(Minghui.org) Moins de deux mois après la mort de ma mère, mon père vivait déjà avec une veuve. Elle a mis la main sur toutes les économies de ma mère. Je trouvais cela injuste et j'ai développé un profond ressentiment envers mon père.

Cependant, tout a changé après que j'ai mis de côté mes notions humaines et abandonné mon attachement à l'argent.

Piégé par les sentiments

J'ai de bons souvenirs du temps passé avec ma mère. Elle était pratiquante et elle est décédée d'un karma de maladie en août 2012. Ses voisins et collègues la trouvaient très sympathique. Elle habitait chez moi depuis quelques années pour m'aider à cuisiner et à prendre soin de ma fille.

Chaque nuit, nous étudiions la Loi et émettions la pensée droite ensemble. Nous partagions nos expériences de cultivation en tant que disciples de Dafa et cultivions ensemble avec diligence. Ce furent des moments merveilleux et heureux.

J'étais agacée par le comportement de mon père après sa mort. Il avait déjà pratiqué le Falun Dafa mais, à cause de la peur, il avait abandonné après le début de la persécution.

Quand la veuve a emménagé avec lui, il a insisté pour que j'aille lui rendre visite et que je la considère comme ma belle-mère. En plus, il ne voulait pas vivre dans la maison où il avait vécu avec ma mère. Au lieu de cela, après s'être remarié, il voulait prendre mon appartement que j'avais acheté avec mes économies. Il a également demandé à mon mari de le rénover à nos frais.

Cependant, la veuve a insisté pour avoir un nouvel appartement avec un ascenseur. Sinon, elle ne ferait que vivre avec mon père, mais ne l'épouserait pas. Donc, mon père a voulu vendre la maison où il avait vécu avec ma mère. Avec l'argent de la maison, plus ses économies et celles de ma mère, il allait acheter un appartement. Il voulait que mon frère et moi payions les rénovations.

Tout cela s'est passé dans les six mois suivants la mort de ma mère. Mon frère et moi étions très en colère, et nous avons convenu de toucher notre part des produits de la vente si notre père vendait la propriété. Pourtant, nous savions que si nous le faisions, notre père n'allait pas pouvoir se permettre d'acheter un nouvel appartement.

Je détestais la veuve totalement parce que je sentais qu'elle était la cause de la mort de ma mère. Mon père avait déjà menacé ma mère, disant qu'il épouserait cette veuve un jour. Ma mère n'a pas pu laisser tomber son sentiment, et peu à peu, elle a sombré.

À cette époque, mon cœur était vraiment amer quand je pensais à la cruauté de mon père envers ma mère. Puis, juste après la mort de ma mère, mon père planifiait déjà son remariage. Chaque semaine, il venait chez moi et demandait un nouvel appartement, comme si j'étais sa mère. Chaque jour, ma mère me manquait tellement, et je ne pouvais pas abandonner mon sentiment. J'étais vraiment déprimée.

Bien se cultiver pour sauver les êtres

Le Maître a dit :

« En réalité, quand vous ressentez que votre réputation, vos intérêts ou vos sentiments parmi les gens ordinaires sont lésés et que vous éprouvez de l’amertume et de l’angoisse, cela révèle déjà que vous n'arrivez pas à abandonner vos esprits d’attachement des gens ordinaires. Retenez bien cela ! Le Xiulian lui-même n’est pas pénible, le problème essentiel est qu'on n'arrive pas à abandonner l’attachement des gens ordinaires. C’est seulement quand votre réputation, vos intérêts et vos sentiments doivent être abandonnés que vous ressentez de la peine. » (Le Xiu véritable, dans « Points essentiels pour avancer avec diligence »)

Pendant cette période difficile, je m'agenouillais tous les soirs et je lisais Le Xiu véritable encore et encore. Des larmes coulaient sur mon visage. C'était vraiment difficile de laisser tomber mon sentiment. Après avoir lu Le Xiu véritable à de nombreuses reprises, je me suis calmée peu à peu, et j'ai compris que mon amour pour ma mère était de la sentimentalité. Tout comme mon ressentiment envers mon père. Enfin, j'ai pu m'élever au critère du Fa et laisser tomber une partie de ma sentimentalité.

Comme j'étais limitée par mon niveau de xinxing à ce moment-là, la seule chose que je pouvais abandonner était mon droit aux économies de mes parents. Je ne pouvais pas renoncer à la propriété qu'ils partageaient lorsque ma mère était en vie. Bien que j'avais offert mon appartement, incluant les rénovations, à mon père et à sa femme pour y vivre, j'allais le récupérer après le décès de mon père, étant donné qu'un appartement vaut des centaines de milliers de yuans, ce qui représente une somme importante en Chine pour des gens comme moi.

Dès lors, j'ai dû être en contact avec la veuve. J'ai commencé à l'appeler « Tante ». Je me suis éveillée plus clairement à ma mission à ce moment-là : tout le monde est venu pour Dafa, et peu importe les mauvaises choses qu'ils ont faites, ils devraient être sauvés.

Cependant, comme je n'avais pas complètement abandonné mes propres intérêts, j'étais très mécontente chaque fois qu'elle prenait des objets de valeurs de ma maison.

Elle a emprunté mon appartement pour y vivre, j'ai donc supposé qu'elle m'enlèverait ma propriété. À mes yeux, elle était simplement là pour me voler, alors j'étais toujours froide avec elle. Je ne voulais jamais l'approcher ni parler avec elle.

Après avoir regardé les conférences du Maître et partagé mes expériences de cultivation avec d'autres pratiquants, mon xinxing s'est élevé. Ils m'ont rappelé que tout ce que je rencontre sur mon chemin de cultivation est bon pour moi, et dans l'intérêt de ma cultivation et de mon élévation. Rien n'arrive pour rien, tout est là pour élever mon xinxing. Beaucoup de pratiquants de notre groupe d'étude du Fa ont également rencontré des problèmes d'argent et de biens. La plupart d'entre eux ont renoncé à leur part ou ont donné leur part à leurs frères et sœurs dans le besoin. En comparaison avec ce à quoi ils ont renoncé, j'ai eu très honte de moi-même.

Après avoir lâché prise, notamment concernant la maison de ma mère, je me suis dit qu'ils pouvaient prendre tout ce qu'ils voulaient. En fait, dans la « Neuvième Leçon » du Zhuan Falun, le Maître a parlé de ce que nous devrions faire lorsque nous rencontrons de telles situations et comment atteindre les exigences de la Loi; mais je n'avais tout simplement pas compris jusqu'à récemment.

Mon père m'a demandé de signer une entente concernant la division éventuelle de leur propriété. J'ai pensé que ce serait désastreux pour moi, alors j'ai cherché des excuses pour ne pas la signer. Cependant, quand j'ai abandonné toutes mes notions humaines, j'ai lu l'entente et j'ai réalisé que ce n'était pas du tout ce à quoi je m'attendais. Globalement, ça disait que: « Les personnes âgées seront prises en charge principalement par leurs propres enfants, et la propriété appartiendra à leurs propres enfants. »

Mon père m'a invité à leur appartement après leur retour de voyage en France. Il m'a dit ce qu'ils avaient vu en France, dont des peintures de Jésus, qui a souffert pour tous les êtres, avec de petits anges, sur des fresques magnifiques. Je leur ai parlé des dieux, des divinités et des anges ailés que j'ai vus à travers mon troisième œil lorsque j'ai commencé à pratiquer. Ensuite, j'ai commencé à parler des raisons pour lesquelles Jiang Zemin s'est mis à persécuter le Falun Gong. Quand j'ai fait une pause, il m'a exhorté à continuer, semblant intéressé de connaître ces raisons.

Tante était également très intéressée par ce que je disais. Elle a dit qu'en France, elle avait vu des journaux sur le Falun Gong qui racontaient comment des pratiquants ont amélioré leur santé en le pratiquant et comment Zhou Yongkang, Bo Xilai et d'autres ont persécuté le Falun Gong. Elle voulait vraiment ramener certains de ces journaux avec elle, mais le guide lui a dit qu'elle ne le pouvait pas. Elle était déçue de ne pas pouvoir les ramener.

J'ai clarifié la vérité sur le Falun Dafa et lui ai dit que le Maître nous demande de regarder à l'intérieur de nous-mêmes face à des conflits avec d'autres.

« Je peux voir que tu te comportes vraiment comme ça », a-t-elle déclaré. « Je peux voir que les pratiquants ont des critères moraux plus élevés et une bonne éthique. Je peux voir cela en toi. Peu importe la quantité d'argent de ton père que j'ai dépensé, tu ne t'es jamais mise en colère contre moi. Le Falun Gong est une si bonne pratique, j'aimerais l'apprendre ! »

Je l'ai alors aidée à démissionner du PCC. « C'est pour être en sécurité », a-t-elle dit. « J'ai des sœurs, alors s'il te plaît aide-les à démissionner aussi ! »

« Je ne peux pas les aider à démissionner parce qu'elles n'ont pas encore montré d'intérêt à démissionner », lui ai-je dit. « Cette pensée doit provenir de leur être véritable. »

« Je parlerai à mes sœurs demain », a-t-elle dit.

Traduit de l'anglais au Canada