’ai été libérée après être restée un mois dans le centre de détention.

Traduit de l’anglais en Suisse