(Minghui.org) J'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa le 14 juillet 1998. Avant cela, j'étais très faible, je souffrais de nombreuses maladies et je ne m'entendais pas avec mes beaux-parents. J'avais également des problèmes majeurs de colère. Même les fonctionnaires du bourg ne pouvaient pas modifier chez moi ce caractère coléreux et déraisonnable.

Des changements sincères

Au cours des années, j'ai essayé de nombreuses méthodes différentes pour m'occuper de mes maladies. Cependant, une fois que j'ai entendu dire que le Falun Dafa avait aidé les gens à avoir une bonne santé, j'ai réfléchi pendant trois jours avant de décider que c'était ce que je voulais pratiquer.

Avant d'apprendre les exercices, j'ai lu le Zhuan Falun, le livre principal de cette cultivation et pratique et je l'ai lu d'un seul trait. Après la lecture du Zhuan Falun pour la deuxième fois, j'ai compris que ce livre enseigne aux gens à cultiver en suivant le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance et que la cultivation est sérieuse.

Je me suis rendu compte que j'avais fait beaucoup de mauvaises choses, alors je me suis demandée si je pouvais encore cultiver dans le Falun Dafa. Je n'ai plus hésité après avoir lu dans les enseignements de Dafa :

« Dans l’école de Bouddha, on ne pose aucune condition préalable, on ne demande rien en échange pour sauver quelqu’un, on peut l’aider inconditionnellement. » (Zhuan Falun)

Les principes de Dafa m'ont aidée à avoir un meilleur caractère, à être plus réfléchie, désintéressée et gentille envers tous. Ma belle-mère a dit aux gens : « Le Falun Dafa est très bon. Depuis que ma belle-fille pratique le Falun Dafa, elle est très obéissante et nous nous entendons bien. »

Opposition familiale

Au cours de la première année de pratique, les gens écoutaient la propagande du Parti communiste chinois (PCC) qui vilipendait le Falun Dafa. Les membres de ma famille et mes proches étaient également contre ma pratique de Dafa. Ils ont vu la persécution comme le début de la seconde révolution culturelle et ont dit : « Tu ne peux pas te battre contre la mairie. »

En raison de la pression, j'ai cessé de faire les exercices, mais j'ai continué de lire les conférences de Dafa. Cela m'a aidée à me calmer et à devenir plus déterminée. Je n'ai pas reconnu la persécution et je voulais encore cultiver et pratiquer.

Maître Li, le fondateur de Dafa, a dit :

« ne soyez pas perturbés par les événements de ces derniers temps, soyez serein dans votre cœur, redevenez normal dans la pratique, dans la lecture du Fa, avancez avec diligence, cultivez-vous réellement, élevez-vous sans cesse. » (« Stabilité », Points essentiels pour avancer avec diligence II)

Je me suis alors sentie calme et je parlais du Falun Dafa à tous ceux que je pouvais. Cependant, les membres de ma famille n'étaient pas convaincus et m'ont qualifiée de folle.

« Qui est réaliste ? » ai-je demandé. « J'ai récupéré de mes maladies et nous n'avons plus à payer de grosses factures d'hôpital. Je ne suis plus un fardeau financier pour notre famille. En outre, je suis maintenant une bonne belle-fille et notre famille s'entend bien. »

Ils n'ont pas dit un seul mot après cela.

Arrêtée

Comme tant d'autres pratiquants, j'ai décidé d'aller à Pékin en 2000 pour faire appel au droit d'exercer Dafa. Bien que je me sois demandée si je devais le dire à mon mari, je ne le lui ai pas dit. Cependant, je lui ai dit que je ne renonçais pas à Dafa et je lui ai dit : « Quoi qu'il m'arrive, ne dépense pas d'argent pour résoudre les problèmes liés à ma pratique du Falun Dafa. »

J'ai été rapidement arrêtée, interrogée et emmenée à la prison de Huairou à Pékin. Il y avait beaucoup de pratiquants qui étaient torturés là-bas, jour et nuit. Nous avons exigé d'être libérés inconditionnellement, mais la police nous a insultés à cause de cela.

Il faisait très froid dans la cellule, d'autant plus qu'un ventilateur soufflait de l'air sur nous. Nous avons décidé de faire les exercices de toute façon. Un gardien nous a vus et a emmené trois d'entre nous dans la nuit froide et ils nous ont électrocutés avec une matraque électrique.

J'ai ensuite été ramenée dans ma ville natale dans un wagon de chemin de fer plein de pratiquants. Nous étions surveillés par deux personnes. On ne pouvait pas se déplacer et deux pratiquants étaient menottés ensemble.

J'ai parlé de Dafa à l'un des gardiens et un autre gardien a crié après moi. Il m'a fait dormir sur la couchette supérieure. J'avais soif et même si mes lèvres saignaient à cause de la sécheresse, on ne m'a pas autorisé à boire de l'eau. J'ai récité :

« C’est difficile à endurer, mais on peut l’endurer, c’est difficile à faire, mais on peut le faire. » (Zhuan Falun)

Pendant que je dormais, j'ai fait un rêve dans lequel quelqu'un me donnait de l'eau. Quand je me suis réveillée, j'ai découvert que personne ne m'avait donné de l'eau. Je me suis rendu compte que le Maître m'avait donné de l'eau. J'ai souri et je n'avais plus soif.

Torturée dans un centre de lavage de cerveau

Dans ma ville natale, j'ai été emmenée dans un centre de lavage de cerveau où j'ai été torturée. J'ai été privée de nourriture, battue, privée de sommeil, forcée à rester debout longtemps et privée de visites familiales. Ils ont affirmé que ma famille ne voulait pas me voir et que mon mari voulait divorcer.

Je n'ai pas été touchée dans mon cœur et j'ai récité encore davantage les enseignements de Dafa. Plus je récitais, plus j'avais l'esprit clair. Je savais qu'ils visaient à ruiner ma détermination à pratiquer le Falun Dafa.

Un policier m'a battue quand il était ivre et je pensais qu'il allait me tuer. Je me suis rappelée qu'un autre pratiquant m'avait dit de réciter les enseignements de Dafa dans les moments critiques.

Quand j'ai eu fini de réciter des passages du Falun Dafa, il a cessé de me battre et a commencé à donner des coups sur le mur et sur la porte à la place.

Ils voulaient que je trahisse un autre pratiquant, mais j'ai refusé. Ils m'ont battue avec un morceau de bois alors que j'étais au sol. Ensuite, ils m'ont poussée et m'ont demandé de leur dire le nom du pratiquant ou alors, ils me battraient à mort. Je me suis dit que je ne coopérerais pas. Après avoir eu cette pensée, je n'ai ressenti aucune douleur et je savais que le Maître souffrait pour moi.

Quand j'ai subi une torture glaciale, je frissonnais et je ne pouvais pas contrôler mes nerfs. Alors je me suis souvenue de ce que le Maître a dit :

« On va donc lui bloquer les parties du cerveau correspondant à la répulsion au froid et à la saleté. » (Zhuan Falun)

J'ai imploré le Maître de déconnecter dans mon cerveau cette partie qui craignait le froid et en effet, je n'ai plus senti le froid ni eu des frissons.

Libérée sans payer de pot-de-vin

Sur les 30 pratiquants détenus au centre de lavage de cerveau, certains ont été transférés dans des camps de travaux forcés. Les fonctionnaires ont extorqué de l'argent à plus de 20 pratiquants et certains ont été libérés après avoir payé entre 3000 et 5000 yuans.

J'ai été emmenée dans un centre de détention pendant quinze jours. Les officiers du gouvernement du bourg m'ont forcée à balayer la route pendant plus de dix jours. Puis, le secrétaire du PCC du bourg a demandé à mon mari de payer 50 yuans afin que je puisse être libérée. Mon mari lui a dit qu'il n'avait pas d'argent, pas même cinq yuans. J'ai malgré cela été libérée sans qu'on ait eu à payer un centime.

Divorce évité

Comme je suis restée ferme dans ma pratique, j'ai été fréquemment harcelée par la police. Sous la pression, mon mari m'a menacé de divorcer si je continuais de parler de Dafa aux gens.

Je lui ai dit : « Ne tiens pas compte de la persécution. Je suis déterminée à pratiquer le Falun Dafa. Nous pouvons divorcer, mais il faut dire dans notre accord que 'Nous divorçons non pas à cause de nos sentiments, ni par intérêt financier, ni à cause d'une participation d'une tierce partie, mais à cause de la persécution lancée par Jiang Zemin (l'ancien chef du PCC) contre le Falun Dafa.' »

Il n'a plus parlé de divorce après cela et notre famille est redevenue paisible.

Pour aider les membres de ma famille à en apprendre davantage sur Dafa, je leur ai demandé de regarder des DVD sur les faits au sujet du Falun Dafa pendant le dîner parce qu'ils étaient occupés à d'autres moments. Pendant que je faisais la cuisine, toute la famille était très heureuse de regarder les DVD.

Mon beau-père, qui pratique le bouddhisme, a dit après avoir vu une des vidéos que le PCC était vraiment brutal dans sa façon de traiter le Falun Dafa.

J'ai répondu : « Oui, de nombreux pratiquants ont été battus à mort, et ces pratiquants étaient de très bonnes personnes. Le crime commis quand on bat un pratiquant à mort est un grand péché. »

Traduit de l'anglais au Canada