(Minghui.org) Il y a quatorze villes dans notre canton et depuis 2016 nous nous rendons à la campagne pour parler du Falun Gong et encourager les gens à démissionner du Parti communiste chinois (PCC).

Une fois, nous avons fait du covoiturage dans six voitures et chaque jour, environ 500 personnes ont accepté de se retirer du Parti et de ses organisations pour la jeunesse. Cela a représenté un nombre considérable de personnes en un an.

Afin que les villageois puissent mieux comprendre les faits derrière la persécution, nous sommes retournés rencontrer des gens qui n'avaient pas été réceptifs ou qui n'étaient pas chez eux la première fois que nous y étions allés. Nous avons continué calmement à expliquer les faits et à faire savoir à tout le monde que le Falun Dafa est une bonne chose et que le fait de démissionner du PCC les aiderait à assurer la sécurité de leur avenir.

J'aimerais vous faire part de quelques-unes de nos expériences en matière d'aide aux gens de la campagne.

Sortir du poste de police avec la pensée droite

Quatre d'entre nous ont apporté des exemplaires du livre Le but fondamental du communisme et d'autres documents dans un village. Nous nous sommes divisés en deux groupes.

Je suis allé dans la partie sud du village avec un pratiquant et les deux autres sont allés dans la partie nord. Nous avons commencé à distribuer des brochures et des pendentifs portant des messages et nous avons aidé les gens à démissionner du PCC.

Nous avons distribué des exemplaires du livre Le but fondamental du communisme, ou des Neuf commentaires sur le Parti communiste, à des gens qui étaient instruits. À 11 h, mon partenaire et moi avions fini de visiter toutes les maisons de notre zone.

Lorsque mon partenaire a contacté l'autre groupe par téléphone, l'autre pratiquant a répondu du poste de police. Nous avons rapidement trouvé un endroit pour émettre la pensée droite et informer notre groupe local de pratiquants.

La police s'est alors présentée et sans aucune explication, nous avons été poussés dans leur voiture.

Nous avons expliqué les faits aux policiers dans la voiture et émis la pensée droite.

L'autre pratiquant a demandé : « Pourquoi arrêtez-vous les gens bien ? Nous avons visité des villages dans tout le canton. Même si la police nous voyait, elle sifflait d'abord et nous faisait signe de partir. »

Ils ont eu l'air de comprendre et ont dit : « Quelqu'un vous a signalé. On fait juste notre devoir. »

Au poste, j'ai vu que la police enregistrait les objets que les deux autres pratiquants avaient avec eux. Puis la police nous a demandé nos noms et adresses et a voulu nous prendre en photo.

Nous n'avons pas coopéré avec eux et n'avons fait qu'émettre la pensée droite. Ils nous ont interrogés individuellement.

Nous avons gardé notre position et avons continué à leur parler des faits réels pendant que les trois autres émettaient la pensée droite. J'ai été le dernier à être interrogé.

Quand le policier m'a demandé pourquoi je ne voulais pas coopérer, j'ai répondu : « La Constitution nous garantit la liberté de croyance. En nous interrogeant comme si nous avions fait quelque chose de mal, vous commettez un crime. Les choses que vous avez demandées seront la preuve de votre crime. C'est pour votre bien que nous ne coopérons pas avec vous ! »

L'interrogatoire a pris fin et peu de temps après, d'autres pratiquants venus d'autres endroits sont arrivés à l'extérieur du poste de police.

Nous avons tous émis la pensée droite et le champ d'énergie était assez fort. Les policiers qui nous ont interrogés et ceux qui se sont relayés pour nous surveiller ont été très gentils avec nous.

Ils ont compris la vérité et certains d'entre eux ont démissionné du Parti. Pour qu'il n'y ait pas de « preuves matérielles », les autres pratiquants ont emballé et enlevé les brochures et les objets que la police nous avait pris.

À ce moment-là, le chef de police au deuxième étage nous a vus sur une caméra de sécurité. Il s'est mis en colère et a grondé les policiers qui nous gardaient, puis il a affecté des agents supplémentaires pour nous surveiller.

L'atmosphère est devenue tendue et je me suis immédiatement rappelé l'enseignement du Maître :

« Le xiulian, c'est justement cultiver le cœur de l'homme. Si votre cœur ne change pas, toutes les autres manifestations sont fausses, la forme est fausse. » (« Enseignement de Fa à la Conférence de Fa en Europe »)

Le chef semblait très agité : il craignait sans doute qu'en l'absence de preuves, il lui soit difficile d'en parler à son patron.

Des pratiquants à l'extérieur du poste sont venus lui expliquer les faits réels et lui ont demandé de nous libérer. La condition qu'il proposait était de lui rendre les documents d'information, puis il nous laisserait partir.

Aucun d'eux n'a accepté. Une longue discussion a suivi, qui a presque semblé être une bataille entre le bien et le mal. Elle a duré près de dix-huit heures. Le chef a alors accepté de libérer deux pratiquants âgés.

Il a personnellement conduit les deux autres, qui ont continué à émettre la pensée droite, à un centre de détention.

Au centre de détention, les pratiquants ont été jugés non qualifiés pour être détenus en raison d'hypertension artérielle. Le chef a regardé le médecin prendre leur tension artérielle trois fois.

Chaque lecture était plus élevée que la précédente. Dans l'exaspération, il a ramené les pratiquants et a dit : « Je vais encore être sur la liste des méchants cette fois-ci. »

À 3 h du matin, les deux pratiquants sont rentrés sains et saufs chez eux sous la protection du Maître.

Ils sont ici pour nous rendre visite

Tant que la persécution n'est pas terminée, nous ne pouvons pas cesser de parler du Falun Gong. Quatre d'entre nous sont allés dans un autre village en juin pour expliquer les faits aux gens.

Alors que nous nous rendions chez des particuliers, un par un, nous avons été signalés à la police. C'était exactement la même chose que la fois précédente.

En fait, un avis de recherche d'indices sur des crimes commis par les forces du mal, émis par la police de Shenyang, avait été transmis aux villes et villages. Chaque village avait une équipe de patrouille et nous étions considérés à tort comme de mauvaises personnes et signalés à la police.

Nous avions presque fini de visiter toutes les maisons du village quand la police nous a repérés dans leur voiture. Nous étions chez la famille Zhao.

Comme j'avais à peu près le même âge que le propriétaire, qui était un homme âgé, je lui ai parlé un peu plus longtemps. Les gens dans les zones rurales sont traditionnels et amicaux, et chaque fois que quelqu'un a des invités, ses voisins viennent aussi pour discuter.

La belle-fille du propriétaire est également venue, mais elle est partie avant que j'aie eu l'occasion de lui parler. Je l'ai suivie jusqu'à l'extérieur et j'ai vu une voiture de police garée à la porte. Un policier est sorti de la voiture et a demandé : « Il se passe quelque chose ? »

J'ai répondu simplement : « Rien. »

L'autre pratiquant et moi sommes entrés dans la maison et avons continué à parler des faits à l'homme âgé. J'ai dit : « Nous risquons d'être signalés par des gens qui ne connaissent pas les faits et nous sommes peinés pour ceux qui nous signalent. »

La belle-fille de l'homme s'est précipitée à l'intérieur et nous a dit : « Oh, la police vous cherche dehors, vous devriez partir. Ils m'ont demandé qui vous étiez et je leur ai dit que vous veniez voir mon beau-père. »

J'étais vraiment heureux pour elle parce qu'elle avait choisi de protéger des disciples de Dafa à un moment crucial. J'étais encore plus reconnaissant envers Maître Li de nous avoir protégés pour que nous puissions éviter cette tribulation en toute sécurité.

Traduit de l'anglais au Canada