(Minghui.org) Bonjour Maître ! Bonjour compagnons de cultivation !

Avant d'arriver à New York en 2015, j'avais quitté mes parents en Chine et j'avais déjà travaillé aux États-Unis pendant 5 ans. J'ai commencé à travailler à temps partiel pour le Philadelphia Epoch Times en 2012 comme journaliste. Au fil du temps, mon sens des responsabilités dans la réalisation des projets de Dafa s'est accru. Je me suis également rendu compte qu'il y avait différentes façons d'aider le Maître à rectifier le Fa hors de Chine. Les médias d'information sont l'un de ces projets importants.

Arrivée à New York

Il n'y avait pas beaucoup de jeunes pratiquants à Philadelphie. Les quelques personnes qui s'y trouvaient ont fini par déménager dans des endroits comme New York ou Los Angeles. Je voulais aussi déménager à New York. En 2015, une journaliste de NTD est venue à Philadelphie pour faire un reportage sur Shen Yun. Elle m'a conseillé d'aller à New York et de suivre une formation pendant un mois. Plus tard, comme la période d'essai s'était bien déroulée, je suis resté à New York. Je l'ai dit à ma mère, qui était surprise que je puisse trouver un emploi à New York aussi facilement. En fait, le chemin d'un disciple est tout arrangé par le Maître.

Rendu à New York, on a rapidement pris des dispositions pour que j'écrive des articles sur le monde des affaires. Ma matière principale à l'université était dans le domaine médical, et personne dans ma famille n'était dans les affaires. Dans la société chinoise, les hommes d'affaires sont souvent perçus négativement, comme des concurrents impitoyables qui veulent arnaquer les gens. Certains compagnons de cultivation plus prudents et plus âgés n'ont pas non plus une bonne impression du travail de vente chez Dajiyuan. Comme j'avais tendance à être un rat de bibliothèque, je n'aurais jamais cru, dans mes rêves les plus fous, que j'aurais fini par travailler dans un domaine lié aux affaires.

Le chemin que le Maître a arrangé pour moi m'a d'abord semblé être une coïncidence. Avant d'arriver à New York, j'avais rencontré deux pratiquants ayant des antécédents en affaires et en vente. J'avais eu l'occasion de parler avec l'un d'eux à un niveau plus profond. Après m'être informé davantage sur les particularités de la vente, j'ai compris que c'était un travail convenable, comme n'importe quel autre métier. Un bon vendeur a une volonté ferme, peut supporter des difficultés, tenir compte des intérêts des membres de son équipe et de ses clients et n'est pas attaché au gain personnel, mais, en même temps, il est capable de générer des revenus.

Le Maître a dit :

« Autrefois, on avait coutume de dire : « Sur dix marchands, neuf sont des filous. » Ce n’est qu’un adage des gens ordinaires, pour moi il s’agit du problème du cœur de l’homme. Du moment que vous gardez l’esprit droit et que vos affaires sont équitables, si vous faites plus d’efforts, il est naturel de gagner plus d’argent ; vous obtenez cela par les efforts que vous avez faits parmi les gens ordinaires – sans perte, pas de gain – c’est la récompense des efforts. » (Zhuan Falun)

En tant que disciples de Dafa, nous devrions appliquer les principes vertueux du Fa à notre travail. La vente est une partie importante de nos médias, et de nombreux disciples de Dafa le font. Si un grand nombre de pratiquants ont des opinions négatives sur cette profession, alors je pense qu'il s'agit probablement d'une grande faille en termes de cultivation personnelle et de cultivation pendant la rectification de Fa. Après m'être éveillé à ce sujet, j'ai commencé à penser : « Si j'en ai l'occasion, j'espère être utile à notre équipe de vente. »

Passer des tests au travail

Lorsqu'on m'a demandé d'interviewer des médecins et de rédiger des annonces pour leur cabinet, j'étais mentalement préparé et j'ai apprécié que mes connaissances dans le domaine médical soient mises à profit. Mon penchant littéraire m'a aussi poussé à écrire des articles qui répondaient aux exigences de nos médias. Je devrais fournir des informations vraies et objectives, parce que ces informations concernaient la santé et le bien-être des gens.

Mais au bout d'un moment, les tests que j'ai rencontrés dans mon travail ont commencé à s'accumuler.

Par exemple, je voulais tirer le meilleur parti de chaque entrevue. Mais en réalité, les choses n'étaient pas si simples. Certains des médecins que j'ai interviewés n'étaient pas bien préparés ou avaient une attitude peu enthousiaste. Pour moi, cette attitude montrait qu'ils considéraient les vendeurs et les journalistes comme un simple service. J'ai également pensé que cela montrait un manque de respect pour nos médias. Bien que la plupart des médecins n'étaient pas comme ça, au fond de mon cœur, je trouvais cela vraiment injuste. Je me suis dit : « J'ai fait tant d'efforts pour vous préparer des questions d'entrevue ; un article publié dans notre journal est ensuite lu par toute la communauté chinoise. Ne pourriez-vous pas être plus sérieux ? » En même temps, j'avais des notions sur nos vendeurs, je trouvais qu'ils étaient trop soumis, ce qui causait ce genre de situation. J'étais constamment déconcerté par ce sentiment d'injustice.

Un autre problème était que, après avoir écrit des articles pour les clients pendant un certain temps, beaucoup de contenu se répète encore et encore. Par exemple, de nombreux clients sont dentistes. Et beaucoup d'entre eux font des implants dentaires, qu'ils souhaitent promouvoir. J'ai probablement écrit au moins six articles sur les implants dentaires. Il fut un temps où, si on me demandait sur quoi j'écrivais, je répondais toujours « implants dentaires ». Cela m'a amené à développer encore plus de notions sur les vendeurs. La raison pour laquelle les dentistes implantologues sont prêts à placer des annonces est que les implants rapportent de l'argent. Alors, est-ce qu'on court après eux pour avoir de la publicité ? Ces dentistes ne parlent que des aspects positifs des implants dentaires, et nous leur écrivons continuellement des articles. Est-ce vraiment une façon responsable de faire les choses ?

Un autre problème était qu'avant ou après l'entrevue, de nombreux vendeurs me disaient comment l'article devait être rédigé. Cela me dérangeait aussi. Je me disais : « J'ai mes propres lignes directrices pour l'écriture. Répondre à mes propres exigences est déjà assez éprouvant, mais vous voulez toujours compliquer les choses. » Je ne le disais pas directement aux vendeurs, mais je me plaignais à mes collègues et superviseurs.

En même temps, de nouveaux articles sont publiés chaque jour sur la page santé du site Internet. Voyant que les autres pratiquants n'avaient pas à se donner la peine d'écrire des articles sur le monde des affaires, j'ai commencé à devenir jaloux.

Vous pouvez imaginer à quel point ce travail a été éprouvant pour moi. Je sentais que ce travail m'avait fait atteindre mon point de rupture. Tous les jours, ce n'était qu'au cours de l'étude matinale du Fa que mon esprit était pur. L'énergie produite quand les autres pratiquants lisent le Fa ensemble est simple et pure, et chaque phrase du Maître est capable d'entrer dans mon esprit. Mais dès mon retour au travail, mon cœur s'emballait à nouveau.

Chérir les êtres et les compagnons de cultivation

Ici, je tiens à remercier les pratiquants de mon équipe. Ils reconnaissent que les habitudes de travail et les styles d'écriture de chaque personne sont différents, mais ils me rappellent aussi que je ne devrais pas trop me mettre en valeur. Bien que les clients ne soient pas parfaits, ils ont signé un vœu préhistorique pour soutenir ce média de Dafa qui clarifie la vérité. Notre implication les aide à remplir leur vœu.

C'est en travaillant et en pratiquant jour après jour que j'ai commencé à comprendre un point. Je me suis rendu compte que, bien que ces clients aient fait le vœu de soutenir un média de Dafa, ils ne sont pas en mesure de le remplir parfaitement pour le moment. Ils peuvent même donner l'impression d'être arrogants ou non préparés pour leurs entrevues. Mais c'est la raison pour laquelle nous avons besoin de vendeurs pour clarifier la vérité. Nous devons bien travailler ensemble pour harmoniser tout cela.

Après m'être éveillé à cela, j'ai chéri davantage ces êtres et ces compagnons de cultivation. J'ai aussi vu que j'avais besoin de corriger certains problèmes dans mon travail. J'ai essayé de préparer les questions d'entrevue pour les médecins afin qu'ils puissent s'y préparer. En route pour l'entrevue, j'émettais la pensée droite, mais pas de la même manière qu'avant, où je craignais que quelque chose ne tourne mal pendant l'entrevue. Lors de l'entrevue, en plus de poser mes questions, j'observais pour voir s'il y avait autre chose que le médecin voulait ajouter. Je conduisais l'entretien sans attente et la laissais aller naturellement. Je croyais aussi que le médecin faisait du mieux qu'il pouvait.

Même si le médecin parlait d'implants dentaires pour faire de l'argent, je voyais les choses d'un point de vue positif et je pensais que le médecin avait étudié pendant de nombreuses années pour réussir dans cette profession. J'ai fait de mon mieux pour ne pas ajouter de pensées négatives envers le médecin.

Une fois, j'ai eu un préjugé contre une de nos vendeuses. J'ai trouvé qu'elle était beaucoup trop prudente devant les clients et qu'elle essayait seulement de leur faire plaisir. Chaque fois que je pensais à elle, je me mettais en colère et je pensais qu'elle ressemblait trop à une personne ordinaire. J'ai réfléchi à la raison pour laquelle ses actions m'affectaient tant. En regardant à l'intérieur, j'ai découvert que c'était parce que je manquais de compassion pour mes compagnons de cultivation. Je ne pensais pas qu'elle faisait de son mieux pour bien faire. À un niveau plus profond, cette pratiquante reflétait mon propre défaut, puisque moi aussi, je voulais paraître à mon avantage devant les clients, ce qui cachait l'attachement à flatter les autres.

Cet attachement à être trop prudent et à flatter les autres se reflétait également dans mon travail. De la description de l'article aux détails à inclure, je pesais souvent si les clients ou les vendeurs préféraient que j'écrive d'une certaine façon. Parfois, c'était comme si je jouais une lutte acharnée entre ce que le client voulait voir et ce que le lecteur voulait voir, perdant ainsi beaucoup de temps. En fait, si un article peut être écrit en tenant vraiment compte du lecteur, même s'il ne fait pas trop l'éloge du client, il met tout de même le client en valeur, et le client l'acceptera. Cependant, si nous limitons notre pensée avant de faire quoi que ce soit, alors nous ne serons pas capables d'atteindre notre plein impact en tant que disciples de Dafa.

Je me souviens qu'un vendeur pratiquant m'a dit : « Je me fiche de la façon dont vous écrivez. Nous devons produire du contenu que nos lecteurs trouvent utile. » L'attitude ouverte de ce pratiquant m'a beaucoup encouragé. Peut-être que c'était ma relation prédestinée avec mes compagnons de cultivation qui font de la vente. Leurs évaluations et leurs attitudes m'ont fait beaucoup réfléchir. Lorsque j'étais capable de chérir mes compagnons de cultivation tout en coopérant avec eux, les suggestions qu'ils faisaient étaient souvent exactement ce dont j'avais besoin. Et si ce n'était pas ce dont j'avais besoin, je pouvais aussi leur expliquer.

Je viens de mentionner que j'étais jaloux de mes compagnons de cultivation qui n'avaient pas besoin d'écrire des articles sur le monde des affaires. En fait, chaque type de travail a ses difficultés. Être jaloux des autres laisse un sentiment d'insatisfaction.

Le Maître a dit :

« Pour tout cela, en tant que divinité, il n’y aura pas de désir insatisfait comme chez l’homme, ce n’est plus l'état de l’être humain. Une divinité, quel que soit le niveau auquel elle se trouve, si vous le lui changez pour un niveau supérieur, elle ne sera pas contente, elle trouvera que ce dernier n'a aucun rapport avec elle, elle n’aura pas de pensée comme l'homme. » (Vingt ans d'enseignement du Fa)

Bien que je ne sois pas certain de toujours écrire des articles sur le monde des affaires, ce que je faisais s'apparentait à « manger dans le bol, en regardant ce qu'il y a dans le pot » - une mentalité jalouse. C'est grâce au travail de nos compagnons de cultivation que le contenu de notre site Internet sur la santé est si riche. Je devrais être heureux et non jaloux. Bien que j'aie commencé à cultiver à un jeune âge, je n'ai toujours pas réussi à me défaire de ma jalousie. Je dois donc rester très prudent à cet égard.

Ayant travaillé dans les médias pendant trois ans, j'ai amélioré de nombreux aspects dans ma cultivation et pratique. Auparavant, il m'était difficile d'entrer dans la tranquillité pendant l'exercice assis. Peu à peu, j'ai pu entrer dans la tranquillité. Plus tard, j'ai pu faire les exercices debout avec l'esprit calme.

Je suis également très reconnaissant pour l'environnement de travail au siège de New York. J'ai vu, grâce à mes compagnons de cultivation, que si on a le cœur pur, on peut écrire des articles beaucoup plus rapidement et améliorer ses compétences professionnelles très rapidement.

Comme mes capacités sont limitées, je soumets souvent mes articles à la dernière minute. Je demande à mes compagnons de cultivation de me pardonner. Veuillez signaler tout autre problème que je pourrais avoir. Je vous remercie.

(Présenté à la Conférence de Fa de NTD et Epoch Times 2018)

Traduit de l'anglais au Canada