Une banderole mène à une peine d'emprisonnement de cinq ans et demi

(Minghui.org) Un homme a été condamné à cinq ans et demi d'emprisonnement et à une amende de 20 000 yuans après avoir été soupçonné d'avoir accroché une banderole qui disait : « Le monde a besoin d'Authenticité-Bienveillance-Tolérance.

Authenticité-Bienveillance-Tolérance est le principe fondamental du Falun Gong, une méthode de cultivation du corps et de l'esprit qui est persécutée par le régime communiste chinois depuis juillet 1999.

M. Wang Baoshan, un pratiquant de Falun Gong dans la ville de Tangshan, a été arrêté à son travail le 3 juillet 2017, quelques jours après que la banderole a été trouvée dans un quartier le 29 juin. La police allègue que l'homme vu dans la vidéo de surveillance accrochant la banderole est M. Wang, mais le parquet du district de Fengrun a rejeté l'affaire à deux reprises, citant l'« insuffisance de preuves ».

La police a soumis le cas une troisième fois et l'affaire a été confiée au parquet de la ville de Zunhua, qui a déposé un acte d'accusation contre M. Wang avant de porter l'affaire devant le tribunal municipal de Zunhua.

M. Wang a comparu devant la cour le 9 mai 2018 et a été condamné le 12 juillet.

Il a été noté dans le verdict que l'allégation selon laquelle M. Wang aurait accroché ladite banderole manquait de preuves et n'était pas recevable. Cependant, les livres de Falun Gong, le matériel d'information et l'imprimante confisqués chez M. Wang ont servi de preuves qui ont été suffisantes pour le condamner.

Bien que les fonctionnaires du tribunal aient tenté de bloquer l'appel, son avocat a réussi à soumettre les documents d'appel le 30 juillet.

L'avocat a contacté la cour intermédiaire de Tangshan à plusieurs reprises par la suite, protestant contre la violation des procédures légales par le tribunal de première instance et demandant une audience publique pour l'appel. Ce n'est que le 18 octobre que l'avocat a découvert que la cour intermédiaire avait pris la décision, le 10 septembre, de confirmer le verdict initial sans tenir d'audience.

Lorsque l'avocat s'est rendu au centre de détention le 22 octobre pour rendre visite à son client, un agent a déclaré que M. Wang avait été transféré à la deuxième prison de Jidong le 17 octobre.

La femme de M. Wang s'est rendue à la prison le 5 novembre, mais a dû faire des demandes répétées pour finalement être autorisée à voir son mari. Un officier dont le nom de famille est Che a filmé la visite et déclaré que les visites futures seraient annulées si M. Wang refusait d'abandonner sa croyance. Sa femme a appris que M. Wang avait été forcé de travailler dans une unité de couture neuf heures par jour. L'odeur piquante des tissus le rendait malade.

M. Wang a porté plainte contre ceux qui l'ont arrêté et poursuivi sans fondement légal. Sa famille a également envoyé les lettres de plainte au Parquet suprême du peuple. Aucune réponse n'a été reçue jusqu'à présent.

Les parties responsables de la persécution de M. Wang :

Ministère de la Justice du Hebei : [phone]

Administration de la prison du Hebei : [phone], [phone]

Voir aussi :

Un homme du Hebei emprisonné pour sa croyance, le tribunal tente de bloquer son appel

Traduit de l'anglais