(Minghui.org) Chaque personne que nous rencontrons dans ce monde a une relation karmique avec nous. Lorsque ma seconde petite-fille est née, nous avons engagé une domestique. Je la traitais bien et faisais toujours de mon mieux pour répondre à ses besoins. Une fois qu’elle a appris les faits à propos du Falun Dafa, elle m’a aidée pour que je puisse bien faire ce que j’avais à faire en tant que pratiquante.

Rendre la vie plus facile

Notre bonne était une femme conservatrice de la campagne. Ses responsabilités étaient de nettoyer la maison, prendre soin du bébé et préparer les repas pour la famille. Elle travaillait de huit heures à dix-huit heures. Son salaire était de 100 yuans par jour avec le dîner inclus.

Elle travaillait avec diligence et était très fiable. Elle gardait notre maison très propre et toute notre famille, y compris ma belle-fille qui était difficile à satisfaire, était très heureuse avec son travail.

Ma belle-fille assignait de nombreuses tâches à cette domestique. Elle était très attentive à ce qui devait et ne devait pas être lavé dans la machine à laver. Si le bébé avait mouillé le lit, elle décidait que la lourde couette devait être séchée au soleil. Les tâches ménagères consistaient à remplir trois grandes marmites d’eau bouillante chaque jour, nettoyer les armoires, vendre les produits recyclables, etc. Elle était à bout de souffle toute la journée, compte tenu de toutes les tâches que ma belle-fille attendait d’elle.

J’ai parlé en sa faveur et j’ai dit à ma belle-fille qu’elle était déjà dans la cinquantaine et que, par conséquent, nous ne devrions pas la surcharger.

Pour aider à réduire la charge de travail de notre bonne, j’ai pris en charge certaines des tâches que ma belle-fille lui avait confiées. J’espérais que ma belle-fille réaliserait que notre domestique n’était pas un robot et que nous ne devrions pas la mépriser.

Lorsque ma petite-fille de 10 ans a ordonné à la domestique de remplir sa bouteille d’eau, je lui ai dit qu’elle était en âge de le faire toute seule. Faire des corvées était bon pour elle et il était irrespectueux pour une enfant d’agir de la sorte.

Dans notre vie quotidienne, je m’efforçais d’agir comme un modèle et de lui apprendre que traiter les autres avec gentillesse était comme se traiter soi-même avec bienveillance, de sorte que l’enfant est devenue de plus en plus prévenante et mature.

Discuter de la famille

La bonne m’a dit qu’elle voulait divorcer de son mari parce qu’il refusait de l’aider dans ses tâches ménagères. Ce n’était pas facile de travailler toute la journée et ensuite de préparer le souper et de prendre soin de leur petite-fille.

J’ai expliqué les pour et les contre d’un divorce, y compris comment cela les affecterait, elle et ses enfants.

J’ai dit : «  Votre mari doit se sentir stressé et frustré parce qu’il ne trouve pas d’emploi. Vous devriez comprendre sa situation. La compréhension mutuelle est la clé d’une relation saine. Vous ne pouvez pas compter sur votre mari pour faire les tâches ménagères. Ajustez graduellement votre mentalité et tout ira bien. » Elle n’a jamais mentionné le divorce à nouveau.

Atténuer le stress

Lorsque j’ai appris sa situation familiale, j’ai essayé d’atténuer son stress. En hiver, je la laissais rentrer chez elle trente minutes plus tôt, car il faisait nuit noire. Parfois, si elle devait faire des courses, comme aller pour les vaccins de sa petite-fille, assister à des activités à la garderie où recevoir des invités chez elle, je la laissais partir et ne le lui retirais pas de son salaire. Quand elle cassait de la vaisselle ou utilisait le mauvais détergent pour faire la lessive, je la réconfortais.

Parfois, ma belle-fille se plaignait en me voyant faire le souper. Je lui disais que j’avais laissé partir la bonne plus tôt et que la nourriture aurait été froide pour le repas.

Partir plus tôt donnait à notre domestique plus de temps pour sa famille, ce qui allait réduire la pression sur elle. En voyant un grand sourire sur son visage, je me sentais aussi heureuse.

C’est une relation karmique qui nous a réunis et c’est pourquoi nous ne devrions pas la traiter comme une personne inférieure. Si ma petite-fille dormait l’après-midi, je la laissais partir plus tôt après avoir terminé toutes les tâches ménagères. Elle a souvent dit qu’il était agréable de travailler pour nous.

Clarifier les faits sur Dafa

Au fil du temps, ma gentillesse a gagné sa confiance et elle s’est sentie à l’aise de partager avec moi. Je savais que le moment était venu pour moi de lui clarifier la vérité à propos de Dafa. La première fois que je lui ai parlé du Falun Dafa, elle a eu l’air surprise.

Elle a demandé : « N’est-ce pas effrayant ? Ne se suicident-ils pas et ne s'immolent-ils pas par le feu  ? », faisant référence au complot des auto-immolations de la place Tiananmen orchestré par le gouvernement. Je lui ai demandé si je ressemblais à une meurtrière ou à quelqu’un qui s'immolerait par le feu. Elle a répondu qu’elle pensait que j’étais une personne bienveillante.

Je lui ai dit que j’étais une pratiquante de Dafa, je lui ai montré le livre Zhuan Falun et j’ai mentionné qu’elle m’avait vu lire ce livre chaque jour. Elle m’a regardée comme si elle venait de me rencontrer. Je savais qu’elle ne pouvait pas comprendre pourquoi une personne comme moi pratiquerait le Falun Dafa.

J’ai continué : «  La propagande à la télévision sur le Falun Dafa est fabriquée pour diffamer le Falun Gong et tromper le peuple chinois. Je suis les enseignements du Falun Dafa, et ceux-ci m’aident à faire la différence entre la bienveillance et la perversité, le bien et le mal, la droiture et la méchanceté.  »

Je lui ai dit qu’avant de pratiquer le Falun Dafa, je souffrais de diverses maladies, notamment d'une ischémie myocardique, d’insomnie, d’arthrite, d'allergies et de maladies gynécologiques.

J’ai expliqué : « Chaque fois que mes symptômes se manifestaient, je n’arrivais ni à manger ni à dormir. Je ne pouvais rien faire et je ne supportais pas les bruits forts. Je devais m’occuper de mes parents âgés et de mes enfants, alors j’avais toujours peur qu’un jour je doive être alitée. En vieillissant, encore plus de problèmes de santé se sont manifestés et je devais prendre beaucoup de médicaments. J’étais malheureuse.

« Heureusement, je suis tombée sur le Falun Dafa en 1998 et je n’ai plus eu besoin de prendre de médicaments. En cultivant dans le Falun Dafa, mon corps et mon esprit ont vécu de grands changements. Je suis très reconnaissante et déterminée à suivre les enseignements de Maître Li et à vivre selon le principe Authenticité—Bienveillance—Tolérance pour être une bonne personne. »

Elle a été touchée par mon histoire et a compris mes raisons de pratiquer Dafa. Une fois qu’elle a appris les faits à propos de Dafa, elle m’a facilité la vie pour que je puisse faire les trois choses.

Quand je faisais les exercices, elle s’assurait que mon environnement soit très calme et emmenait ma petite-fille jouer dehors. Elle me rappelait souvent qu’il était temps d’émettre la pensée droite. Je suis reconnaissante et sens que j’ai de la chance de l’avoir comme domestique !

Traduit de l’anglais au Canada