(Minghui.org) J’enseigne dans un établissement d'enseignement professionnel. Avant de commencer à pratiquer le Falun Dafa en 1995, je souffrais de polyarthrite rhumatoïde sévère depuis plusieurs années. J’avais essayé de nombreux médicaments occidentaux et chinois ainsi que diverses méthodes de qigong. Rien n’a fonctionné jusqu’à ce que j’apprenne le Falun Dafa, après quoi mes maladies ont disparu en deux semaines.

Le Falun Dafa m’a donné un corps en bonne santé et m’a appris à être une meilleure personne. Une fois que Jiang Zemin (l’ancien chef du Parti communiste) a débuté la persécution du Falun Dafa en 1999, je suis allée à Pékin trois fois pour faire appel pour le droit de pratiquer Dafa. J’ai été illégalement détenue à plusieurs reprises et j’ai été envoyée dans un camp de travail forcé pendant quinze mois. De plus, le Bureau 610 a donné l’ordre à mon école de m’interdire d’enseigner. Ainsi, pendant un temps, je me suis fait assigner autant de travail de bureau que de travail physique, tels que m’occuper du chauffe-eau ou m’asseoir au bureau des affaires scolaires.

En tant que pratiquante de Dafa, j’ai suivi le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Peu importe le travail qu’on m’assignait, je considérais les autres en premier et je ne me souciais pas de mes pertes et gains personnels. Par exemple, lorsque j’ai remarqué que la salle du chauffe-eau était sale, j’ai passé la journée entière à la nettoyer. J’étais amicale avec tout le monde, autant avec les cols-bleus qu’avec le personnel exécutif. Je leur disais la vérité sur Dafa. L'un après l'autre, ils ont été nombreux à choisir de se retirer du Parti communiste chinois (PCC).

Histoire derrière les médailles

Au cours de l’automne 2011, l’école a prévu de participer à la compétition nationale des compétences des élèves des écoles professionnelles de l’année suivante. Le directeur de l’école m’a demandé de diriger et de former l’équipe de compétition.

Nous nous sommes entraînés pendant huit mois. Pendant cette période, je travaillais en double : mon enseignement régulier, additionné de l’entraînement spécial pour les élèves dans les équipes de compétition. Je restais à l’école jusqu’à tard le soir presque chaque jour.

Alors que j’enseignais des compétences aux élèves, je portais aussi une attention spéciale au développement de leur caractère. Je leur ai enseigné à être de bonnes personnes en leur rappelant d’être authentiques, bienveillants et tolérants. Tous les élèves des équipes de chacune des années étaient très près de moi, et plusieurs sont venus me voir après avoir obtenu leur diplôme.

En 2012, mes élèves ont remporté une médaille d’argent à la dernière épreuve du concours, la première médaille nationale dans l’histoire de l’école.

Une autre fois, lors d’une formation d’équipe dans une autre ville, j’ai connu une élimination majeure de karma sous la forme d’une maladie grave. J’étais extrêmement étourdie et tout mon corps me faisait mal. Néanmoins, je l’ai enduré et j’ai continué à accompagner les élèves à leurs ateliers. Une fois de retour à l’école le soir, avant que je puisse dire aux autres enseignants que je devais rentrer chez moi et me reposer, deux autres enseignants ont déclaré qu’ils devaient rentrer immédiatement à la maison.

Je leur ai dit : « C’est OK. Vous pouvez partir. Je vais rester pour superviser les élèves.  »

Plus tard, alors que je menais une séance de discussion et de révision avec les élèves, je répétais sans cesse dans mon cœur :

« (…) c’est difficile à endurer, endurez-le quand même ; lorsque cela vous paraît impossible à faire, ou si on dit que c’est difficile à faire, essayer donc pour voir si c’est vraiment impossible.  » (Zhuan Falun)

En rentrant chez moi ce soir-là, je me suis sentie tout à fait remise.

Un jour, avant une compétition nationale majeure, je suis tombée dans les escaliers. J’étais couverte de sueur froide. Je me suis dit :  « Ça va aller. Tu es une pratiquante ! » Malgré le fait que mon coccyx me faisait très mal, cela ne m’a pas retenue.

De 2012 à 2016, l’équipe de mon école a remporté deux médailles d’or, treize d’argent et deux bronzes. La direction de l’école m’a souvent félicitée lors des réunions scolaires. Tout le monde savait que je pratiquais le Falun Dafa donc grâce à mon bon travail, beaucoup de collègues ont compris que Dafa est vraiment bon. Beaucoup ont ainsi quitté le Parti communiste chinois (PCC).

Un si grand cœur

Mon école a invité un professeur d’une université pour nous guider en 2012. Nous avons effectué plusieurs voyages d’affaires ensemble. Les enseignants des autres écoles ont pris des taxis puisque leurs écoles en payaient les frais. J’ai essayé d’économiser de l’argent pour mon école et j’ai pris le bus. Le professeur a dit : « Ton école a vraiment envoyé une bonne personne ! » Je lui ai alors dit que j’étais une pratiquante de Falun Dafa.

Une année, le professeur m’a demandé de choisir l’un de mes deux élèves pour participer à un programme de formation plus ciblé. Les deux élèves étaient à un niveau de compétence similaire. L’un d’eux était mon parent. J’ai senti que l’autre élève était un peu plus flexible, alors je l’ai recommandé. Le professeur a demandé pourquoi je ne recommandais pas mon parent. J’ai dit parce que l’autre élève était un peu mieux. Je crois que cette action lui a donné un aperçu de mon intégrité, laquelle était due à la pratique du Falun Dafa.

En 2014 et 2015, la professeur m’a demandé de choisir un projet qui serait le principal objectif de la formation à la médaille d’or. Les deux fois, j’ai recommandé des projets d’autres enseignants. Elle a demandé pourquoi je n’avais pas choisi mon propre projet, surtout que le mien avait aussi un bon potentiel. Je lui ai dit qu’ils étaient tous aussi bons et que les autres enseignants devraient aussi avoir une chance.

Elle s’est écriée :  « Vous êtes une si bonne personne  ! Je suis allée dans de nombreuses écoles pour suivre une formation. Tous ces enseignants se battaient pour avoir des possibilités d’obtenir des avantages pour eux-mêmes. Je n’ai jamais rencontré quelqu’un comme vous  ! »

Elle a continué : « Je sais que c’est parce que vous pratiquez le Falun Dafa  ! »

Le Bureau 610 bloque mes récompenses

Après nos succès en 2012, la direction de mon école et le bureau local de l’éducation m’ont sélectionné pour le prix « Excellent enseignant  » de la ville. Mais le Bureau 610 de la ville a retiré mon nom de la liste de sélection. Le directeur de l’école a demandé aux responsables municipaux de modifier leur décision en vain. L’année suivante, j’ai été de nouveau sélectionnée pour le prix. En raison de l’incident de l’année précédente, le directeur de l’école est allé plus loin et a téléphoné au directeur du Bureau 610. Le directeur du Bureau 610 a catégoriquement affirmé : «  Nous avons un ordre du gouvernement. Toutes les candidatures seront refusées s’il y a quoi que ce soit en lien avec le Falun Dafa ! »

Le directeur de l’école m’a dit : «  Ne soyez pas triste. Nous connaissons tous vos réalisations. Nos professeurs et les élèves vous aiment  ! » Il m’a donné tous les prix scolaires les années suivantes. Au fil du temps, le directeur en est venu à connaître à travers moi la vérité et le pouvoir du Falun Dafa. Il a également choisi avec joie de démissionner du Parti communiste chinois.

Je sais que tout ce que j’ai réussi à accomplir est le résultat direct du Falun Dafa. Dafa a purifié mon âme, élevé mon caractère, ouvert ma sagesse, et m’a guidé tout au long de ma vie  !

Traduit de l’anglais au Canada