(Minghui.org) Les cours débuteront le 1er septembre pour les étudiants du Collège Tianhe de l’Université normale polytechnique du Guangdong, mais un des professeurs reste détenu après avoir été arrêté il y a plus de deux semaines.

Le professeur Zeng Hao a été interpellé par la police alors qu’il achetait son petit-déjeuner le 10 août 2017. Le citoyen de la ville de Guangzhou, âgé de 43 ans, était ciblé pour son refus de renoncer au Falun Gong, une discipline spirituelle persécutée par le régime communiste chinois.

Professeur Zeng

La police lui a arraché ses clés des mains et a saccagé son domicile. Ils ont confisqué ses livres du Falun Gong et un disque dur contenant son programme de cours pour le nouveau semestre.

Le professeur Zeng avait conseillé 20 étudiants dans leurs thèses avant son arrestation et était chargé d’enseigner à environ 100 étudiants au semestre d’automne. Alors qu’il se trouve toujours au centre de détention de Nanzhou, son université essaie de lui trouver un remplaçant.

Les policiers avaient tenté de saccager le domicile de son père le jour même de son arrestation, mais ils avaient laissé tomber quand l’homme âgé avait menacé de les poursuivre en justice pour avoir pénétré dans sa propriété sans montrer leur carte d’identité ni présenter de mandat de perquisition. Le père, âgé de 76 ans, est également un pratiquant de Falun Gong et a déjà été arrêté à trois reprises pour ses convictions.

Le père de M. Zeng s’est rendu à plusieurs reprises au poste de police et au département de police local pour demander la libération de son fils, mais personne ne lui a dit qui était chargé de l’affaire. Son petit-fils de trois ans, qu’il a emmené avec lui, ne cessait de pleurer : « Je ne veux pas rentrer chez moi. Je veux entrer et voir papa. »

La police a continué à intensifier les accusations contre M. Zeng. Au début, ils ont dit qu’il s’agissait d’une question de croyance spirituelle, ce qui s’est ensuite transformé en « coalition avec des forces étrangères ». L’avis de détention criminelle envoyé à sa famille stipule qu’il est accusé d’avoir « utilisé une secte pour saper le maintien de l’ordre », une excuse standard utilisée par le régime communiste chinois dans sa tentative de calomnier et d’emprisonner les pratiquants de Falun Gong. Le professeur a dit à son avocat que lors d’un interrogatoire, la police avait prétendu qu’il mettait en danger la sécurité nationale.

Ce n’est pas la première fois que le professeur Zeng est pris pour cible pour sa croyance. Il a été détenu à deux reprises peu après le début de la persécution du Falun Gong en 1999. Il a également été renvoyé de son premier poste de professeur. Afin d’échapper à l’arrestation, il a vécu loin de chez lui entre 2001 et 2003. Pendant cette période, son père a été placé en résidence surveillée et sa mère a développé de graves problèmes cardiaques en raison du stress. La police n’a cessé de harceler et de surveiller le vieux couple, qui vivait jour et nuit dans la peur.

La dernière arrestation du professeur a rappelé à sa mère la douloureuse épreuve que sa famille a déjà traversée. Elle se demande si elle pourra vivre assez longtemps pour voir son fils libéré. Elle et le reste de sa famille n’ont pas été autorisés à voir le professeur Zeng depuis son arrestation.

Traduit de l’anglais en Europe