(Minghui.org) Le 4 décembre 2018,une femme de 79 ans est devenue de plus en plus inquiète lorsque sa fille ne s'est pas présentée le matin comme à son habitude sur le chemin du travail et que son téléphone portable n'a pas répondu de toute la journée.

Elle a reçu un coup dur par la suite lorsqu'elle a eu la confirmation que sa fille avait été de nouveau arrêtée la veille au soir pour sa pratique du Falun Gong, une discipline du corps et de l'esprit persécutée par le régime communiste depuis 1999.

Cette dame âgée avait perdu son mari dans la persécution et sa fille cadette avait dû fuir le pays pour éviter d'être à nouveau arrêtée pour sa croyance. Comptant sur sa fille aînée pour s'occuper d'elle, elle est laissée dans la détresse.

Son petit-fils de 21 ans vient maintenant de l'université pour l'aider deux fois par semaine. Une voisine au grand cœur l'aide aussi à préparer quelques repas.

Veuve en raison de la persécution

C'est la deuxième fois que cette dame âgée voit une tragédie frapper sa famille. En juillet 2001, ses deux filles et son mari ont été arrêtés ensemble pour avoir refusé de renoncer au Falun Gong.

Son petit-fils alors âgé de quatre ans (le fils de sa fille aînée, Mme Liu Rehan) a éclaté en sanglots quand elle est allée le chercher à la maternelle et lui a dit que sa mère était partie faire un très long voyage d'affaires.

Alors que ses deux filles ont été condamnées à trois ans de travaux forcés, son mari a été condamné à huit ans de prison. Il a subi trois accidents vasculaires cérébraux dans la prison et a été libéré un an après son incarcération. Craignant d'être davantage persécuté, il n'a plus jamais repris sa pratique du Falun Gong.

En septembre 2004, deux mois après la libération de ses deux filles, son mari est décédé après avoir subi un autre accident vasculaire cérébral.

La famille de la fille aînée est brisée

Pendant que sa fille aînée était détenue au camp de travail, le gendre de cette dame âgée, un agent de police, a divorcé de sa fille. Elle a recueilli son petit-fils pendant que ses deux filles et son mari étaient détenus.

En plus d'élever son petit-fils avec ses maigres revenus de pension, la dame âgée voyageait fréquemment entre trois établissements de détention différents pour rendre visite à sa famille et leur envoyer de l'argent.

Lorsque sa fille aînée est rentrée à la maison, la jeune femme a eu le cœur brisé de voir son fils devenir distant et haineux envers elle à cause de la propagande diffamatoire contre le Falun Gong enseignée par ses professeurs à l'école. Il lui a fallu des années pour réparer sa relation avec son fils, qui par la suite a soutenu sa pratique du Falun Gong.

À sa libération, la fille aînée est retournée travailler dans une école primaire. Au lieu de lui permettre d'enseigner à nouveau, la direction de l'école a subi des pressions de la part des autorités pour qu'elle lui confie des tâches diverses. Elle ne s'est pas plainte et a quand même bien fait son travail.

La plus jeune des filles fuit le pays

Avec son âge avancé, la dame âgée a développé des problèmes cardiaques et de l'hypertension artérielle ces dernières années. Elle était dans un état critique l'an dernier, en raison d'un arrêt cardiaque. Entre-temps, elle avait des problèmes de dos, ne pouvait pas se tenir debout trop longtemps et devait compter sur sa fille aînée pour cuisiner pour elle.

En 2007, sa fille cadette, Mme Lily Liu, a déménagé en Australie pour éviter de nouvelles arrestations. Lily demande au gouvernement chinois de libérer immédiatement sa sœur aînée et tous les autres pratiquants de Falun Gong détenus.

Voir aussi :

Sydney, Australie : Les pratiquants de Falun Gong demandent la libération de membres de leur famille lors d'un rassemblement devant le consulat chinois

Traduit de l'anglais en France