(Minghui.org) Mme Duan Jianhua du canton de Fuping à Baoding dans la province du Hebei a été illégalement emmenée de son domicile le 12 mai 2017 et formellement arrêtée le 26 mai parce qu'elle pratiquait le Falun Gong, une discipline spirituelle persécutée par le régime communiste chinois. Elle est toujours en détention.

Son mari, M. Chen Haijun, a parlé à la police pour chercher à libérer son épouse, mais en vain. Le 14 juillet, il a déposé plainte contre le Département de police du canton de Fuping, le parquet de Fuping et le centre de détention de Baoding pour avoir violé la loi en persécutant sa femme pour sa croyance. Des copies de sa plainte ont aussi été envoyées à la Cour suprême de la province du Hebei et à la Cour populaire suprême.

M. Chen a écrit dans sa plainte : « Le 31 mars, la police de la Division de la sécurité intérieure du canton de Fuping a fait irruption chez moi et essayé d'arrêter ma femme. Ma femme a décidé de s'échapper, mais la police a saisi illégalement ses biens personnels, dont des imprimantes, ordinateurs, livres de Falun Dafa, portraits du fondateur du Falun Gong et lecteurs de DVD. Ces biens ont une valeur de plus de 20 000 yuans. »

Plus tard, M. Chen a dit que la police de la Division de la sécurité intérieure est venue pour harceler sa famille à nouveau et les convoquer, lui et son beau-frère, pour un interrogatoire. La police leur a dit qu'ils allaient publier un mandat d'arrêt national à l'encontre de Mme Duan.

Un agent a aussi menacé M. Chen : « Nous avons entendu que votre fils étudie à l'université. Cela [le fait que Mme Duan pratique le Falun Gong] va affecter de façon significative ses opportunités de travail. »

M. Chen a aussi réfuté l'accusation que sa femme avait « utilisé une organisation sectaire pour saper l'application de la loi », une charge communément utilisée par le régime communiste pour condamner les pratiquants de Falun Gong.

« En tant que mari de Duan Jianhua, j'ai le droit de savoir si ma femme a réellement violé la loi », a-t-il dit. Dans sa plainte, M. Chen a déclaré : « En tant que citoyen, j'ai aussi le droit de savoir si le Département de police du canton de Fuping et le parquet ont tordu la loi pour leur propre intérêt et ont commis des manquements au devoir et des abus de pouvoir. »

Il est allé de nombreuses fois au Département de police du canton de Fuping et au parquet de Fuping, mais a été arrêté à la porte ou bien on lui a donné des réponses évasives.

Le 21 juin, il est une fois encore allé au parquet de Fuping et a été reçu par un membre du personnel qui avait été réembauché. Après avoir lu les documents qu'il présentait, l'employé a déclaré qu'il n'arrivait pas à comprendre de quoi M. Chen parlait, alors que le mandat d'arrêt de Mme Duan avait été émis par le parquet lui-même.

Quand M. Chen a demandé à voir le formulaire du Département de police de Fuping pour l'arrestation de sa femme, sa demande a été rejetée sans ménagement.

Le membre du personnel a alors montré des dispositions légales pour justifier l'arrestation de Mme Duan, mais aucune d'elles ne concernait le Falun Gong.

L'employé a alors présenté un document avec la signature de Jiang Zemin, l'ancien dirigeant du Parti communiste chinois qui a dirigé la persécution du Falun Gong, et a dit : « C'est le Comité permanent du Bureau politique qui l'a fait passer, Jiang Zemin lui-même l'a signé, alors la question du Falun Gong a été réglée par l'État. »

Quand M. Chen a raisonné à propos de sa femme, l'employé lui a dit : « Nous avons des instructions d'en haut [concernant son cas]. Nous ne faisons que suivre les procédures légales. »

Quand M. Chen a souligné que sa femme avait été maltraitée et qu'il voulait se plaindre de ceux qui agissaient en violant la loi, l'employé a répondu : « Duan Jianhua a été arrêtée avec l'approbation du parquet de la ville de Baoding. Vous pouvez vous plaindre où vous voulez, mais je doute que votre plainte soit acceptée ! »

M. Chen a ensuite tenté de remettre sa plainte au Département de police du canton de Fuping, mais les agents préposés ont tenté d'éviter de le rencontrer ou d'accepter son document.

Traduit de l'anglais en Suisse