(Minghui.org) Un résident de la ville de Fuxin emprisonné pour sa croyance fait une grève de la faim depuis le 31 juillet 2017 pour protester contre la détention illégale et la brutalité des mauvais traitements dont il fait l'objet.

M. Hu Zhanting a été arrêté le 19 août 2015 pour avoir diffusé des informations sur le Falun Gong, une discipline spirituelle persécutée par le Parti communiste chinois. Il a été jugé le 10 mai 2016 et rapidement condamné à sept ans de prison. Le tribunal d'appel local a décidé de confirmer sa condamnation avant même de recevoir le document de procuration de son nouvel avocat.

M. Hu a été transféré à la prison de Jinzhou le 22 août 2016. Environ un mois plus tard, il a été déplacé à nouveau, cette fois à la première prison de Shenyang, où il se trouve aujourd'hui.

La famille de M. Hu lui a rendu visite le 31 juillet 2017. Il se trouve qu'une équipe d'inspection était là le même jour et ils ont noté que M. Hu ne portait pas l'uniforme de la prison. Les gardes l'ont battu et attaché sur un long banc une fois que l'équipe d'inspection et sa famille sont parties.

M. Hu a fait une grève de la faim pour protester contre les mauvais traitements et pour demander une libération inconditionnelle. Les gardes lui ont donné deux injections dans les premiers jours de sa grève de la faim, mais ils ont arrêté après sa forte protestation.

Un chef d'équipe appelé Xu a contacté deux fois la famille de M. Hu, les 8 et 9 août, respectivement, pour discuter de sa grève de la faim. Le 10 août, Xu s'est arrangé pour que M. Hu puisse parler au téléphone avec sa famille, qui n'a pas réussi à le faire changer d'avis concernant sa grève de la faim.

Le 15 août, Xu a demandé à la famille de M. Hu d'appeler son superviseur, M. He, qui a pressé la famille de persuader M. Hu d'arrêter la grève de la faim.

La famille de M. Hu lui a rendu visite le 16 août et a noté qu'il avait besoin de deux gardes pour l'aider à marcher. Il a dit à sa famille qu'il n'arrêterait pas la grève de la faim avant d'être relâché. Après tout, il n'avait enfreint aucune loi en exerçant son droit constitutionnel à la liberté de la croyance et il n'aurait jamais dû être condamné en premier lieu.

Traduit de l’anglais au Canada