(Minghui.org) Une habitante de la ville de Danyang, province du Jiangsu, a reçu une peine d'un an de prison parce qu'elle avait diffusé de l'information sur sa croyance dans le Falun Gong, une pratique spirituelle et de méditation persécutée par le régime communiste depuis 1999.

Le 13 février 2019, Mme Gu Jingping a été déclarée coupable par le tribunal de la ville de Danyang. Au moment de la rédaction de cet article, elle se trouve au centre de détention de Zhenjiang.

Mme Gu a été arrêtée à son travail le 4 juillet 2018, deux semaines après avoir été signalée parce qu'elle donnait des DVD avec des informations sur le Falun Gong à un inconnu dans la rue, le 17 juin.

La police a saccagé son domicile, l'a gardée au centre de détention pendant deux semaines, puis l'a assignée à domicile.

La police a soumis son dossier au parquet, qui l'a ensuite transmis au tribunal pendant son assignation à domicile. Elle a été inculpée de « saper l'application de la loi avec une organisation sectaire », un prétexte standard utilisé par le système judiciaire chinois pour emprisonner les pratiquants de Falun Gong.

Avant la première audience au tribunal, le juge Zhang Suqin a menacé Mme Gu que si elle n'écrivait pas de déclaration de renonciation au Falun Gong, ils allaient la condamner à une peine allant de trois à sept ans de prison. Mme Gu a refusé d'obtempérer.

Lors de l'audience, Mme Gu a demandé que le témoin du ministère public soit présent afin de pouvoir faire un contre-interrogatoire. Le procureur Zhang Lei a répondu qu'il n'était pas nécessaire de citer à comparaître le témoin et que Mme Gu pouvait lui parler en privé après l'audience. Le procureur Zhang a aussi reproché à Mme Gu de leur faire perdre du temps et de retarder la session du tribunal.

Mme Gu a plaidé non coupable. Elle a mis au défi le procureur et le juge de spécifier quelle loi criminalisait le Falun Gong et quelle loi, selon eux, elle avait sapée.

Incapable de répondre à ses questions, le juge Zhang a ajourné le procès. Il a condamné Mme Gu à un an de prison lors de la deuxième audience le 13 février, sans lui laisser lire la défense qu'elle avait préparée.

Traduit de l'anglais en Suisse