(Minghui.org) Les pratiquants de mon groupe local d'étude du Fa ont discuté de l'importance de mémoriser le Zhuan Falun il y a deux ans. Nous avons pensé que c'était une bonne idée, car cela nous aiderait à calmer nos esprits et les enseignements nous guideraient dans notre cultivation.

J'avais essayé de mémoriser le Zhuan Falun, mais je n'ai pas persévéré et j'ai fini par abandonner. Je le regrettais depuis.

Maintenant, je récite et mémorise des passages du livre de 6 h 30 à 7 h 30 et aussi le soir après mon retour de l'étude collective, jusqu'à minuit, quand il est temps d'émettre la pensée droite. J'ai passé au travers du Zhuan Falun de cette façon une douzaine de fois au cours des deux dernières années.

En mémorisant le livre, je peux voir les significations plus profondes et continuer à avoir de nouvelles compréhensions du Fa. Mon caractère s'est définitivement amélioré. Quand il y a des conflits avec d'autres pratiquants, je me souviens du Fa concernant une question particulière et je vois clairement mon problème. Je peux aussi mieux coopérer avec les autres.

Regarder à l'intérieur face aux conflits

Un pratiquant âgé critiquait toujours ceux qui n'étaient pas d'accord avec lui. Quand il m'a critiquée, j'ai demandé à un autre pratiquant s'il pensait que j'avais tort. On m'a dit d'ignorer le pratiquant âgé, car il était toujours comme ça.

Je savais, cependant, que son commentaire visait certains de mes attachements, sinon je ne l'aurais pas entendu. J'ai regardé à l'intérieur et j'ai réalisé que j'étais encline à me défendre, à me disputer et à être jalouse. Beaucoup de mes attachements étaient le résultat d'années d'endoctrinement communiste. Je les ai immédiatement éliminés.

Au cours d'une discussion, après avoir exprimé mon opinion, le pratiquant âgé a dit : « Quelqu'un suit toujours le site Internet Minghui au lieu de suivre le Fa. »

Je savais qu'il me l'avait dit. Bien que je n'aie rien dit, j'avais du ressentiment et je me sentais lésée. J'essayais de trouver une réponse quand je me suis souvenue que le Maître [Li Hongzhi] a dit :

« Mais normalement, quand un conflit surgit, si le cœur humain n'est pas piqué au vif, ça ne compte pas, ça n'a pas d'effet et on ne peut pas en recevoir d'élévation. » (Quatrième Leçon, Zhuan Falun)

J'ai compris que cela s'était produit pour que je m'élève. C'était une occasion merveilleuse.

Puis un autre pratiquant a mentionné que le pratiquant âgé m'avait critiquée dans mon dos. Encore une fois, j'étais gênée et j'ai pensé à lui parler.

Puis j'ai réalisé que j'essayais de me justifier. Je me suis dit que je devais éliminer cet attachement et suivre vraiment le principe de Dafa Authenticité-Bienveillance-Tolérance.

Dans un groupe d'étude du Fa, le pratiquant âgé a dit qu'il imposait souvent son opinion aux autres. Il essayait de changer, a-t-il dit, mais parfois il ne pouvait pas se contrôler. « Je ne suis pas aussi bon qu'elle », a-t-il dit en me montrant du doigt.

J'ai dit : « Ce sont des occasions pour nous de nous élever. » Il a hoché la tête et a dit qu'il essayait de regarder à l'intérieur.

Après que j'ai changé d'attitude, lui aussi a changé. Il parle beaucoup plus doucement et est plus gentil qu'avant. Nous coopérons très bien l'un avec l'autre.

Améliorer les relations familiales

Après avoir commencé à pratiquer le Falun Dafa, mon mari et mon fils ont été témoins du pouvoir de Dafa et ont commencé à pratiquer aussi. Ma belle-fille, après avoir appris la vérité sur le Falun Dafa, a également rejoint la pratique.

J'ai remarqué que mon mari ne faisait que lire le Zhuan Falun. Il ne faisait pas les exercices ni n'émettait la pensée droite. Je lui ai rappelé à maintes reprises qu'il devait faire les exercices, mais il refusait.

Un jour, je lui ai demandé s'il avait lu le livre de Dafa ce jour-là. Il m'a dit de m'occuper de mes affaires et de prendre soin de moi, ce à quoi j'ai répondu : « Comment peux-tu t'appeler un pratiquant si tu ne lis que le Zhuan Falun sans faire les exercices ? » Il s'est mis en colère et a arrêté de lire le Zhuan Falun.

J'ai regardé à l'intérieur et je me suis demandé pourquoi cette situation avait duré si longtemps. Pourquoi n'avait-il pas accepté ce que je lui avais suggéré ? Je n'arrêtais pas de le pousser à lire le livre et à faire les exercices. N'était-ce pas là ma sentimentalité (qing) envers un membre de ma famille ? J'avais peur qu'il ne puisse pas rattraper le processus de la rectification de Fa. J'avais peur que quelque chose de mal ne lui arrive s'il ne faisait pas bien les trois choses. C'était de la sentimentalité humaine.

Le Maître a dit :

« Si vous êtes capable de vous libérer des émotions, plus personne ne pourra vous toucher, la mentalité des gens ordinaires ne parviendra plus à vous émouvoir, c’est la compassion qui prendra leur place, c’est quelque chose de beaucoup plus noble. » (Quatrième Leçon, Zhuan Falun)

J'ai aussi réalisé que je n'avais pas agi comme une pratiquante. Je n'avais pas fait preuve de compassion quand je lui avais parlé et j'avais trop exigé de lui. J'ai décidé de lui parler gentiment et de ne lui rappeler que d'une manière qu'il pouvait accepter. J'ai arrêté de le pousser et j'ai essayé de comprendre de son point de vue. Petit à petit, mon mari a changé. Quand je lui ai demandé à nouveau, il m'a répondu : « Je l'ai fait. Tu aides le Maître à valider le Fa. Je vais t'aider. » Je l'ai corrigé : « Tu aides le Maître et tu accomplis ton propre vœu. »

C'était comme le Maître a dit :

« La cultivation dépend de soi, le gong dépend du maître. » (Première Leçon, Zhuan Falun)

Mon fils et sa femme vivent dans une autre ville. Ils nous rendent visite tous les deux mois. Je savais qu'ils faisaient rarement les exercices. Après que je l'ai rappelé à mon fils, il m'a dit de prendre soin de moi et de m'occuper de ma propre cultivation.

La remarque de mon fils m'a aidée à comprendre que c'est le Maître qui me disait que mon fils est sous la garde du Maître. Le Maître m'a aidée à abandonner mes attachements humains et à élever mon xinxing.

Dès lors, je me suis rappelé que je ne m'immiscerais pas dans leurs affaires et que je les considérerais simplement comme des compagnons de cultivation. Quand ils viennent nous rendre visite, c'est une bonne occasion pour nous de partager et de nous élever ensemble.

Traduit de l'anglais au Canada