(Minghui.org) Un couple marié du canton de Qinglong a eu un différend de limite de propriété avec un voisin en 2014. Ils ont été battus et leurs téléphones portables ont été détruits. Le gouvernement local s'est rangé du côté du voisin. La femme est devenue si angoissée par l'injustice qu'elle a été hospitalisée pendant deux semaines.

Un parent est venu leur rendre visite et leur a conseillé de pratiquer le Falun Gong, aussi connu sous le nom de Falun Dafa, une pratique du corps et de l'esprit basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Le couple savait que le régime communiste chinois persécutait la discipline spirituelle depuis juillet 1999, mais il a quand même décidé de le pratiquer.

Au fur et à mesure qu'ils ont commencé à suivre le principe du Falun Gong, ils sont progressivement devenus plus ouverts d'esprit et n'en voulaient plus à leur voisin. Ils remercient également le Falun Gong de les avoir transformés en propriétaires d'entreprise plus prévenants et plus honnêtes alors qu'ils dirigeaient leur pharmacie familiale.

Ayant eu une expérience directe avec le Falun Gong, M. Pan Yingshun et Mme Zhai Suping ont profité de chaque occasion pour dire aux gens que la persécution de cette pratique transformatrice est inacceptable, car aucune loi en Chine ne criminalise le Falun Gong.

Puis, ils ont été arrêtés le 19 janvier 2018 après que des vidéos de surveillance les ont montrés en train de poser des autocollants contenant des messages sur le Falun Gong.

La police a saccagé leur maison et leur pharmacie et confisqué bon nombre de leurs effets personnels.

M. Pan et Mme Zhai ont été envoyés au centre de détention du canton de Qinglong le soir de leur arrestation, puis placés en détention criminelle le 20 janvier. Mme Zhai a été transférée au centre de détention no 1 de la ville de Qinghuangdao, tandis que M. Pan est resté au centre de détention du canton de Qinglong.

Le parquet du canton de Qinglong a approuvé leurs arrestations le 5 mars.

Selon leur avocat qui a rencontré M. Pan le 5 mars, ce dernier a développé de l'hypertension au centre de détention. Il n'était pas clair s'il recevait des soins médicaux appropriés.

Après deux audiences au tribunal du canton de Changli le 5 juillet 2018 et le 3 janvier 2019, ils attendent maintenant le verdict au centre de détention.

Le juge Yang Hongmei, qui a condamné plusieurs pratiquants de Falun Gong à la prison au cours des dix dernières années, a fait pression sur le couple pour qu'il renvoie leur avocat de la défense lors de leur première audience. Le juge a également tenté, sans succès, de forcer leur nouvel avocat à dénoncer le Falun Gong à la deuxième audience avant de lui permettre de les défendre.

La juge exerce des pressions sur le couple pour qu'il congédie l'avocat de la défense au cours de la première audience

Lors de la première audience du couple, le 5 juillet 2018, la juge Yang ne s'est présentée qu'une heure après l'heure prévue à 9 heures. Il s'est avéré qu'elle attendait la venue de trois fonctionnaires du Bureau judiciaire du district de Shijingshan à Pékin. Le cabinet d'avocats du couple était sous la supervision du Bureau.

Sous la pression du juge Yang et des trois fonctionnaires, le couple a été contraint de renvoyer leur avocat de la défense avant le début de l'audience.

La juge Yang avait menacé les enfants du couple avant l'audience de prononcer une peine plus lourde à l'encontre de leurs parents s'ils engageaient un avocat des droits de l'homme de Pékin pour les représenter.

Les parents du couple n'ont été autorisés à entrer dans la salle d'audience qu'après 11 h 40. Les huissiers ont pris des photos de chaque personne et de leurs pièces d'identité. Ils les ont aussi filmés après qu'ils ont été assis dans la tribune. Certains membres de famille qui n'avaient pas de pièce d'identité avec eux n'ont pas eu le droit d'entrer dans la salle d'audience. Ils ont également été filmés pendant qu'ils attendaient dans le hall.

Un parent a soutenu avec les huissiers qu'il était illégal de les filmer. Un huissier a reconnu l'illégalité de leurs actions, mais il a maintenu qu'il ne faisait que suivre les ordres.

Le juge Yang a posé quelques questions au couple et a ajourné l'audience peu après.

On demande à un nouvel avocat de dénoncer le Falun Gong avant de l'autoriser à défendre ses clients

Après que le couple a engagé un autre avocat pour les représenter à la deuxième audience le 3 janvier 2019, la juge Yang a tenté d'entraver la défense de l'avocat en le forçant à passer un contrôle de sécurité et en lui demandant de dénoncer le Falun Gong au début de l'audience.

Lorsque l'avocat a fait valoir que, selon la loi, les avocats de la défense sont exemptés des contrôles de sécurité, un huissier a répondu que c'était la règle de leur tribunal.

Malgré la pression du juge Yang, l'avocat a refusé de dénoncer le Falun Gong. Au lieu de cela, il a livré une défense de non-culpabilité pour le couple. Il a fait valoir que la persécution du Falun Gong n'avait pas de fondement juridique depuis le début et que ses clients n'auraient jamais dû être poursuivis pour avoir exercé leur droit constitutionnel à la liberté de croyance.

L'autre avocat, qui a été nommé par le tribunal pour plaider coupable au nom du couple, est resté silencieux pendant l'audience.

Seulement quatre des 20 membres de la famille du couple ont été autorisés à observer l'audience, les autres ont reçu l'ordre d'attendre à l'extérieur dans le hall.

Au procès, le couple était menotté et enchaîné. Ils ont immédiatement été ramenés dans les centres de détention après l'audience.

Voir aussi :

En français :

56 Les pratiquants de Falun Gong restent détenus à Qinhuangdao, dans la province du Hebei

En chinois :

河北省昌黎县法院施压潘英顺家人辞退律师

一心为别人的药店经营者遭非法批捕

河北省青龙县国保绑架药店经营者

Traduit de l'anglais au Canada