(Minghui.org) Note de l'éditeur : pour le simple fait d'avoir refusé de renoncer à sa croyance dans le Falun Gong, une femme a été emprisonnée pendant 8 ans, période au cours de laquelle son mari a eu une liaison et sa fille est devenue froide et distante. Après sa libération, elle a travaillé pour renouer les liens avec sa fille en suivant les principes du Falun Gong, également appelé Falun Dafa, une pratique du corps et de l'esprit qui est persécutée par le régime communiste chinois depuis juillet 1999.

J'ai regardé autour de moi. La maison - ma maison – n'était pas comme dans mon souvenir, huit ans plus tôt.

Elle avait l'air inhabitée depuis un bon moment, bien que quelqu'un semblait avoir tenté de la nettoyer. La cuisine montrait des signes d'abandon : une porte d'armoire reposait sans charnière sur le sol et le robinet fuyait.

Mon mari était parti, pas à ma grande surprise. Je ne me souviens plus de ce qu'il m'avait dit, mais ce n'était plus comme si cela comptait beaucoup. L'intuition ou la mémoire me disait qu'il vivait avec une autre femme ; c'est sûrement là qu'il se trouvait maintenant.

Ma fille était également introuvable. Je savais qu'elle habitait chez ses grands-parents paternels depuis de nombreuses années. Ça devait être là où elle était maintenant.

Peu à peu, au fur et à mesure que le jour se transformait en nuit, j'ai compris que j'allais passer ma première journée de femme libre, seule, dans une cuisine vide, avec seulement quelques chaises pour compagnie. Retenir mes larmes c'est avéré futile.

Cette première nuit, je me suis rappelée d'être forte. Mais les morceaux de mon ancienne vie m'ont harcelée, interrompant mes pensées et me ramenant dans le passé, à des temps à la fois plus heureux et plus tristes.

Deviner l'invisible

Mes parents étaient tous les deux ingénieurs. Malgré la rhétorique athée du parti communiste et les opinions résolument pragmatiques de mes parents, j'ai toujours cru dans l'existence des divinités, des esprits et des fantômes, parce que je pouvais toujours les sentir autour de moi.

De temps en temps, je pouvais entendre des sons que les autres ne pouvaient pas entendre. Inutile de dire qu'il m'était difficile d'amener les gens à me croire.

Une fois, quand j'étais à l'université, j'ai fait une sieste l'après-midi. Pendant que je dormais à moitié, j'ai vu et entendu beaucoup de gens entrer et sortir de ma chambre et tenir des conversations bruyantes. Mais je savais que ma porte était fermée, alors comment avaient-ils pu entrer ?

Devenant plus consciente, j'ai voulu m'asseoir et mieux regarder ces gens, mais j'ai senti que je ne pouvais pas bouger. Soudain, j'ai vu un vieil homme au-dessus de moi, appuyant sur mes épaules pour me retenir. J'ai eu très peur et j'ai essayé de me tortiller hors de sa portée ; j'ai finalement réussi à m'asseoir droit dans mon lit.

Puis je me suis retournée pour regarder le lit : j'y ai vu un autre « moi », allongée endormie sur le lit.

J'ai eu si peur que je me suis effondrée sur mon lit. Puis je me suis réveillée.

Depuis lors, je n'ai jamais dormi seule pendant la journée. Même la nuit, je pouvais entendre quelqu'un respirer à côté de moi pendant mon sommeil. J'ai dû demander à ma mère de veiller sur moi pendant que je dormais la nuit pour avoir l'esprit tranquille.

J'avais l'impression que ces visions allaient m'assaillir à jamais jusqu'au moment où, en 1996, j'ai rencontré le Falun Dafa, une pratique bouddhiste du corps et de l'esprit.

Je m'étais mariée cette année-là et mon mari m'avait emmenée rendre visite à sa sœur dans une grande ville pendant notre lune de miel. Là-bas, ma belle-sœur m'a donné un exemplaire du Zhuan Falun, l'enseignement principal du Falun Dafa. J'ai commencé à lire le livre sur le chemin du retour.

Au début, c'était difficile pour moi de croire à certaines des choses du livre, mais je savais que c'était un bon livre. C'était suffisant pour me convaincre d'adopter la pratique.

Depuis lors, je n'ai jamais été dérangée par des êtres que moi seule pouvais sentir.

« Je suis venue ici pour apprendre le Fa »

J'ai eu une fille adorable et en bonne santé en 1997. Avant même de pouvoir dire une phrase complète, elle regardait souvent le symbole du Falun imprimé sur la couverture du Zhuan Falun, faisait des cercles avec sa petite main et disait : « Tourne, tourne, tourne ! » [Note : Les enseignements du Falun Dafa disent que le Falun tourne continuellement dans d'autres dimensions.]

Un soir, j'étais au lit avec ma fille. Pour rire je lui ai demandé : « Pourquoi es-tu ici ? »

À ma grande surprise, ma fille d'un an m'a répondu, claire comme le jour : « Maman, je suis venue ici pour apprendre le Fa !» [Note : Fa est le terme bouddhiste pour « la Voie ».]

J'ai été complètement impressionnée. Je ne m'attendais pas à ce que mon enfant d'un an ait une réponse aussi précise à une question aussi existentielle.

Une petite assistante

Après cela, chaque fois que je m'asseyais pour lire le Zhuan Falun, ma fille jouait tranquillement toute seule et ne m'interrompait pas. Chaque fois que je m'arrêtais, ma fille me disait : « Maman, continue à lire ! » Même quand j'avais une journée de congé et que je ne voulais pas lire, ma fille prenait le livre et le mettait entre mes mains.

Ma fille m'a aussi dit qu'elle pouvait voir beaucoup d'yeux dans le ciel qui nous regardaient et beaucoup de gens dans les pages du Zhuan Falun.

Le cinquième exercice du Falun Dafa était un défi pour moi à l'époque. Rester assise dans la position du lotus pendant une heure était douloureux et j'avais souvent du mal à savoir si je devais m'arrêter ou non à mi-chemin. Mais chaque fois que j'avais cette pensée, ma fille venait s'asseoir à côté de moi dans la position du lotus complet, même si cela signifiait se réveiller de sa sieste. Ce petit geste a souvent été ce qui m'a donné le courage de continuer.

Le Parti communiste chinois a interdit le Falun Dafa en 1999, lorsque le nombre de pratiquants a dépassé cent millions, soit plus que le nombre de membres du Parti. Les autorités ont arrêté de nombreux pratiquants et les ont jetés en prison ou dans des camps de travaux forcés. La télévision, la radio et les journaux étaient remplis de propagande diffamatoire.

Cependant, je savais que je ne pouvais pas abandonner Dafa. À l'époque, je ne savais vraiment pas quoi faire, alors j'ai eu recours à l'écriture de petites notes : « Le Falun Dafa est une méthode de cultivation vertueuse. Ce n'est pas la mauvaise pratique que la télévision d'État prétend. S'il vous plaît, faites-moi confiance. Personne ne risquerait sa propre sécurité pour vous mentir. »

Je glissais ces notes dans l'argent que je donnais aux chauffeurs d'autobus ou sous les portes des gens.

Plus tard, j'ai commencé à imprimer des notes autocollantes avec des messages dissipant la propagande contre le Falun Dafa. J'accrochais ces notes sur des poteaux électriques, des murs ou des portes lorsque j'emmenais ma fille faire nos promenades après le dîner. Parfois, ma fille m'aidait à les placer.

Une barrière invisible

En 2003, j'ai été arrêtée sous les yeux de ma fille.

La police a saccagé notre maison, ils ont brisé et pris des choses comme bon leur semblait. Ils n'ont pas hésité à arracher une mère à sa fille de cinq ans, qui ne pouvait rien faire d'autre que fixer la scène du regard, sans voix et les yeux écarquillés et choqués.

J'ai été condamnée à 8 ans de prison pour n'avoir rien fait d'autre que de refuser de renoncer à ma croyance.

Au début, mon mari amenait notre fille me rendre visite. Lors de chaque visite, ma fille était étonnamment calme, donnant une fausse idée de son âge. Elle ne pleurait jamais et ne faisait jamais de crise de colère, elle déjeunait avec son père et moi puis ils partaient.

Un jour, ma fille a cessé de venir me voir. Je sentais que les choses changeaient dans ma maison, sans moi.

À ma libération, mon mari m'a déposée chez nous et est parti rapidement. Ma fille est partie chez ses grands-parents après quelques mots superficiels. On m'a laissée seule dans un endroit que nous appelions autrefois notre maison.

Finalement, bien que cela n'ait pas été facile, j'ai pris la décision consciente d'outrepasser le traitement froid de mon mari, de ma fille et de mes beaux-parents, et de laisser tomber tout cela.

« Cela n'a pas été facile pour eux non plus », me suis-je dit.

Mon mari et moi étions avant dans la même entreprise. Après mon arrestation, il est devenu le paria de la compagnie et n'a pas été promu. Ma fille, elle aussi, savait à peine comment expliquer à ses camarades de classe pourquoi sa mère était en prison. Pour les enfants, seules les mauvaises personnes vont en prison et elle disait donc que sa mère était morte. Ses grands-parents n'ont pas aidé la situation non plus, car ils ont subi un lavage de cerveau complet à cause de la propagande. Ils ont enseigné à leur petite-fille que sa mère avait causé ce désastre familial, alors que c'est le parti communiste qui avait créé la tragédie et impliqué notre famille.

Ce fut peut-être le trou le plus douloureux dans mon cœur : la distance que ma fille gardait maintenant avec moi. La ferme croyance de ses grands-parents que moi, en tant que pratiquante de Dafa, avais apporté le malheur à notre famille et la propagande dans ses manuels scolaires lui disaient tous que le Falun Dafa était mauvais, la laissant ainsi avec rien d'autre que du mépris à mon égard.

Ma fille a refusé de m'appeler « Maman ». Pour elle, j'étais une ordure. Elle me parlait grossièrement et partait chaque fois que je lui disais quelque chose qui lui déplaisait. Cela me brisait le cœur. Je faisais tout ce que je pouvais pour la satisfaire et ne pas la contrarier pour qu'elle reste un peu plus longtemps avec moi chaque fois qu'elle venait me voir.

Un jour, ma fille est venue déjeuner chez moi.

« Une vieille dame a essayé de me parler du Falun Gong avec mes camarades de classe aujourd'hui. Elle a parlé de démissionner du parti communiste », a-t-elle dit avec fierté. « Mes camarades de classe étaient vraiment en colère, alors je me suis approchée d'elle et je lui ai donné une bonne claque. »

J'étais sous le choc. Ce n'était qu'une compagne de cultivation qui essayait d'aider les gens à comprendre notre situation critique et je n'étais pas sans savoir que j'aurais pu facilement être à la place de cette pratiquante. Le comportement de ma fille était absolument inexcusable.

« Comment as-tu pu faire ça ? » ai-je demandé, critiquant ma fille pour la première fois. « Oublie tout le reste - dans quel monde est-ce bien de frapper une vieille dame ? »

Cependant, ma fille n'a pas voulu écouter, ce qui m'a rendue encore plus inquiète et frustrée. J'ai exigé qu'elle répare son erreur et démissionne immédiatement de la Ligue de la jeunesse communiste.

Cela l'a rendue encore plus furieuse. Jetant sa clé de la maison sur la table, elle s'est enfuie par la porte d'entrée.

Je lui ai couru après, jusqu'à chez ses grands-parents. Une fois que ma fille est retournée à l'école dans l'après-midi, mes beaux-parents ont commencé à me crier après. Ils m'ont dit qu'ils ne me laisseraient pas revoir ma fille si jamais je lui parlais du Falun Dafa.

En rentrant chez moi, je me sentais engourdie et vide à l'intérieur. Je n'avais aucune idée de ce que je devais faire.

Après cet incident, ma fille a cessé de venir chez moi, qui était aussi son ancien foyer. Mon mari m'a également demandé le divorce : la femme qu'il voyait l'a poussé à l'épouser et il ne voulait plus être associé au Falun Dafa. Ses parents ont soutenu sa décision.

Un malheur n'arrive jamais seul : ma mère a eu une attaque à peu près au même moment et elle s'est retrouvée à moitié paralysée. Je devais m'occuper d'elle à plein temps.

Ce fut une période sombre pour moi. Tous ceux à qui je tenais semblaient m'appuyer un poids insupportable sur les épaules. Voyant que je n'avais pas d'autre choix, j'ai signé les papiers du divorce et emmené mes parents vieillissants chez ma sœur dans une autre ville.

Assise dans le train, je regardais ce qui était autrefois ma ville devenir de plus en plus petite et j'avais mal au cœur. Une fois, j'avais eu une maison dans cette ville, avec une famille heureuse. Maintenant, pour moi, cette ville était devenue peu accueillante et froide.

Ma pratique n'avait fait de mal à personne. Elle m'avait réconfortée et avait fait de moi une meilleure personne. Je me demandais quel genre de dirigeant au pouvoir punirait un méditant paisible comme moi, qu'aurait-il pu gagner à nous détruire, moi et ma famille ?

Se connecter à nouveau

Dans notre nouveau domicile, ma mère et moi avons toutes les deux étudié les enseignements de Dafa et fait les exercices à la maison. Petit à petit, la santé de ma mère s'est améliorée.

Au fur et à mesure qu'elle allait mieux, j'ai recommencé à sortir pour sensibiliser les gens à la persécution et clarifier que nous n'étions pas mauvais, que c'était simplement une cultivation et pratique. Mais les pensées de ma fille, cette petite existence qui me disait qu'elle était venue ici pour le Fa, étaient restées dans mon esprit. Donc, tous les deux ou trois mois, je retournais en ville pendant quelques semaines dans l'espoir de pouvoir la voir.

J'ai pu la voir à chaque fois, mais à chaque fois, ma fille ne restait que peu de temps. Nous n'avions pas grand-chose à nous dire ; ma fille demandait simplement de l'argent ou me demandait de lui acheter des choses. J'étais au chômage à l'époque et je n'avais pas un revenu stable, mais mon père, plein de bonté, me donnait de l'argent pour ma fille afin que je ne donne pas une image négative.

Pendant ce temps, j'ai réalisé par ma cultivation que j'avais un fort attachement à la compétition, ce qui avait causé l'incident avec ma fille. J'ai pu travailler sur cet attachement et l'abandonner lentement. Par la suite, il est devenu beaucoup plus facile de lui parler.

Je savais que ma fille lisait beaucoup de science-fiction et d'histoires fantastiques, alors je lui apportais souvent des histoires sur les prophéties historiques et sur les autres dimensions publiées sur le site Internet Minghui. Ma fille les prenait et les lisait.

La deuxième année après mon déménagement, j'ai eu l'occasion d'avoir une conversation plus longue avec ma fille. Je l'ai emmenée faire du shopping et dîner. Pendant le dîner, je lui ai parlé de ce qu'était vraiment le Falun Dafa, de la persécution et des raisons pour lesquelles les gens devraient couper leurs liens avec le Parti.

Cette fois, je lui ai demandé de démissionner de la Ligue de la jeunesse et des Jeunes Pionniers, que presque tous les élèves chinois étaient obligés de rejoindre à l'école.

Ma fille a baissé la tête, réticente. Je pouvais dire qu'elle avait ses réserves et je me sentais terriblement désolée pour elle. Ce n'était pas ainsi qu'elle était à l'origine, mais le barrage constant de propagande et de lavage de cerveau du Parti au fil des ans avait construit autour d'elle une carapace solide et toxique. Je regrettais aussi de ne pas avoir cultivé assez de bienveillance dans ma pratique pour pouvoir pénétrer cette coquille et l'aider.

Il était presque le temps de se dire au revoir.

Dans une dernière tentative, j'ai posé ma main sur le front de ma fille et l'ai caressée doucement pendant quelques secondes. J'ai supplié le Maître de m'aider : « Maître, purgez l'influence du parti communiste de son cerveau. »

Comme par magie, ma fille a soudain levé la tête.

« Maman, aide-moi à démissionner des organisations communistes », a-t-elle dit.

J'étais sans voix. Mon cœur était rempli de joie et de gratitude, le Maître était avec moi tout ce temps !

Allons-y ensemble

Comme je continuais à étudier les enseignements de Dafa et à mémoriser le Zhuan Falun, j'ai pu trouver d'autres de mes attachements et les corriger.

C'est à cette époque que j'ai eu besoin d'un emploi, sans emploi, je n'allais pas être en mesure de subvenir aux besoins de ma fille lorsqu'elle irait à l'université. Je ne voulais pas non plus que ma fille pense que j'étais une sangsue qui ne faisait que prendre les choses.

J'ai ensuite trouvé un emploi sans trop de problème.

Au cours des années qui ont suivi, ma relation avec ma fille s'est progressivement améliorée. En voyant comment je vivais ma vie, ma fille a pu voir que le fait d'avoir été emprisonnée illégalement ne m'avait pas brisée, au contraire, je pouvais vivre une vie bien remplie chaque jour.

Quand ma fille étudiait pour son examen d'entrée à l'université, je suis revenue en ville pour la soutenir. Elle était contente de m'avoir de retour et nous avons beaucoup parlé pendant cette période. Pour moi, j'avais l'impression que les derniers morceaux de cette barrière invisible qui nous séparait depuis des années s'effondraient enfin.

C'était comme si les vannes s'étaient ouvertes dans l'esprit de ma fille : elle m'a ouvert son cœur. Des années de mots qu'elle avait retenus ont éclaté d'un seul coup.

Elle m'a dit à quel point sa vie avait été misérable après que la police m'avait enlevée. Son père la maltraitait verbalement chaque fois qu'il se soûlait et ses grands-parents ne faisaient que m'insulter et empirer les choses. Sans un exutoire approprié pour ses émotions, elle s'est rebellée contre son père et a négligé ses études.

Et peut-être pour la première fois depuis longtemps, ma fille a pleuré. Pourquoi n'avais-je pas été là ? demanda-t-elle. Pourquoi avait-on dû m'emmener ?

L'impact de toutes les années de souffrance de ma fille m'a provoqué une douleur cinglante et pour la première fois, j'ai commencé à lui raconter ma propre histoire.

J'étais très agressive avant et je me battais avec n'importe qui pour n'importe quoi, j'avais un caractère épouvantable. J'étais aussi troublée par des cauchemars intenses. Dafa a fait disparaître tout ça. Je suis devenue une enseignante très respectée au travail et je faisais presque tous les travaux ménagers à la maison sans me plaindre. Lorsque la police m'a arrêtée au travail, mes gestionnaires et mes collègues ont tous pleuré pour moi, même les policiers ont été surpris.

C'est Dafa qui a fait de moi une meilleure personne, alors j'ai pensé qu'il était juste que je parle quand Dafa était calomnié par le parti communiste. Selon moi, il était également de mon devoir de dire aux gens les faits concernant Dafa et que ses pratiquants sont innocents.

Je lui ai raconté les nombreuses prophéties qui annoncent la disparition inévitable du Parti, pourquoi les gens devraient rompre leurs liens avec lui et aussi les histoires miraculeuses sur elle quand elle était bébé.

Lentement, ma fille a cessé de pleurer et a écouté en silence. À la fin, elle m'a regardé et m'a dit calmement : « Maman, je crois que tu sauves les gens. »

Les larmes aux yeux, j'ai tiré ma fille vers moi pour la serrer dans mes bras, j'attendais ce moment depuis des années !

Ma fille a publié une déclaration sur Minghui peu de temps après, retirant toutes les choses négatives qu'elle avait faites et dites sur le Falun Dafa et promettant de les compenser à l'avenir. Mais je savais au fond de moi que ce n'était qu'un premier pas. Je n'oublierai jamais les paroles de ma fille : « Maman, je suis venue ici pour apprendre le Fa. »

Tout a semblé se mettre en place pour ma fille à partir de ce moment-là. Elle a été acceptée dans une université prestigieuse près de chez moi et rentrait à la maison les fins de semaine et les jours fériés. Je lui ai donné un exemplaire du Zhuan Falun, et le lui ai d'abord lu, mais bientôt elle l'a pris et l'a lu par elle-même. Elle avait beaucoup de questions.

Quand je la regardais en train de lire, assise dans la position du lotus, je souriais et je repensais à l'époque où elle était plus jeune et s'asseyait à côté de moi quand je faisais les exercices. Je me sentais bien.

Épilogue

Ma fille et moi avons peut-être surmonté de nombreuses tribulations, mais nous sommes encore loin d'être parfaites.

Parfois, elle est encore impolie ou paresseuse ou ne veux pas étudier le Fa. En ces occasions, j'ai appris à regarder en moi pour trouver les raisons, ma fille n'est qu'un miroir de moi-même. Elle aime remettre les gens en cause, mais j'ai un attachement à la compétitivité. Elle adore se faire plaisir et faire des courses, mais j'ai un attachement à l'argent. Elle passe beaucoup de temps au téléphone, mais je fais la même chose.

Je travaille d'arrache-pied pour éliminer ces attachements maintenant, avec elle à mes côtés.

Ma très chère fille, marchons ensemble sur le chemin de la cultivation ! Je ne t'abandonnerai pas.

(Quinzième conférence de partage d'expériences par Internet de Minghui pour les disciples de Dafa de Chine continentale)

Traduit de l'anglais au Canada