(Minghui.org) Un homme purgeant dix ans pour sa croyance fait une grève de la faim depuis plus d'un mois et est extrêmement faible, mais les autorités refusent de lui accorder une libération conditionnelle pour raison médicale, affirmant qu'il n'est pas encore dans un état critique.

M. Liu Fubin et sa femme, Mme Li Shuchun, ont été arrêtés à la maison en 2009 pour avoir refusé de renoncer au Falun Gong, une discipline spirituelle persécutée par le régime communiste chinois. En mai 2010, Mme Li a été condamnée à deux ans de travail forcé et son mari, à dix ans de prison. Leur fille de seize ans a eu du mal à subvenir à ses besoins et à se concentrer sur son travail scolaire.

M. Liu a subi diverses formes d'abus depuis qu'il a été admis à la prison de Tailai. Il a été tout récemment placé en isolement pendant quinze jours et il a protesté en faisant une grève de la faim.

Lorsque Mme Li lui a rendu visite à la prison, elle a constaté que son mari avait perdu une quantité importante de poids et il était presque méconnaissable. Elle a immédiatement déposé une demande pour sa libération conditionnelle pour raison médicale, mais on lui a dit que son état n'était pas encore assez grave.

Mme Li a plaidé avec eux, en disant : « Savez-vous qu'il pourrait mourir à tout moment s'il ne mange rien ? »

Le policier Xiong a répondu qu'ils devaient suivre les règles, qui stipulent qu'on ne peut accorder la libération conditionnelle pour raison médicale à un un pratiquant de Falun Gong emprisonné que dans deux circonstances : l'une est qu'il est sur le point de mourir et l'autre est qu'on lui a diagnostiqué une maladie grave.

Traduit de l’anglais au Canada