(Minghui.org) Mme Li Lixin et Mme Lu Shuying, des pratiquantes de Falun Gong de Tianjin, ont été jugées par le tribunal du district de Hongqiao le 19 avril 2017 après avoir été illégalement détenues pendant plus de six mois. L'avocat de Mme Li, Li Duilong, et l'avocat de Mme Lu, Guo Haiyue, ont plaidé non coupables au nom de leurs clientes.

Mme Li et Mme Lu ont été signalées aux autorités pour avoir distribué des dépliants du Falun Gong à Qianlidi, district de Hongqiao, à Tianjin le 27 octobre 2016. Elles ont été arrêtées et emmenées au centre de détention du district de Hongqiao par des policiers du poste de police de la route de Xianyangbei.

Le procureur général n'a pas utilisé les dossiers d'interrogatoire de la police pour la preuve au procès. Au lieu de cela, il a présenté le témoignage de trois personnes sur les lieux lorsque les pratiquantes ont été arrêtées, y compris la personne qui les avait signalées. Le procureur a également utilisé des objets personnels confisqués par la police comme preuve.

Les deux avocats qui ont défendu les pratiquantes ont souligné que la liberté de croyance est un droit fondamental des citoyens, comme stipulé dans la Constitution chinoise et dans la Déclaration mondiale des droits de l'homme. En outre, aucune loi chinoise existante ne déclare que le Falun Gong est illégal.

Mme Li et Mme Lu ont déclaré leur innocence et ont déclaré que croire aux principes et aux enseignements du Falun Gong n'est pas un crime. Elles ont parlé de la façon dont elles ont grandement bénéficié du Falun Gong, à la fois physiquement et mentalement.

Beaucoup de gens qui s'inquiétaient de l'affaire se sont réunis à l'extérieur du palais de justice. De nombreux agents en civil ont surveillé la scène et ont chassé les gens. Quand ils ont vu une voiture stationnée à proximité avec des personnes à l'intérieur, ils ont immédiatement encerclé la voiture et ont demandé leurs cartes d'identité. Le conducteur a demandé aux policiers leurs cartes d'identité. Après cela, la police ne les a pas questionnés davantage.

L'avocat de Mme Lu Shuying lui a rendu visite le 27 octobre 2016 au centre de détention de Hongqiao et on lui a dit qu'elle refusait de travailler ou d'être en service de nuit, comme l'avaient ordonné les gardes. De plus, elle avait refusé de passer un examen physique, ainsi que de se faire prélever un échantillon de sang. Par conséquent, la police l'avait privée de sommeil et du privilège d'aller à la salle de bain.

Mme Li Lixin a refusé d'avouer de quelconques crimes lorsqu'elle a été interrogée par la police. La police du poste de police de la route de Xianyangbei a pris quelques documents, y compris des photos du mari de Mme Li pour sa signature. Il n'a pas été autorisé à lire le texte pour vérifier le contenu, mais a signé les documents.

Plus tard, après avoir consulté l'avocat de son épouse, il s'est rendu compte que les actions de la police avaient contrevenu aux procédures légales et judiciaires. Il a immédiatement écrit une déclaration dénonçant sa signature et a souligné que, comme il avait été trompé par la police, sa signature n'était pas légale.

Le mari de Mme Li a présenté sa dénonciation au tribunal du district de Hongqiao et a demandé au tribunal de tenir les agents du Département de police du district de Hongqiao et du poste de police de la route de Xianyangbei responsables de la violation des lois et des règlements.

Voir aussi :

En français :

Informations supplémentaires en provenance de Chine concernant la persécution – 1er mars 2017 (six rapports)

En anglais :

Traduit de l'anglais au Canada