(Minghui.org) Une femme de la ville de Pingdu, province du Shandong, était en train de rentrer chez elle le 11 janvier 2019, quand un agent de police qui la suivait l'a arrêtée. Elle avait été prise pour cible parce qu'elle refusait d'abandonner sa croyance dans le Falun Gong, une discipline d'élévation de l’esprit et du corps persécutée par le régime communiste chinois depuis 1999.

Mme Qu Yuanzhi a été envoyée dans un centre de détention dès le lendemain et est encore détenue au moment de la rédaction de cet article. Maintenant, son cas est du ressort du tribunal local et elle doit être jugée. Sa famille et des amis se battent pour que son cas soit abandonné, car elle n'a fait qu'exercer son droit constitutionnel à la liberté de croyance. Beaucoup d'habitants ont aussi signé une pétition demandant sa libération.

Les habitants de la ville de Pingdu ont signé ou mis leurs empreintes sur une pétition demandant la libération de Mme Qu Yuanzhi.

Avant de commencer à pratiquer le Falun Gong, Mme Qu était trop faible pour travailler et s'évanouissait souvent. Sa santé s'est améliorée incroyablement après qu'elle est devenue pratiquante de Falun Gong. Elle a tenu fermement à sa foi après que la persécution a commencé et a été incarcérée et torturée à de multiples occasions.

Arrestation récente

Le jour de son arrestation, Mme Qu rentrait chez elle en voiture avec une autre pratiquante, Mme Sheng Shuli, et le petit-fils de Mme Sheng, âgé de 18 mois. L'agent Wang Youwu, qui les suivait, l'a arrêtée avec Mme Sheng. Les deux pratiquantes ont d'abord été détenues au poste de police de Zhugou puis ont été transférées le lendemain au Centre de détention de Pudong.

Environ une semaine plus tard, Sun Tao, chef adjoint du poste de police de Zhugou, a conduit neuf agents chez Mme Qu. Son mari, qui était justement en train de sortir de l'appartement, a refusé de laisser entrer la police. Quatre agents l'ont forcé à monter dans un véhicule de police et ont menacé de le mettre en prison. Son fils est arrivé et a remis en question la conduite de la police. Le chef Sun a dit au fils que sa mère avait été arrêtée pour sa pratique du Falun Gong et que son père faisait obstruction à l'application de la loi.

Le fils de Mme Qu a déclaré que la pratique de sa mère ne violait aucune loi et a demandé à voir les preuves utilisées par la police pour la détenir. Le chef Sun a répondu que le Parti communiste chinois dirige le pays et que ses politiques étaient les lois. Comme la police menaçait d'incarcérer le fils, le mari de Mme Qu a cédé et a laissé la police entrer dans la maison.

La police a mis leur domicile à sac et a confisqué les documents de Mme Qu relatifs au Falun Gong. Son mari et son fils ont été placés en garde à vue et ont été libérés après avoir été forcés à signer un bout de papier qu'ils n'ont pas été autorisés à lire.

L'arrestation de Mme Qu a été ratifiée le 2 mars, près de quarante jours après qu'elle a été emmenée au poste de police. Quand son avocat est allé la voir au centre de détention de Pudong, elle était très faible et sa pression artérielle était dangereusement élevée, atteignant 190 mmHg. Elle a exprimé sa détermination à se battre pour que son cas soit abandonné sans charges.

Efforts de la famille pour la sauver

La famille de Mme Qu est allée plusieurs fois au parquet local de Pingdu pour demander sa libération. Le personnel leur a demandé de remplir des demandes de révision de la nécessité de sa détention et réclamer sa libération. Plus tard, on a dit à sa famille que le cas était légal et que l'affaire se poursuivrait.

Dans le cadre du processus d'embauche d'un avocat, la famille a découvert accidentellement que le cas de Mme Qu avait été transmis le 26 avril au parquet de Huangdao et le 14 mai au tribunal de Huangdao. La famille n'a jamais été informée de quelque transfert de dossier que ce soit.

Persécution antérieure

Avant sa dernière arrestation, Mme Qu a subi quatre arrestations et des tortures parce qu'elle refusait d'abandonner sa pratique.

En juillet 2000, Mme Qu s'est rendue à Pékin pour protester contre la persécution. Elle a été arrêtée à Pékin et détenue pendant vingt jours. À Pékin, comme elle refusait de donner son adresse, un agent lui a donné des coups de pied au visage. En rentrant chez elle dans une voiture de police, elle a essayé de dire au policier pourquoi la persécution était injustifiée et il l'a frappée au visage. Quand son frère aîné l'a vue et a demandé à la police pourquoi elle avait le visage enflé et était défigurée, la police a battu son frère. En guise de punition pour avoir essayé de protéger son frère, Mme Qu a été attachée à un arbre et battue.

Mme Qu a été arrêtée une deuxième fois en octobre 2001. La police l'a torturée et lui a brisé la jambe.

Au cours de l'été 2008, la police du poste de police de Zhugou est entrée chez elle par effraction et a confisqué ses documents de Falun Gong.

En hiver 2009, la police a arrêté Mme Qu parce qu'elle avait parlé à des gens et essayé de les sensibiliser à la persécution. Quand son mari est rentré, la police était déjà en train de saccager leur domicile sans qu'ils soient présents.

En mai 2013, la police a arrêté Mme Qu et Mme Sheng alors qu'elles parlaient du Falun Gong et de la persécution aux gens. Au poste de police de Jiudian, la police a attaché Mme Qu à une chaise en fer et l'a interrogée. Ils l'ont libérée de la chaise seulement après qu'elle est tombée malade.

Voir aussi en anglais :

Three Falun Gong Practitioners Arrested in Pingdu, Shandong Province

Traduit de l'anglais en Suisse